Las Palmas Dernière…


… Espérons-le !?!

 

 

Mardi 12 juin 2007

 

 

 

Ce mardi 12 juin, notre pilote de barre revient avec sa 3ème nouvelle carte.

Toutefois, persuadé que la raison de ces dysfonctionnements répétés ne peut être que de notre fait, notre technicien souhaite cette fois nous accompagner en mer pour les essais et le calibrage du compas.

Départ : 9 heures…

« Mais qu’est-ce que c’est qu’ce B---EL ??? »
Retour : À peine 10 heures !

Tous nos voisins de ponton, compatissants et solidaires, viennent aux nouvelles.

- « Alors ?…Alors ?… » . . . «  Alors, Ra-té ! »

Comme par hasard, impossible de joindre les techniciens de SIMRAD… Le lendemain, idem.
Ben oui, quoi… c’est la San Antonio !!!

Notre technicien – intermédiaire patient et dévoué entre nous et SIMRAD qui fut aussi notre expert et que nous remercions très sincèrement de se démener comme un diable depuis 6 mois pour que nous puissions repartir avec un pilote en état de fonctionnement - est aussi déconcerté que nous.

Il revient quelques jours plus tard et propose que nous démontions une énième fois le pilote.

Une explosion a lieu à bord de . 

               

Nous sommes excédés. Tous les noms d’oiseaux y passent.

Il faut savoir que démonter ce pilote, outre dévisser quelques boulons sur la barre, signifie aussi débarrasser la "cave", notre fameuse cabine d’amis plus que jamais encombrée.

Les chères têtes pensantes de SIMRAD n’ayant guère envisagé  l’évidence; soit qu’un pilote installé sur une barre nécessitait un câble suffisamment long pour passer DANS la barre et revenir à l’intérieur du bateau. Le fil étant trop court, le boîtier de connexion se trouve en plein milieu de la cabine bâbord.

Nous n’en pouvons plus.

Qu’ils nous remboursent - POINT - Et qu’on se taille !

Le pilote est malgré tout démonté mais Rémy est très en colère. Un mail menaçant d’une certaine publicité sur leur « camelote », voire d’une plainte éventuelle part aussitôt au service technique de SIMRAD France ainsi qu’au service client de SIMRAD International. 

Comme par hasard, quelques heures plus tard, nous avons un appel de France. "On" comprend tout à fait notre problème – Encore heureux ! – et "on" nous promet de faire tout le nécessaire auprès des techniciens de Las Palmas afin que nous puissions  être dépannés au plus vite.

Seul problème, "On" ne nous a pas dit quand !

Depuis…nous attendons donc … ENCORE !

Heureusement, la convivialité et l’entraide
règnent plus que jamais sur le ponton.

Brigitte, de Fleur de Méninges, forte de sa petite expérience en plomberie, nous propose son aide. Notre petit chauffe-eau maison ne daignant plus s’allumer depuis quelque temps.

Hélas, ses doigts de fée n’y pourront rien. Nous n’avons plus d’eau chaude à bord !

A nous les douches froides aux prochains mouillages !
Beurk ! Je déteste ça !

Et nous avons aussi de nouveaux voisins.

Gulliver  a quitté le ponton pour le mouillage de l’autre côté de la digue. A leur place arrive un magnifique bateau alu, dont le nom nous a immédiatement fait abandonner notre petit-déjeuner et sauter sur le ponton pour accueillir son équipage.
Il s’agit de Karkaïla

Liliane et Jacques sont d’Ustaritz.

De chez nous quoi !

  Bon, Jacques, si tu pouvais cesser de faire l'imbécile !!!

Après un tour du monde il y a 35 ans avec leur fille, les voici repartis tous les deux pour un nouveau périple.
N’ayant eu que très peu l’occasion de nous rencontrer avant notre départ, nous sommes ravis de pouvoir enfin faire plus ample connaissance avec ce couple que les années semblent avoir épargné, toujours prêts à rire et dont le naturel et la gentillesse nous ont immédiatement inspiré de l’affection.

Sur tribord de est amarré Arlequin II.

L’amabilité et la discrétion de Nicole et Alain font d’eux des voisins charmants.

