Mardi 17 juillet. |
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Après une petite panne
de réveil,
il est 10 heures lorsque nos amis, |
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Toujours pas d’adieux
entre nous. Juste un rendez-vous. . . . |
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Nous ne mettrons que 7 heures à parcourir les 43 milles que représente cette traversée. Ce qui nous fait une moyenne de 6 nœuds. |
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Pas mal, me direz-vous ! |
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Le moteur est éteint dès la sortie du port pour ne redémarrer qu’à l’arrivée. La première heure nous permet d’espérer, malgré une petite houle de travers, une traversée assez agréable. |
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Quelques degrés de plus et ce serait parfait ! |
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Hélas, très vite après cette triste mésaventure, la mer se met à grossir et nos espoirs d’une agréable traversée disparaissent. Mais ceci ne fut rien comparé à la dernière heure de ce parcours. |
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Alors que nous approchons du but, le vent forcit soudainement. La houle devient forte et, notre pilote ne parvenant plus à tenir le cap, Rémy saute sur la barre afin d’éviter de justesse un départ au lof (expression utilisée lorsque le bateau fait brusquement demi-tour). |
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Il barrera jusqu’à l’arrivée, trempé comme une soupe ! |
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Cette photo parle d’elle-même. (Taille : 1 Mo) |
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Ceci dit, il y a pire ! Ce ne sont donc pas ces quelques vagues vicieuses qui vont nous
arrêter ! |
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Mais revenons à nos moutons ! Mon skipper est donc trempé et salé et
je suis fière de lui. |
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Je soupçonnerais presque en lui une
pointe de masochisme tant, malgré l’impossibilité totale
de lâcher la barre et sans pouvoir esquiver
les vagues venant le gifler régulièrement, je le sentais
heureux de parvenir à maîtriser "son bolide". Persuadés que nous ne pourrons rester au mouillage de Valle Gran Rey, nous sommes prêts à poursuivre jusqu’au port de San Sebastian, à 3 heures de là. |
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Quelle surprise lorsque, approchant du but, tout devient calme. |
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Ce mouillage dans l’avant port, devant la falaise, s’avère très bien abrité (sauf par vent de secteur ouest) et très agréable malgré des courants de marée qui nous déportent inévitablement travers à la houle. adorant rouler au gré des vagues, nous sommes contraints de fermer tous les placards et user de ruses afin d’éviter toute mauvaise surprise. |
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Ma gazinière tunisienne,
fonctionnant à merveille, n’étant pas prévue
pour subir tant de roulis ! |
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Quoique, au port de La Palma, nous étions un peu rodés ! Nous sommes tous trois ravis de retrouver la quiétude du mouillage, après 6 mois de port. |
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Baignade immédiate dans cette eau limpide
(sauf pour les frileuses !). Pêche pour occuper notre Capitaine heureux comme un pape. Soirées prolongées dans le cockpit. |
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C’est vraiment chouette le mouillage ! |
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Le lendemain, nos amis nous
rejoignent comme prévu. |
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Brigitte et Jean-Mi ayant gonflé leur
annexe, ont la gentillesse de la mettre à notre disposition. |
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Échange de bons procédés,
nous y installons notre moteur. |
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Cela ne durera hélas pas bien longtemps puisque, de nouveau, ce dernier nous crée quelques soucis, réveillant là encore, si besoin était, quelques souvenirs en compagnie de nos chers et inoubliables amis d’Anakena - N’est-ce pas Matias ! |
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Un petit tour en ville, histoire de voir ce qui se cache derrière ce joli petit port. |
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Notre chauffeur, épuisé par
notre moteur récalcitrant, a oublié les clés du
cadenas. |
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Cette petite ville est jolie mais un peu surfaite à notre goût. Tourisme oblige ! |
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Candice se plait au mouillage, mais ce n’est pas ici qu’elle rencontrera des jeunes !… | |||
Les vieux,
c’est comme les flamboyants. |
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Malgré notre tentation de rester quelques jours de plus, nous avons pitié d’elle. |
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Et surtout, ayant suffisamment "rouler" et la météo risquant de nous bloquer ici durant les prochains jours, nous préférons partir. |
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Cette fois, nous faisons nos adieux à nos amis. |
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Peut-être viendront-ils faire un tour à San Sebastian, mais on ne sait jamais ! |
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Ce qui est pris est pris et qui saurait refuser les excellentes « ragougnasse » de Brigitte mijotées avec tant d’épices et d’amour ! |
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Samedi 21 juillet |
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Avec quelque regret,
nous quittons ce mouillage pour le port de San Sebastian, à l’ouest de La Gomera. |
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Il est midi - La mer est
belle – Le temps
superbe. |
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Cette petite navigation s’annonce sous les meilleurs auspices ! |
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Nous suivons la côte
et ses falaises arides. |
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Quelques coins habités
comme ce petit port à Playa de Santiago. |
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. . . 3 heures plus tard, le port de San Sebastian est en vue. |
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Nous sommes à 2 milles du port lorsque nous entrons une fois de plus dans le « bouillon ». |
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La mer n’est qu’écume. |
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Notre Capitaine ayant fait preuve de prudence en remarquant cette vaste étendue de crêtes blanches à l’horizon, la voile est fort heureusement déjà affalée. |
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Malgré cela gîte
sous des rafales à 45/50 noeuds. |
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Nous parvenons in extremis à bloquer l’éolienne qui menaçait d’exploser sous ce vent. |
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L'effet venturi (*) sur les îles canariennes est impressionnant. |
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Chéri, j’veux pas aller dans ce
port. Je veux repartir à Valle Gran Rey !!! |
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