Suite des réjouissances

à

Las Palmas de Gran Canaria.

Avril 2007

 

 

 

Nous réalisons que nous sommes ici depuis plus de 4 mois.

Qui l'eut cru ?

Pas nous, c'est certain !

Sans pouvoir encore en fixer de date, nous pouvons toutefois affirmer que celle du départ est plus proche que celle de notre arrivée…Cela vous convient-il ?!

Notre nouveau pilote est installé, il nous reste à l'essayer. Une petite balade en mer s'impose afin de faire tous les réglages nécessaires et d'éviter, abonnés que nous sommes au matériel défectueux, toute surprise désagréable.

Mais ce n'est guère le moment.

Le mauvais temps sévit de nouveau et tout le ponton fulmine à l'idée que vous, en France, puissiez manger dehors alors que nous…non!

Petit réconfort, à l’heure où je m’apprête à  mettre cette page sur le site, le baromètre baisse… en France.

Comment ?…Désagréable moi ?… Jamais !

Après notre repas ponton, chacun a repris ses activités.

Les uns au clavier, les autres à la peinture ou au ponçage.

Tout ceci ponctué de quelques débordements.

  Baignade improvisée 
et quelque peu sonore !

Chuuuuuuut… Rémy fait la sieste !

Bon et bien ce ne sera pas pour cette fois !!!

Ah… les joies du camping !

Tandis que tous s’affairent sur leurs embarcations respectives, nous allons découvrir un petit coin que Martha (notre amie de l’association Los Correos de la Mar) qualifie à juste titre de "pittoresque".

N’ayant pas de photo à vous monter, je vais, par cette petite description, laisser votre imagination travailler.

Ce qui, j’en suis convaincue, est également fort agréable.

Nous garons la voiture et traversons de minuscules ruelles d’à peine un mètre de large sur lesquelles donnent les entrées des maisons. Au bout une petite plage de sable gris où parents, des hommes principalement, et enfants se livrent à leurs jeux favoris. Bronzette pour les premiers, baignade et éclaboussures pour les seconds.

Parfois, quelques vagues claquent sur les murets de ces petites maisonnées laissant imaginer ce qu’il adviendra de cet endroit dans quelques décennies, si l’homme les laisse exister jusque là.
Un projet d’agrandissement de l’aéroport ayant déjà menacer ce site magnifique et si convivial.

Nous marchons sur le sable, tentant de garder les pieds secs, pour suivre Martha qui nous entraîne sur une terrasse où quelques personnes sont installées devant un verre ou une assiette de tapas, les conversations nullement perturbées par le bruit fréquent des  avions qui passent.

Nous y goûtons les spécialités locales :

Les pommes de terre canariennes (petites pommes de terre cuites à l'eau avec leur peau accompagnée d'une sauce à la tomate et à l'ail) et surtout une crème de gofio à l’ail (le gofio est une farine de maïs à l'odeur de noisettes et au goût succulent. Elle peut entrer dans la composition de divers plats tels que des mousses, crèmes sucrées ou crèmes salées au jus de poisson et ail).

Pour terminer ce moment magique, nous montons les quelques marches prolongeant le restaurant.


Nous débouchons sur une petite place, tentons d’oublier l’immense tour de verre protégeant une statue du Christ et décorée dans un style des plus "kitch" (le coût de cette construction dépassant de loin le prix d’une seule des habitations alentour) et poursuivons notre promenade sur la petite esplanade le long des rochers.

Quelques 300 mètres plus loin, nous découvrons une dernière demeure, aux extérieurs faits de bric et de broc, plus charmante encore.
Ces gens dont la seule richesse est la joie de vivre, semblent avoir là tout ce qu’il faut pour être heureux et nous pouvons imaginer quelle foi les anima pour se battre contre le projet de destruction de ce quartier très populaire.

L’authenticité émouvante de ce lieu, rappelant les medina tunisiennes ou marocaines, est pour l’instant le plus bel endroit que nous ayons vu à Gran Canaria et donne envie de fredonner :

« …Ceux qui vivent là ont jeté la clé… »

 

. . .

Hélas, Gaétan nous quitte pour d’autres îles canariennes.

Ta gentillesse et ta présence à bord de Vent de Folie vont nous manquer.

Nous comptons sur toi pour le Sénégal. En attendant, bon voyage Gaétan.

. . .

Nous retournons chez Martha faire le point sur le fonctionnement de quelques matériels informatiques offerts à l’association.

 
 
    

Par chance, nous avons déjeuné tard. Inutile de vous dire qu'après mon poulet aux pommes de terre sautées à la crème curry et le dessert de Martha à la mascarpone et aux pêches, la soirée ne sera pas très productive.