Ils arrivent de La Gomera qu’ils ont adoré et ne se lassent de nous décrire avec des lumières plein les yeux.

Nous aurions dû aller à La Gomera, île de rêve d’après nombre de gens, il y a bien longtemps. Après notre 3ème essai pilote, nous pensions larguer les amarres très vite et découvrir enfin cette île, mais … 
 
Chaque jour qui passe nous fait détester d’avantage Las Palmas et  Candice n’en peut plus d’être confinée dans ce port où elle ne côtoie que des adultes.

Afin de la distraire (?) nous lui trouvons quelque saine occupation :

Nettoyer les winches par exemple.

Candice en tenue de travail. Profitez-en, ce n’est pas souvent !

Et ses sorties se limitent à faire la boulangère le matin (c’est à dire le midi !) et un petit tour en ville l’après midi.

Mais en ce jeudi 14 juin,
voici un petit tour dont notre fille se souviendra.

Un méchant conteneur cachant toute visibilité à un chauffeur probablement peu attentif, et…


(Dessin de Liliane - Karkaïla)

… POUM !

Par chance, le vélo a encaissé le plus gros du choc. Candice n’a qu’une belle entorse.

Quant à nous, le choc de voir 5 policiers venant à notre bord demander si nous étions les parents de Candice, tandis qu’une bonne dizaine attendait sur le quai afin de nous conduire à la clinique… Le tout en espagnol… Je vous laisse imaginer !!!

Durant cette pénible expérience, nous avons pu apprécier une solidarité totale de la part de tous nos amis ou connaissances des pontons 16 et 17.
Nous tenons à les remercier et leur dire combien cette sollicitude nous a profondément touchés.

Candice se retrouve donc "clouée" au bateau.

Pour les devoirs, pas de problèmes.

Mais pour les petites courses et les ballades en vélo (mort le vélo !)…c’est terminé pour un bon moment.

Nous avons donc la joie de supporter… ...un lion en cage !

Samedi 16 juin

Alors que nous venons, sur JOZ III, de faire nos adieux à nos amis Fabienne, Jacques et Léo, anciens propriétaires de Athéna partant en France à la recherche d’un nouveau bateau - apéritif très prolongé et aussi généreux que savent l’être Michel et Marie-Noëlle –  notre cher ami et artiste, Alin, est de retour.

Heureux de retrouver ses amis, Alin nous invite tous au restaurant chinois. La nuit a été courte mais nous commençons à acquérir une certaine résistance…quoique ?!

Nous sommes tous à pied et c’est assez loin. Mais Candice n’imagine pas un instant louper cela.

« Vous allez pas faire la teuf pendant qu’je reste au bateau…. Pas question ! »

Pas question non plus de prendre un taxi. Elle veut faire partie de cette bande de joyeux lurons déambulant dans les rues de Las Palmas.

L’aller se fera donc clopin-clopant mais elle se laissera facilement convaincre de monter dans un taxi pour le retour, accompagnée de Marie-Noëlle subissant les résurgences d’un petit claquage.

Comme le dit Candice : C’est un peu le ponton des éclopés !

Cette journée fut joyeuse et, disons, des plus profitables pour nos kilos !

Et la soirée sur le ponton fut calme…trèèès calme.

Puis la vie reprend son cours.
Des tonnes de choses à faire, les va et vient sur
et des soirées tranquilles… enfin… parfois !!!
  • Encore quelques collages et quelques sangles à coudre et notre taud récupérateur d’eau de pluie sera bientôt terminé.

Pour ce faire, nous avons suivi scrupuleusement les excellents conseils donnés sur le site de Banik. Le tout en utilisant un vieil auvent de camping-car.

 
 

Seule manque la pluie pour le tester et tant mieux.

Sera-t-il efficace ? L’avenir nous le dira !

En attendant, nous sommes assez contents de nous.

  • Confection d’une housse pour notre nouveau barbecue, offert par Jacques d’Athéna que nous remercions chaleureusement.
    Housse qui deviendra unique en son genre puisque Alin a eu la gentillesse d’y laisser la marque de son talent mais surtout, pour nous, le souvenir d’un ami cher.

Quand Alin dessine, cela semble très simple :

On ferme les yeux et on fait un "gribouillis".
 
