Nous avons bien quitté Kachouane le
4 janvier dernier pour Ehidj, puis Ziguinchor. |
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Nous décidons donc d’écourter notre séjour à Ziguinchor et repartons à Kachouane. |
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Le retour à la voile, le vent et le courant étant avec nous, sera bien plus rapide que l’aller. L’après-midi même de notre départ de Ziguinchor, nous reprendrons notre place devant le campement de Papis et Aurélie. |
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Mais cette fois, il y a foule dans le mouillage. |
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Quant au Sounka. C’est l’effervescence. La famille d’Aurélie est venue de France
pour quelques jours. |
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Tout le monde est là. Le mariage peut commencer. |
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Nous nous dirigerons tout d’abord vers l’église… Mais celle-ci est vide. La messe aura lieu sous un arbre, face à la mer, ajoutant ainsi au charme de cette cérémonie. |
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Alors que les catholiques assistent à la cérémonie.
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Quoiqu’il en soit, tous les habitants de Kachouane et des villages alentours sont venus fêter ce mariage. |
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Les petits sont dans les bras ou sur le dos de leurs mères…comme toujours. |
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Et nous assistons à un véritable défilé de couleurs. |
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A l’occasion de ce mariage mixte, Monsieur le curé fit une belle apologie de la tolérance et de la générosité. |
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Soudain une femme arrive en dansant. C’est Borri, la tante du marié. La sœur de son père. |
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Elle porte un panier de riz sur la tête, le kadiandou dans une main et les accessoires du récolteur de bounouk dans l’autre. |
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Borri rend ainsi hommage au père de Papis qui a gagné sa vie en récoltant du riz ainsi que du bounouk. |
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Borri apportera également une bassine. Cadeau traditionnel offert à la mariée par des femmes du village. | ||||
La messe se termine. |
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Les brins de riz sont lancés. |
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D’accord, la robe n’est pas vraiment traditionnelle ! Mais n’oublions pas qu’Aurélie est
française. |
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A la fin de cette cérémonie, la tante Borri, dont l’enthousiasme et l’énergie semblent inépuisables, nous fait une démonstration de Kandiandou. |
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Erratum à propos
du Kandiandou |
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Si vous souhaitez assister à la messe en direct et entendre ces dames discuter en diola, regardez ce film (2,2 Mo): |
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Messe
animée
par la chorale de Djembering. |
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Derrière le Sounka, un groupe est déjà installé. |
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Des femmes chantent et frappent le rythme avec 2 bouts de bois. A tour de rôle, elles entrent en piste. |
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C’est la danse traditionnelle des femmes. |
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Comment voulez-vous qu’ils n’aient pas le rythme dans la peau ?! |
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Certaines invitées se lancent ! | ||||
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Même le prêtre s’y met ! |
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Dès cet instant, nous
verrons combien toutes ces femmes qui vont, durant 3 jours, préparer
le repas pour des centaines d’invités, savent en même
temps s’amuser, animer et rire. Mais regardez plutôt ce film et les suivants. |
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Danse traditionnelle
des femmes (1,9 Mo) : |
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Une partie de la famille et des amis d’Aurélie sont venus de loin pour assister au mariage. Papis et Aurélie ont donc organisé un repas privé au campement pour une partie des invités. Mais en principe, lors d’un mariage diola, il est de coutume que
tous, absolument tous, partagent le repas préparé par les
femmes du village, chez les parents du marié. Quant à nous, après une petite sieste et un changement de tenue avant que notre cher Capitaine ne soit totalement liquéfié - car il fait très, très chaud… |
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A gauche, notre ami Léon de Ehidj. |
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… nous referons le monde au bar du Sounka, en excellente compagnie, devant une bouteille de bounouk. |
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