Reprise du travail

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Sorties en mer

Lundi 30 avril 2007

 

 

Après ce dimanche bien calme, bénéfique pour tous, les grands sportifs que nous sommes se retrouvent…en pleine forme.

  Il est 13h30 – Il fait beau - Profitons-en !


Tout le monde à bord de pour un départ vers…

…l’apéro bien sûr !

Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de mon papa. Je lui avais promis que l’on boirait un coup à sa santé…ce fut chose faite… et en nombre.

Vous pensiez peut-être que nous allions prendre la mer, avec ce temps ?!

Non merci !


Mais les occupations ne manquent pas.

De la couture, par exemple - Aiguilles et fils s’agitent sur .

  • Dans le cockpit :  Après les pieds…. ce sont les sangles !

Une idée géniale, qui n’est pas de nous, consistant à utiliser des sangles à la place des amarres. Grand gain de place et de prix et solidité garantie d’après notre 1er  test - marche arrière toute, elles ont résisté… les taquets aussi, ce qui est plus surprenant.

Mais que n’y avons-nous point pensé plus tôt ?!

La couleur vous plait, j’espère ?...

...Ouais ! Bon !

J’ai eu la même réaction que vous lorsque Rémy les a sorties du carton.

Il est certain que notre arrivée dans les ports, avec ce paquet orange fluo enroulé autour du bras, risque d’être remarquée. Mais nous ne l’avons pas choisie.

Et...finalement….je trouve qu’elle va très bien avec notre beau camion !

  • Dans le carré : Confection d’une porte en plastique en prévision des pluies torrentielles du Sénégal.
Celle-ci nous évitera au choix : la piscine dans la descente ou l’étuve si nous devions fermer nos portes en bois.
Voilà… terminé !  
  
    Pfffffff…Je suis exténuée, moi !!!!

Nos soirées sont également bien occupées.

Nous devons surveiller Géry, alias Tom, alias Zébulon.

Car Géry est toujours en mouvement . . .

...et devient un vrai "touche à tout" (le bougre !!!), dès que Valérie a le dos tourné.


He !   Ho !   Juste entre nous !  Chut !

Si vous n’avez pas envie de cuisiner et que Gulliver se trouve dans les parages, invitez ce jeune couple fort sympathique.

Valérie sera ravie de se mettre aux fourneaux !?!

Et avec Géry, la bonne humeur est garantie !

Encore une soirée imprévue, pleine de fous rires sur des sujets aussi futiles qu’inénarrable.

Nous discutons également d’une nouvelle idée venant de germer dans l’esprit imaginatif de notre animateur préféré.
Ce sera une surprise. Nous devons encore obtenir l’avis favorable de nos voisins de ponton.

Mais nous, nous sommes pour… A suivre !

Dimanche 6 mai - Presque la quille pour Candice.

Il y a bien longtemps que je ne vous ai informés des études de notre lycéenne.

Depuis notre retour de France, contrainte de se mettre sérieusement au travail, les contrôles se sont accumulés à vitesse grand V, dans une ambiance lui convenant parfaitement.
Perchée sur le pont, un exercice… un petit blabla avec celui qui passe … une leçon… et une petite chanson….

Tout ceci semble lui avoir fort bien réussi.

Les ¾ des contrôles devaient parvenir au CNED avant le 7 mai en vue de l’unique conseil de classe le 30 mai.

Contrat rempli et résultats excellents !

Nous devons maintenant veiller à ce que le rythme ne ralentisse pas trop. L’année n’est pas terminée et, même si les notes ne comptent plus, le programme doit être fait.

Allez, courage Candice – Bientôt la quille !

Quoique, avec cette chaleur (l’été est enfin là), la tendance serait plutôt à "rêvasser" !

Mais aujourd’hui, c’est dimanche. Et le dimanche, les bateaux sont vides… et le ponton plein.

Un petit apéro peut-être ?!!!

Nous avons d’ailleurs des sujets importants à aborder tous ensemble. Notre prochain repas ponton par exemple.

Ben quoi ?  C’est important, non ?!

. . .
Mardi 8 mai – Sortie en mer

Il fait grand beau temps – Pas de vent.
Le café à peine avalé, Rémy m’annonce sa merveilleuse décision (?)

Et si on sortait, le temps est idéal ?

Hein ? Quoi ? Comment ?… Bon - Puisqu’il le faut – C’est toi l’chef !

Un nœud me serre le ventre - Pas envie de sortir - Il faut tout ranger, tout arrimer.