Candice est ébaubie !  

Ensuite on colore avec les moyens du bord (mes quelques feutres indélébiles).

Et voici le résultat :  
Impressionnant, non ?!
Presqu’aussi beau que mon dessin sur les murs de Porto Santo...Hum... !?!

Mais nous avons un autre artiste sur le ponton. Il s’agit de mon cher et tendre époux.

Ben oui !
 Faire du neuf avec du vieux, n’est-ce pas de l’art ?!

Rémy tentera, avec succès, de sauver notre 3ème vélo - celui qu’il destinait à la poubelle mais qui, fort heureusement, était encore sur le pont  - avec les restes du vélo de Candice.

Qu’est-ce qu’il est fort notre Capitaine !

Passant par là, vous aurez reconnu Brigitte de Fleur de Méninges.

Ah, bon… vous ne l’avez pas reconnue ?

  Là…c’est mieux ?!

Ouais! Bon!

J'attends une autre occasion pour que vous puissiez mieux la voir - Ok ?

Brigitte, ex-plombier, aujourd’hui artiste peintre dans son carré, avec la gentillesse et le naturel dont elle ne sait se départir, est toujours prête à donner un petit coup de main.

Justement, ce soir, nous sommes invités sur Fleur de Méninges.
Nous réaliserons combien une jambe invalide rend difficile l’accès sur un voilier.

Sur la plupart des bateaux, pour monter par l’avant depuis le ponton, 2 solutions :

- Grimper sur l’amarre jusqu’au balcon,


ou         

- Escalader par l’ancre, puis enjamber ledit balcon.

Et Ouais !
Tout le monde n’a pas une belle delphinière avec un balcon ouvert et une planche bien stable installée avec ingéniosité par son artiste capitaine.
 Han !

Impossible donc pour Candice de monter à bord de Fleur de Méninges.

Nous n’allons pas abandonner notre fille. Et les odeurs émanant de la cuisine de Brigitte étant irrésistibles, Candice compte bien se joindre à nous.

Géry propose de faire le taxi.

Elle descendra dans une annexe et pourra ainsi monter par la jupe arrière sous l’œil vigilant de sa maman poule !

    
C’est bon ? On peut manger ?!

A part quelques soirées entre amis, les apéros pontons n’ont plus lieu.
Chacun étant très occupé.

Tous se demandent même s’il n’y a pas une anomalie électromagnétique à Las Palmas tant les problèmes se multiplient sur ce ponton.
La lenteur des services et la complexité des démarches sur cette île ne faisant que ralentir toute tentative et ajoutant à l’énervement général.

Mais comme chaque chose a son revers, l’entente et l’entraide en sortent grandis et permettent de garder le moral.

Certains après midis, le carré de est inaccessible. Les connaissances informatiques de notre capitaine étant "trèèèooop" souvent sollicitées.

Heueueu…je peux rentrer ? Je vous rappelle que j’habite ici, moi !
Si ça continue, je vais faire payer l’entrée !

Mais… Il me vient une idée !

Peut-être devrions-nous monter une société. Avec Candice comme traductrice et formatrice en manipulation de téléphones portables (sur ce sujet, elle est incollable!) et Rémy comme informaticien, nous devrions largement arrondir nos fins de mois.

Devinez qui tiendrait la caisse ?!!!

 

En l’occurrence, cet après-midi – comme souvent - impossible d’entrer dans le carré.

Nous sommes donc reléguées sur le pont, profitant finalement d’un moment de détente, rare et très apprécié, où Liliane et Alin viendront nous rejoindre avant que nos informaticiens en fassent de même.

Mercredi 20 juin – Pèlerinage !

Une semaine après son accident, Candice doit se rendre à la Clinique pour un contrôle.

Comme ce site est notre livre de bord, vous n’échapperez pas à ces photos souvenirs :

               Lieu de l’accident

Feu le vélo :          
    

Anecdotes :

  • Rentrant de la Clinique le soir de l’accident, nous constatons que, sur les papiers, notre fille est née en mai et est âgée de 27 ans - Gloups !