Fort heureusement, nos amis de ponton nous donneront l’occasion
de dépenser toutes ces calories.

En effet cette semaine Géry, notre animateur de ponton,  organise
un tournoi.

Vous avez deviné ?

Non, ce n'est pas du tennis... mais du ping-pong !

Un briefing au Club Nautique et quelques séances d'entraînement s'imposent donc.

Nous parvenons à passer outre le contrôle des cartes d’abonnement au Club Nautique pour taper quelques balles.

      
  

Comme vous le constatez, le pied de Rémy va mieux. S'étant décidé, sous la pression de tout le ponton, à  se rendre au centre de santé, il semble que les infirmières aient été des plus efficaces.

D'ailleurs, j’vais p’t-être aller voir c’qui s’passe là bas moi !

La raquette à peine en main, il semble heureux de constater que les années - une bonne vingtaine sans toucher une balle - s'effacent assez vite.

Pour info : Pour toute consultation médicale, sur présentation de la carte européenne d'assurance maladie, El Servicio Canaria de Salud, ne vous demandera aucune avance de frais et vous prendra en charge avec beaucoup d'efficacité et de gentillesse.

Quant à moi, j'ai tout à apprendre.

Heueueu… Gery, je pourrai ramasser les balles ?!!!

Anecdote : Nous en profiterons également pour  initier Candice au ping-pong afin de la préparer au BAC.
Chers parents qui comme nous seraient un peu dépassés par l’évolution de cet examen, sachez que désormais l’épreuve sportive, obligatoire, compte - cœfficient 2 - pour la totalité des points acquis.

Mais surtout, l’élève doit choisir un binôme.

Candice souhaitant prendre natation, se voit donc imposer :
    . gymnastique (qui n’est pas son point fort)
ou
    . ping-pong

Facile l’entraînement sur un voilier !?!

Mais le CNED a tout prévu. Un fascicule est fourni pour le ping-pong et pour la natation, nous avons reçu… un CD !

Ah, tant que j’y pense, si quelqu’un possède un lecteur et un écran étanches… avec des écouteurs bien entendu !?!

Vendredi 27 avril

Soirée Flamenco au Club Nautique.

Non, non. C’est pas possible. Demain nous avons le tournoi…

Bon, d’accord… puisque vous insistez !

Sont-y pas mimi, tous les deux ?!

Les danseuses - je n’ai pas dit les jeunes danseuses et pour cause(!) - arrivent et s’installent autour d’une grande table, juste derrière nous, nous offrant tout le loisir de les admirer.

Bof… pas terrible tout ça…

Hein Fabrice ?!

Nous attendons patiemment sur fond de musique sévillane mais le gosier sec, l’organisation au bar ayant besoin d’être revue, que ces dames entrent en piste.

Certaines d’entre elles se lancent.    

Les bouteilles arrivent enfin sur nos tables.

  

Nos paparazzis sont prêts.    

Que la fête commence !

Vous voulez danser, cliquez sur cette photo et patientez un peu :

(Taille du film : 687 ko )

Dans un joyeux désordre, la piste se colore soudain de mille fleurs, pois, rayures et volants.


Tout ceci pour le plus grand bonheur de notre ami artiste Alin qui, au milieu de tout ces froufrous, ne sait où donner de l’œil.

          "Ne se sentant plus de joie, il ouvrit un large...
..." Gloups !         

Heueueu… Alin, es-tu certain de ne pas vouloir mettre tes lunettes ?

       Ah...c'est mieux !!!

Un peu las d’entendre cette rengaine et surtout déçus qu’il s’agisse non de flamenco mais de sévillanes, il est à peine minuit lorsque nous quittons notre joyeuse tribu.

. . .
Notre impatience fut punie.

Il suffit que nous ayons tourné les talons pour que la musique varie et que l’ambiance se réchauffe. Nos amis ont même dansé tandis que nous nous glissions sous la couette.

Dommage !

Mais nous aurons au moins passé une bonne nuit avant le fameux tournoi !

Samedi 28 avril

 The   Tournoi   of the Pontoon 17 

Désireux de faire participer tout le monde, les débutants et les enfants autant que les « pros », nous avons instauré un tournoi à handicap.

Et question handicap, l’imagination de Valérie et Gery fut fertile.

- Raquette de plage     
 

Alin, que l'on ne présente plus !
- Lunettes de soleil un peu spéciales
 


Moi...au cas où vous ne m'auriez pas reconnue (!?!)

  
- Main gauche ou avec les 2 mains 
 

     Fabienne de Athena

     ou encore :

- Raquette scotchée solidement au poignet 




Mathieu de Farouell III

Le meilleur fut le masque de plongée...amélioré !?