. . .

Nous voici partis pour les essais de nos 2 pilotes.

(photos Gulliver)

Géry et Valérie tentés par une petite virée nous accompagnent.

Notre Capitaine retrouve la mer et, comme à son habitude, un sourire béat se fige sur son visage.

Après une première tentative dans le port de commerce à la recherche d’un grand espace loin de la houle, nous nous faisons «jeter» par la vedette de surveillance.

, toujours bien lesté, s’éloigne donc de la côte. Tout le monde est heureux.

Malgré la liesse générale, notre capitaine reste attentif.

Il est préférable d’éviter ce genre de monstre qui, remontant ses ancres, avance déjà sur nous à une vitesse impressionnante.

Un peu plus loin ça remue pas mal.

Quelques nombreux tours gratuits au milieu de cette houle (chaque pilote ayant son propre compas qu’il est nécessaire de calibrer ainsi) et ces dames - les 3 et surtout Candice - perdent leur sourire.

Heureusement, nos hommes tiennent le choc.

Notre pilote in board flambant neuf se fait prier. Nous faisons des ronds dans l’eau.
Tournons, tournons, tournons…
« RIEN A FAIRE ! »

Notre Capitaine perd sa bonne humeur.

Géry propose de démonter le compas et de "faire le singe" afin de trouver un emplacement qui pourrait convenir.

C’est bon ! Ça marche ! Ne bouge plus Géry !

Puisque Géry refuse de rester là pour les prochaines traversées (!), Rémy devra fixer le compas à cet endroit et tout devrait être réglé.

Quant à notre pilote de barre - Celui tant attendu à Madère, ayant provoqué la rupture de nos drosses entre Madère et Agadir et qui s’est finalement avéré défectueux et a été échangé par SIMRAD ici à Las Palmas. Celui-là même dont, depuis, nous avons entendu dire qu’il n’était plus commercialisé pour cause de dysfonctionnement répété !!! – C’est bien notre veine !? – ce pilote, donc,  ne veut pas fonctionner.

Impossible de calibrer son compas et des bruits curieux se font entendre dès que l’on veut virer.

Bref ! Pire qu’avant !


Retour au port pour quelques jours de détente.

 N’est-ce pas Chéri...?!

Cesse donc de blaguer avec le voisin… J’voudrais un vélo moi…!

Nos vélos étant désespérément rouillés, tout est coincé.
Sur les 3 nous allons bien parvenir à en faire 1… peut-être même 2...qui sait ?!

 
Quelques jours plus tard, nous repartons pour un deuxième essai pilote.

Diagnostic du vendeur : le compas était monté à l’envers. Désormais, tout devrait fonctionner…

Bon… Ben…C’est ce que nous allons voir…

Géry et Valérie, en amis fidèles, reprennent leurs postes.

Candice, forte de sa dernière expérience, préfère rester à terre.

Cette fois, nous ne prenons même pas la peine d’ôter notre vieux taud de soleil ou le linge sur les fils.

A peine sortis du port, rêvant toujours d’un thon ou d’une belle dorade, Géry installe sa canne à pêche.

Aujourd’hui, la mer est calme et le temps toujours magnifique. La balade est agréable.

De nouveaux quelques ronds dans l'eau afin de calibrer ce fichu compas.

Rien ! Ezer ! Nada ! Niente ! Nothing ! Nichts ! Ouahlo !

Hê...Hêhê...Hêêêê… Ça m’aurait étonnée !!!

Le Capitaine peste.

Il décide cette fois de le démonter et confie la barre à Valérie !

Heueu…Tu es sûr Chéri… Elle sait barrer au moins…?

Ouiiiiiiii…T’inquiète pas, tout ira bien !

Bon... Si tu l’dis…

Donne-lui la barre alors !...???

Munis de leurs tournevis et d’une farouche volonté, nos hommes se mettent à l’ouvrage.

Démontage et remontage ne changent rien - Retour à la case départ  - Nous sommes maudits !

Allez ! Un petit film histoire de détendre l’atmosphère.
Nos mécanos ayant eu une petite frayeur lors de leur « remontage » un peu brusque !

(cliquez sur le bouton)
retrouve sa place sur le ponton 17.
Rémy est triste : « Et voilà… On est de nouveau attaché ! »

. . .

Ces petites sorties sur ont donné des envies à Géry.

Dès le lendemain, il décide d’essayer le SPI sur Gulliver.

Bien entendu, nous sommes du voyage.