Nous profitons de cette visite de contrôle  pour demander la correction de sa date de naissance. C’est fait. Nous attendons notre tour…
Quelques instants plus tard, le médecin ouvre la porte et nous appelle. Lorsqu’il voit Candice, il semble très surpris.
Sur son ordinateur, son patient devait avoir 15 mois !!!

  • Le soir de l’accident, Candice a parcouru la distance entre le taxi et le bateau en sautant sur un pied. Le service des urgences l’ayant renvoyée dans ses foyers sans lui proposer l’aide de béquilles (ni prêt, ni ordonnance pour en louer).

Durant ce contrôle, le médecin reproche gentiment à Candice de ne pas porter de chaussure sur son énorme bandage, lui précisant qu’il est dangereux de marcher ainsi pied nu dans les rues.

Sommes-nous bêtes !
Nous n’avons pas pensé à lui proposer une de nos chaussures.
Candice chausse du 39 - Je chausse du 37 et demi - Rémy du 48 !!!

A part cela, tout va bien. Le pied est toujours bleu, rouge, violet (!) mais la douleur s’estompe.

Allez, ça mérite bien un petit verre sur la jolie petite place Santa Catalina.

     
     
     

Malgré les recommandations médicales, Candice compte bien se rendre à la soirée Salsa organisée par son professeur de danse.

Après une heure dans la salle de bain, notre star est enfin prête.

Ce n’est pas grave, pendant ce temps nous avons retrouvé un petit parfum de Pays Basque grâce à un verre de Patxaran en compagnie de Liliane et Jacques.

Durant cette soirée, les couples de danseurs arrivent déjà formés.

Candice n’en peut plus de rester assise alors que le rythme de la salsa imprègne déjà tout son être.

Tiens donc ! Mais de qui peut-elle bien tenir cette passion pour la danse ?!

Me voici donc sollicitée.

Problème : Je ne connais pas la salsa.
Soit ! Nous irons nous entraîner loin des regards indiscrets.

Mais c’était sans compter sur Liliane, notre paparazzi !!!

Pendant ce temps, notre ami Jacques (Karkaïla) invente n’importe quel prétexte pour tenter de charmer de jolies demoiselles.

    Mais les paparazzi sont nombreux ce soir !!!

Après une nuit un peu courte, nous repartons pour une dernière  journée courses (cela aussi, nous l’espérons et notre banquier probablement avec nous !).
Des amis viennent d’arriver à Las Palmas et nous proposent un petit marché : Une voiture pour la journée contre un lever à 5 heures du matin pour les transporter à l’aéroport.

Bon, ben, on fait comme ça !

Hormis  le fait que nous détestions ce genre de corvée, nous remercions sincèrement Jean-Paul et Véronika de nous avoir évité quelques kilomètres en vélo et des allers-retours en bus chargés comme des mules.

       
        
Bon, d’accord ! Ça entretient la forme et la jeunesse !

De retour de cette journée épuisante, une nouvelle petite surprise :

Tentant de trouver encore quelque petite place pour nos derniers achats - avant de nous décider à investir dans une remorque ( ?!) - nous soulevons les planchers :

De l’eau dans les fonds alors que nous pensions ce problème réglé depuis longtemps.

Je vous promets, je n’ai pas oublié de fermer la manette des WC !!!

Comme il s’agit d’eau douce et qu’il n’a pas plu depuis des mois à Las Palmas si ce ne sont quelques gouttes, nous craignons qu’il s’agisse d’une fuite provenant de la salle de bain. 
Si cela était avéré par nos futures investigations, nous devrons démonter entièrement celle-ci  sachant qu’elle est…indémontable !

Ça recommence !A suivre… 

Après cela, nous sommes en pleine forme pour un dernier repas ponton...

...le lendemain (?!)

Tous s’apprêtant à quitter Las Palmas pour d’autres horizons, nous laissant encore un peu plus amers de devoir rester ici dans l’ éternelle attente de notre pilote,  une petite fête s’impose.

De mieux en mieux organisés :  

Il fait beau, les chapeaux sont de sortie.

           
          

   Un voisin anglais, Hervé et Alin.

Michel et Marie-Noëlle qu'on ne présente plus.            

   L'est-y pas beau mon cow-boy ?!

Attends, ta Calamity Jane arrive !   
 
