Lundi 25 mars 2008

Nous décidons d’aller voir le fameux barrage construit par les chinois en 1980.

Ce barrage retient l’eau douce et empêche l’eau salée de remonter dans le bolong. Cette eau douce devait permettre l’irrigation des rizières.

Nous tentons de savoir pourquoi ce barrage n’est plus utilisé. Comme souvent au Sénégal, plusieurs réponses nous sont données :

Un habitant d’Affiniam nous avait informés qu’il n’était plus entretenu.
Pourtant, le jour de notre visite, des hommes repeignent le transbordeur permettant aux pirogues de franchir ce barrage.

Nous serions donc portés à croire cette autre raison donnée par une jeune femme rencontrée sur place :

« Nous n’avons pas besoin de ce barrage.
Ici, nous ne cultivons pas du riz, mais de l’arachide ».

Dans un local près du transbordeur, trône un énorme treuil, un peu semblable à celui que nous avons pour relever notre dérive.

Juste un peu plus gros !!!

En venant dans ce lieu, notre curiosité ne concernait pas seulement ce barrage.

Nous n’étions pas ici non plus pour les termitières si fréquentes dans cette région et pourtant toujours impressionnantes.

Encore moins pour faire les imbéciles… Enfin... Voyons... !

Le bruit court que, sur les berges, il est possible d’observer les crocodiles.

Mais c’est en vain que nous chercherons – pas très longtemps et pas très loin, il est vrai - ces horribles bestioles... ( Là, Rémy n’est pas d’accord, bien entendu !)

Des gens arrivent à bord d’une pirogue, en aluminium.

Mais actuellement et pour quelques jours encore, le transbordeur est hors service - entretien oblige.

La pirogue n’allant pas plus loin, ces femmes et ces hommes rentrent chez eux chargés de leurs paniers, à pied, en vélo, …ou "à bœufs" !

Pour repartir à Affiniam, il y a la route.

Mais notre petite embarcation nous attend.

Grâce à elle, nous profiterons une fois encore des beautés de dame nature dans les bolongs.

(Petit martin pêcheur pie)



Nous passerons une quatrième et dernière nuit dans ce mouillage.

Car, à l’unanimité sur Vent de Folie, nous décidons de ne pas nous attarder à Affiniam.

Demain, nous partons pour Djilapao, sur un bolong voisin.


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