Nous abandonnons Candice ravie d’avoir sa « maison pour elle toute seule », sans les parents pour lui rappeler de travailler.

Nous sortons du port. Afin de mettre les voiles, Géry enclenche le pilote automatique…

…Ça ne marche pas !
Géry nous regarde d’un œil inquiet.

Mais non… nous ne portons pas la poisse !!!

Tandis que Rémy, sans se faire prier, prend la place du skipper, Géry descend afin de comprendre ce qui peut bien se passer.

Nous entendons quelques coups (méthode souvent efficace !)…
…Rien !

Après quelques essais infructueux, un nouveau fusible résoudra le problème.
Ouf !

Nous pouvons mettre les voiles.

Gulliver est une goélette c'est-à-dire qu’il comporte 2 mâts de même taille et donc 2 voiles :

  • A l’arrière, une petite voile que l’on nomme grand voile (logique !?)
  • A l’avant, une voile plus grande : la misaine

Ainsi que trinquette et génois comme .

Toute la toile est sortie - Une petite brise nous accompagne.
Rémy est aux anges.

  C’est parti pour le 1er lancer de SPI sur Gulliver.

Valérie dans le cockpit tente de s’y retrouver au milieu de tous ces cordages afin d’obéir au mieux aux ordres de son Capitaine.

Le tangon* est en place - Géry part à son poste à l’avant.

* le tangon est une sorte de longue bôme que l’on doit fixer au mât d’un côté, au SPI de l’autre.
Sur Vent de Folie, nous en possédons un pour la trinquette, un autre – énorme et très lourd – pour le génois, afin d’écarter ces voiles de l’axe du bateau et qu’elles prennent mieux le vent par vent arrière.

   Le jour où nous  y parviendrons… nous vous préviendrons  !?!

Lors de notre dernière tentative, j’ai éprouvé une forte envie de couler ce "satané machin" par 10 mètres de fond  !!!

Rémy et moi observons nos amis, prêts à intervenir si besoin, mais n’intervenons pas. Il est important qu’ils y parviennent seuls.

Et puis, le spi, nous ne connaissons pas et, à priori, nous n’en voulons pas !

Mais après « ça » :


(Cliquez sur le bouton)

Monter le spi représente quelques minutes de concentration et d’activité intense.
Ensuite, c’est génial !

Le vent est  faible - Les voiles sont rentrées.
Pourtant Gulliver, bateau lourd en acier, avance sous spi seul à plus de 5 nœuds.

Tout le monde est heureux.

Géry et Valérie sont fiers et ils peuvent l’être.

N’ayant eu, pour toute pratique, qu’un essai au port sous les conseils avisés de Michel de Joz III, ils s’en sont magnifiquement sortis.

Bon ! C’est pas tout ça mais maintenant, il faut l’affaler ce spi  !

Géry est prêt - Rémy tente de dérouler le génois - La drisse de spi se coince en tête de mât et s’enroule autour du génois.

Le génois est coincé. Géry se voit contraint de monter au mât pour démêler tout ceci.

Et ça recommence…

...C’est bon, Valérie. Lâche les écoutes…
…Lesquelles ?…
Valérie lâche la drisse…
…Laquelle ?…
Dépêche-toi Valérie…

Valérie s’active toujours dans le cockpit, tirant ici, lâchant là - Géry tente de rester debout tout en remettant toute cette toile dans son sac avant qu’elle n’enfourne dans l’eau…

Opération terminée.
 
Allez… Tout le monde à table !

. . .

Nous sommes convaincus.
Le spi c’est super…mais nous n’en voulons pas !!!

S’il y a pétole (*), tant pis pour nous, nous patienterons !

*On dit qu’il y a « pétole » lorsque qu’il y a très peu de vent. Ce que chacun risque de subir, longtemps parfois lors de la traversée des Alizés.
Le spi, très léger et de grande surface,  permet alors de profiter de la moindre petite brise et d’avancer malgré tout à une bonne vitesse.

Nous venons d’en avoir la preuve.
Mais quel «bordel» !

La mer c’est fatiguant… et « ça creuse ».

Quelques heures de repos et nous nous retrouvons pour un bon petit repas et encore de bons fous rires sur Gulliver.

 

 

 

Ce n’est pas terminé, loin de là.

Mais comme je suis bavarde – enfin, certaines mauvaises langues le disent !?! – je vous raconterai cela sur une autre page.

Pour l'instant, la cuisine m'appelle . . .


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