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Avril 2007 |
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Au Sénégal, nous n’y sommes pas encore. Nous avons encore beaucoup à faire. |
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Par exemple, aller enfin sur Brimbelle où Gaétan nous attend pour l’apéro. |
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Cette fois, point d’escalade sur les rochers. Gery et Valérie, nos jeunes voisins sur Gulliver,
nous emmènent à bord de leur annexe depuis notre ponton. |
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Nous vidons quelques verres et toutes les boites de biscuits apéritifs de Gaétan, goûtons son nouveau et excellent rosé – il fallait bien le rassurer sur la qualité de celui-ci ! - et "attaquons" son vin rouge. |
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Nous refaisons le monde et les heures passent… |
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Nous ne pouvons abandonner notre ami à son triste sort en le laissant, à une heure si tardive, seul devant son assiette. Nous décidons de rester manger. |
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Ça servirait à quoi les amis, sinon ?! |
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Gaétan se voit donc contraint d’improviser un repas pour 5 personnes. |
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Une salade, une bonne omelette et quelques petits calamars feront l’affaire. Mais Gaétan ne sait pas préparer les calamars. Moi non plus du reste. |
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Après sa récente leçon de couture, Gaétan prend donc une leçon de cuisine. Les calamars sautés à l’ail. |
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Rémy, qui ADORE les calamars, prend alors la direction des opérations sous mon regard ébaubi mais ravi et nous fait déguster ces délicieuses petites bêtes qui feront l’unanimité. |
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Nous l’avons échappé belle. Sans lui nous aurions mangé des calamars avec yeux et becs ! |
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Quelques tablettes de chocolat pour finir les bouteilles - tous bien éduqués, nous avons appris à ne pas laisser de reste - et nous rentrons au bercail… tard dans la nuit. Gaétan ne semble pas nous tenir rigueur d’avoir vider ses réserves puisqu’il revient toujours sur Vent de Folie. |
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Nous devons aussi préparer notre journée de dimanche.
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C’est tout d’abord
une excellente occasion de papoter entre voisins. |
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Nous y passerons l’après-midi. |
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Décider quand – comment - et surtout (devant nous assurer que nous n’allons mourir ni de faim ni de soif), qui fait quoi… cela prend beaucoup de temps ! Entre nous : Incroyable comme les français, lorsqu’ils se retrouvent, se mettent très vite à discuter "bouffe" et vin ! |
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Candice assiste à tout ceci du haut de son perchoir, ravie à l’idée de faire la fête ! |
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Demain, chacun à son
fourneau ! |
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Et dans le même temps,
Martha, de l’association El Correos de la Mar |
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Comme vous le voyez, nous
sommes surbookés ! |
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Un dimanche à la campagne ! |
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Midi, ici, c’est 14 heures, nous dit Martha ! |
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En effet, alors que nous montons vers l’intérieur de l’île, nous croisons des gens qui, invités probablement à déjeuner, descendent des voitures les bras chargés de bouquets et desserts alors qu’il est déjà 14h 30. Nous quittons avec plaisir ces zones construites à outrance où s’élèvent des tours et immeubles les plus affreux les uns que les autres,… |
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…pour grimper des ruelles au charme coloré offrant une vue superbe sur les volcans et leurs vallées. |
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Nous entrons chez Martha, admirons la vue et apprécions avec délectation la sérénité de l’endroit. |
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Enfin de la verdure ! Enfin le chant des oiseaux ! |
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Nous passerons une journée très agréable, nous régalant du repas, de la sympathie et la générosité de Martha, et de la fougue de son chien Talco heureux de trouver de nouveaux copains. |
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« Merci Martha. Tu es une femme exceptionnelle et tu resteras dans nos cœurs ! » |
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Festin sur le ponton 17 ! |
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Ce repas ponton fut en fait une journée ponton mémorable. Tous les équipages présents à ce
repas - Gulliver,
Paul Gauguin II, Clabetou, Joz III, Kundalini, Athéna, Elsa
III, Farouell III, Brimbelle,... - ont mis leurs photos en
commun.
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La table est prête. |
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Martha, invitée pour l’occasion, s’approche les sacs chargés de glaçons. Un luxe rare sur les bateaux. |
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Léo, notre adorable mascotte, est là aussi. |
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Nous pouvons commencer ! |
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Eh ! oh ! Attendez-moi…. J’arrive… ! |
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Les festivités débutèrent par un punch-coco concocté par Jacques. |
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Très vite nous entamèrent les amuses bouches bien trop tentants. |
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A peine posés sur notre magnifique table Louis 15 (!) furent-ils dévorés. |
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Mmmm… que ch’est
bon, tout cha… ! |
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Notre artiste et chef cuisinier Alin,... |
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…très inquiet à l’idée que ses spaghettis carbonara puissent n’avoir aucun succès auprès de ces ventres repus, se mit malgré tout au travail. |
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Et pour Alin, les
pâtes
carbonara, c’est du sérieux ! |
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Les uns après les autres allions vérifier si tout se passait bien dans la cuisine. Mais un seul d’entre nous - devinez qui ? - eut l’autorisation de porter l’énorme plat tant attendu. |
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« Fais gaffe Rémy, hein ? Manquerait plus qu'les poissons bouffent mes pâtes ! » |
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Et, Alin,
t’as oublié la sauce ? |
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Mais non, elle arrive la sauce… |
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...quelle bande de morfales !!! |
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A peine le plat sur la table, ce fut une véritable
ruée vers l’or. |
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L’alcool coula à flot et la bonne humeur fut aussi présente que le soleil. |
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Rassasiés, pour quelques heures, chacun refit le monde à sa façon. |
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L’après midi fut agrémenté de petits airs de clarinette interprétés par le seul étranger demeurant sur ce ponton; un allemand ayant accepté de se joindre à nous entre deux interprétations - Notre voisin suédois ayant préféré rester seul. |
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Chacun trouva une saine occupation. |
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Enfin Gaétan, cesse donc de draguer Valérie, Gery va arriver ! |
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Tandis que d’autres s’essayèrent à la guitare - Hélas pas longtemps ! |
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Le repas à peine terminé, l’heure de l’apéro approchait déjà ! |
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Biberon pour les uns. |
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La même chose pour les autres !? |
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L’air du soir se faisant bien vif, le besoin de calories se fit bientôt sentir. |
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Préparer des pâtes pour 25 personnes, ne dissuada aucunement Alin de se remettre aux fourneaux le soir. | |||||||||
Tandis que Jacques s'occupa des croûtons. | |||||||||
Et sa soupe à l’oignon
fut bienvenue. |
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Tous se jetèrent dessus comme des ours sur le miel. |
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Ceci sous un éclairage improvisé par Gery mais efficace, et toujours dans la bonne humeur. |
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La soirée se poursuivit dans un brouhaha et des fous rires croissants. |
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Et nous nous séparâmes quand vint
l’heure de tomber dans les bras de Morphée. |
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« A la vôtre et bonne nuit ! » |
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