Retour au ponton 17 !

 


Mai 2007

 

 

 

 

Le week end approche, notre prochain repas ponton avec lui.

Les problèmes d’avitaillement en gaz ne sont pas encore résolus mais cela ne saurait tarder.

Je vous tiendrai informés.

En amis dévoués, nous nous sommes tout d’abord portés volontaires pour tester la quiche de Valérie.

Léo est ravi.

La vérité sortant de la bouche (ici du sourire) des enfants, la soirée est réussie.

Samedi 19 mai 2007.

Ma quiche est prête - Mon gâteau au chocolat est magnifique.

Rémy s’est même fait une beauté pour l’occasion.
Nous pouvons commencer.

Nous devons tout d’abord tester la bonne tenue sur l’eau de Paul Gauguin 2, petit voilier dont le propriétaire, notre cher ami et artiste Alin (voir page "Au boulot-A nous la Fiesta"), est actuellement en France.

Ne t’inquiète pas Alin, ton bateau est en de bonnes mains.

Tu peux compter sur tes amis et ils sont nombreux !!!
Puis nous "attaquons" les choses sérieuses.

Léo retrouve son cheval préféré.

Elsa élit domicile   
sur 
…afin d’échapper à Cocoye
 
 

…ou chacun, profitant de l’absence de l’autre, vient mendier quelque câlin…

 

 

Nos amis les bêtes !!! 
…tandis qu'Aurore et Damien, fort bien équipés, nous offrent des gaufres maison.

Bon, ça vient Damien?…C’est bien long tout ça …
…Ah non, cette fois c’est notre tour !

  Mmmm…Que ch’est bon tout cha…!

Après quelques querelles amicales afin d’être resservis les premiers, tous seront repus.

Géry tentera bien une petite sieste mais celle-ci se verra interrompue de manière quelque peu inattendue.
Dans l’après midi, un jeune Lithuanien, vivant au mouillage, est venu offrir « aux français du ponton » une bonne douzaine de poissons.

Nous ne pouvons que partager notre joie avec notre « animateur ».

Un troupeau d’éléphant investissant son carré lui fait donc profiter de ce don généreux.

Courageux que nous sommes, nous envoyons notre jeunette en 1ère ligne !
Avec tout ce poisson, pas le choix : Demain on remet ça !

Si le ponton 17 continue de se faire remarquer, nous risquons de passer dans la gazette locale !

Film 3 Mo :
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Le lendemain donc…

Dès le matin, tout le monde vaquait à ses occupations.

Les uns au charbon, les autres à l’écaillage, d’autres encore s’occupant de l’apéro…

Parfois les mêmes d'ailleurs.
Travail et plaisir n’étant pas incompatibles…La preuve !

Ils s’en occupèrent même très bien !!!

Ensuite nos cuisiniers ont pris leurs postes devant les barbecues pour la 1ère fournée.
Ayant moyennement apprécié nos critiques sur le côté quelque peu carbonisé de ces premiers poissons - non identifiés mais excellents - ils envoyèrent ces dames « au charbon » pour la deuxième fournée.

Le flan au caramel de Valérie reçoit les applaudissements des gloutons que nous sommes.
Et le repas n’est pas terminé !

Déjà grimpée sur Gulliver afin d’assouvir ma curiosité - Jacques faisant encore crépiter le barbecue - je ne peux résister plus longtemps à ce bon rock-and-roll (Domi, tes morceaux choisis ont eu grand succès. Merci encore !). J’entraîne Valérie pour quelques passes endiablées sur le pont.

Nous aurons ainsi élimé un peu avant d’engloutir ces succulentes bananes au coco, flambées au rhum.

  

Un petit calva – fort le calva…très fort même ! – suivi d'une bonne petite poire bretonne.

Rien de tel pour digérer !

Puis les uns disparaissent quand d’autres s’affalent sur le lieu même du délit.

A l’heure où je rédige ces lignes, nous venons d’apprendre une bien triste nouvelle et tenons à témoigner à Alin tout notre soutien dans cette épreuve difficile qu’est la perte d’un être cher.

Lundi 21 mai.

Point de répit pour le soldat !

Aujourd’hui, nos fameuses poubelles sont de sortie.

J’ai déjà évoqué le problème que représente l’avitaillement en gaz sur un voilier. Ne pouvant acheter une bouteille dans chaque pays traversé, nous devons faire avec le système « débrouille ».
Équipé en raccords de diverse nationalité, a opté, depuis longtemps, pour le remplissage maison.

Nos voisins décident d’en faire de même.

A nous tous, nous aurons peut-être les bons raccords et les bons tuyaux (français, espagnols, canariens,… de quoi y perdre son latin !).

Nous nous unissons donc.

Chacun sort ses bouteilles et se prépare au remplissage.

 

 

Mais ce ne sera pas gagné car ici, à Las Palmas, le problème est amplifié par l’absence de livraison au port et de station à proximité ainsi que par les bouteilles et les raccords eux-mêmes qui différent encore de ceux de la péninsule.