       
      
 
A droite derrière Valérie, voici Brigitte, enfin au repos !
Et son mari Jean-Mi (à gauche)
en compagnie de Nicole et Alain.
  
 
  Le nouveau Pacha, affamé !
 
Puis, les uns à la sieste, les autres aux dés,  l'après-midi passe...

  

 

Liliane et Jacques nous rejoignent en fin de soirée.

              
Une guirlande lumineuse improvisée sur le ponton - nous commençons à avoir l’habitude ! - et nous pouvons poursuivre.
Obligés ! Il y avait à manger au minimum pour 50 personnes !
   
   

Lundi 25 juin

Bonne nouvelle ? -  Mauvaise nouvelle ?

Nous remettant tranquillement de cette journée bien agréable, je croise notre technicien qui m’annonce une bonne nouvelle. :

Notre 4ème nouveau pilote est arrivé.

Nous n’y croyons pas…

Nous verrons combien notre méfiance était justifiée lorsque, le lendemain, il arrivera

. . . les mains vides !!!

Le pilote est bien à Las Palmas avec un nouveau compas, mais après quelques tentatives de calibrage en magasin, il ne fonctionne toujours pas.

Nous apprenons que, cette fois, notre camelote est renvoyée à l’usine, en Hollande.

Voici 6 mois que nous attendons. Ça suffit.
Nous décidons donc de partir, quoiqu’il advienne.

A suivre… si vous le voulez encore. Quant à nous, rien n’est moins sûr !!!

Ah…au fait… aujourd’hui c’est férié - C’est la San Juan !

Ah… et… j’oubliais… dans une semaine, c’est férié - C’est la San Pedro !!!

Heureusement, après un long sommeil dans la soute, grâce aux bons conseils d’amis et surtout à la grande expérience de Jacques (Karkaïla), notre régulateur d’allure (*) est prêt à fonctionner.
Et si nous écoutons Jacques, notre Atoms devrait nous satisfaire pleinement  et surtout ne nous laissera pas tomber.

* Système permettant au bateau de garder le cap par rapport au vent, utilisant pour seule énergie la force de ce dernier.

Tant mieux !

Mais c’est l’heure d’une bonne choucroute entre hommes.
Les filles ne sont pas invitées… et pour cause… nous détestons la choucroute.

C’est donc sur Le Paul Gauguin II qu’Alin offre à Rémy un petit moment de détente – sans ordinateur ! – dont ils ressortiront gavés comme des oies !!!

Ben, moi j’vais en profiter pour faire une petite sieste !
Les espions sont partout !
Les jours suivants se ressembleront.

Informatique à "gogo" et trop peu de temps hélas, à accorder à nos amis de Karkaïla.

Liliane et Jacques, nous tenons absolument à vous revoir tous les 2, vous n’avez donc pas le choix.
Vous devez venir au Sénégal !

Mort du ponton 17 !

Mercredi 4 juillet - Las Palmas est plongé dans la grisaille et le crachin.

C’est sous ce temps de Bretagne que notre ami Alin va de nouveau s’envoler vers la France. Nous ne pouvons le laisser partir ainsi.
Un cortège l’accompagne pour un dernier verre avec cet ami que nous n’oublierons jamais.

                      
                      

Au revoir Alin. Merci pour ton amitié.
Et surtout, nous comptons sur toi à La Gomera. Ok ?

Le lendemain, malgré le temps, chacun se prépare au départ.

La fenêtre météo est étroite. Dès dimanche, un vent de 25 à 30 noeuds avec une mer forte est annoncé. Si nous ne partons pas au plus vite, le départ sera encore reporté d’une quinzaine de jours.

Alors ça, il n’en est pas question !

C’est parés de pantalons de pluie et cirés que Fleur de Méninges largue le premier les amarres direction La Palma, nous apprenant quelques heures plus tard que le vent est plein face et la houle forte.

Bon courage !

Mais ce n’est qu’un au revoir.

En effet, nous devrions tous nous retrouver très bientôt. Les uns à La Palma ou La Gomera, les autres au Sénégal.

Demain, vendredi 6 juillet,

Arlequin et Joz III devraient larguer les amarres à leur tour.

de même.

30 heures de navigation et nous serons à La Palma . . . si tout va bien !


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