Notre magnifique Léo de Athena



Jacques, son papa


Benjamen de Farouell III
Françoise de Farouell III - Jacques de Athena - Benjamen de Farouell III - Aline de Kundalini

Nous avons échappé de peu aux palmes !!!

 

Ajoutons à cela les pénalités :

.  3 points pour désobéissance envers l’arbitre

.  3 points pour "gros mot"

Dommage, l’inverse nous aurait permis de gagner… tous les 3 !

Ou encore :

. 8 points pour refus de handicap.

Ça ne rigole pas !
Un participant a été « gratifié » de ces 8 points. Mais nous tairons son nom. Après tout, une règle n'est-elle pas faite pour servir.
Les règles étant fixées, notre arbitre obtient notre attention afin de procéder au tirage au sort.

 Le tournoi peut commencer.

La mère contre la fille… ça devrait donner !

Et c'est parti... sous la haute surveillance de notre chef de famille.



Gery, Virginie de Farouell III, et...notre inspecteur des travaux finis !
Attention Gery, le bouffon est là !!!

Anecdote - Un bon fou rire lors de notre récent repas ponton :
Suite à une petite mise en garde, Gery eut pour réaction de se distinguer du personnage cité en le traitant de "bouffon", ignorant qu’il s’agissait de Rémy, alors absent.
                                  Il se rétracta aussitôt… Trop tard.
Après maintes menaces de revanche, tous  se chargèrent dès le lendemain de « moucharder » !!!

Le match,...
 
 
...la revanche,...
...et la belle.
Suivant…


Gery de Gulliver et Goliath - Heu...Pardon !...MON mari !!!
Ben y manquait plus qu’ça. Comme si j’en avais pas assez avec le pied !
Autre match, autre handicap :
      Un petit exemple de ce qu’ont pu donner ces handicaps.     

Candice perdra par "gros mots" et le papa a bien failli ne pas aller en finale pour les mêmes motifs.

 Qu’est-ce que je vous disais !

Les autres ont joué également, rassurez-vous. Mais je ne vous montre que les meilleurs !?!

Le tirage au sort ayant conduit à quelques disproportions, « certains » eurent même droit à
2 handicaps.

David contre Goliath !?!

Mais notre petite Charlotte (Farouell III...encore !) fort courageuse, n’a pas démérité, loin de là.

Il est 14 heures lorsque les éliminatoires se terminent. Les estomacs crient famine. Un casse-croûte ponton vite improvisé est aussi vite avalé.

Quelques bons fous rires en attendant le café.
 
 

Et c’est reparti sous un soleil de plomb.
Les uns transpirant en rêvant d’une bonne sieste alors que d’autres se divertissent à l’ombre.

Être un « pro », ça se paie !

Si un prix de la main gauche avait été prévu, nous l’aurions sans aucun doute décerné à Rémy.

Tous ont pu constater que la main gauche n’est pas vraiment le point fort sur  et notre Capitaine aurait eu les yeux bandés, ses services n’auraient pas été plus drôles !

La photo je ne l’ai pas. Mais imaginez la balle qui tombe, bien à la verticale, tandis que la raquette bat l’air poussée par un bras puissant ?!

Allez Chéri. Pour nous, tu es le meilleur quand même, va !

Fin du tournoi - Distribution des prix.
Chacun repartira avec un lot. Là encore, les trouvailles de Géry et Valérie eurent un grand succès.

Le premier cadeau est évidement pour Léo, notre adorable tireur au sort.

  Des bijoux pour nos jeunes filles.

Quant aux adultes, des cadeaux utiles : couteaux, sacs de plage, lampes torches,...

  ...boites plastiques,…
…lot de tapettes,...  

Les mouches sénégalaises n’ont qu’à bien se tenir !

ou encore un débouche chi…     

...pardon, une ventouse qui provoqua encore bien des fous rires.

Seul Mathieu bénéficiera d’un cadeau particulier.

Normal, puisqu’il est le vainqueur de ce tournoi !

La boite vide et l’humour de notre organisateur firent un tabac  !

La fatigue se fait sentir mais nous ne pouvons nous quitter ainsi.

Petit apéro, non pas ponton car nous avons bien froid, mais sur Joz III dont Marie-Noëlle et Michel ont la gentillesse de nous offrir l’abri.

Nous nous entassons - 15 dans le cockpit !

L’arrière de Joz III est bien lesté et Michel surveille sa ligne d’eau !

Tout va bien Michel, on voit encore du rouge et personne n’a les fesses mouillées !

Il n’est pas très tard lorsque passe le marchand de sable mais tous garderons un grand souvenir de ce tournoi un peu particulier.


Dimanche 29 avril… le ponton 17 est désert...

... mais cela ne saurait durer . . .


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