Le « copain du copain d’un copain »  mettra généreusement à notre disposition une voiture (merci beaucoup à Fabienne d’Athéna).

Après 3 jours d’allers retours dans une station, de va-et-vient de bouteilles sur le ponton et de bricolages incessants sur les entrées, sorties, tuyaux et raccords divers, chacun (enfin, presque) pourra enfin remplir ses bouteilles - bouteilles françaises, bouteilles cubes, petites bouteilles, bouteilles 13 kilos… - quoique notre bouteille espagnole, impossible à transvaser faute du bon raccord libre, nous restera "sur les bras" !

Opération terminée - Les prochains repas ponton pourront être assurés !

Et les travaux se poursuivent.

La plupart de nos éclairages ne fonctionnent pas ou plus.

Le feu de pont s’est cassé la figure – Le feu de hune a déclaré forfait – Le feu de mouillage n’a jamais fonctionné.

De quoi passer de belles heures à 16 mètres de haut et cette fois je ne peux rien pour mon Capitaine qui, de toute manière, tiens à monter sur SON mât...

...même si notre ami Géry, inépuisable, viendra malgré tout à la rescousse.

Un petit tour sur le mât de Gulliver, un petit tour sur celui de … et on recommence !
Autre temps, autre corvée.

Rémy souhaite intercaler un té et une vanne dans le circuit d’eau de mer  du moteur (ainsi, en cas de voie d’eau, nous pourrons aspirer cette eau directement par le circuit de refroidissement du moteur).

Nous avons la vanne et le té - « Y-a plus qu’à ! »

Ah…ce cher moteur et son exiguïté !

Là encore, Géry est présent.

Ayant pitié pour son ami dont le gabarit ne correspond pas vraiment aux ouvertures prévues pour les accès moteur (ou l’inverse),  il nous propose son aide.

Vous, chers lecteurs, savez déjà quelque peu ce qui l’attend. Géry, lui, n’en a qu’une mince idée !

Rémy se fait prier, moi…NON !

Je sais trop combien la tâche est difficile pour lui et, entre nous, suis trop heureuse d’échapper à la corvée quasi certaine de mettre « la main à  la graisse » et me faire houspiller pas mon Capitaine que cette gymnastique ne met jamais de très bonne humeur. Et on le comprend !

La vanne est prête - La cabine est vidée – Notre svelte Géry s’enfile dans notre labyrinthe et se met au travail.
Ce qu’il ignore encore, c’est que sur , les surprises sont toujours au rendez-vous.

Le tuyau est scié - La vanne est en place – On démarre le moteur…
C’est bon, pas de fuite !

Mais. . . une sonnerie bizarre se fait entendre.

Nous dégageons les autres accès moteur et nos 2 mécaniciens se contorsionneront toute la journée, communiquant par cale moteur interposée, afin d’en trouver la raison et de refaire les contacts électriques qui s’imposent.

Non contents de nous avoir rendus ce service inestimable, nous serons invités sur Gulliver à un vrai petit festin en compagnie de Brigitte et Jean Michel de Fleur de Méninges.
Valérie ayant l’art de transformer vos recettes ordinaires en mets extraordinaires eut en plus la gentillesse de me faire la surprise et l'immense plaisir de nous mijoter un gratin de pâtes à la béchamel.

Mmmm...comme le faisait ma Maman !
 

Puis je pense que nos 2 Capitaines n’eurent aucunement besoin de la visite du marchand de sable.

C’est pas tout ça mais demain, il faut remonter au mât !…

… 5 jours, quelques montées et descentes, quelques ampoules et quelques fils électriques plus tard...

Tout fonctionne enfin.


Géry passera même de 16 mètres de haut à 4 mètres de fond. Notre fer à souder ayant opté pour le grand plongeon.

Sans l’opiniâtreté de notre ami, nous aurions tout laissé tomber !

Un grand, grand, grand merci, Géry !

Corvée suivante.

Nos amis viennent de s’informatiser.

Philippe de Kundalini a assuré l’équipement et toute la formation de base. Mais Valérie veut tout savoir et Géry compte bien se servir de ce nouveau jouet pour naviguer.

Rémy prend donc le relais. Nous leur devons bien cela !

Et avouons que , comme corvée, celle-ci est de loin la plus agréable.

Car demain, jeudi 31 mai, nous attend une autre corvée, bien pénible celle-là.

Ayant enfin décidé de visiter cette île pour l’instant inconnue de nous, nous allons louer une voiture avec nos amis et la première journée sera consacrée aux courses - Auchan, Décathlon, Leroy Merlin et Ikea - Puis il faudra encore trouver une place pour chaque chose.

Or sur ... de la place …"y-en a plus" !?

Le pont risque donc d’être embarrassé encore quelque temps. Et la journée s’annonce… épuisante.

Mais la visite de Gran Canaria n’en sera que plus appréciée.

Vivement Vendredi !


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