Il nous faut de nouveau partir.
Pâques, c’est samedi.
Et nous avons promis à Candice d’être à Kachouane pour Pâques.

Après une nuit bien méritée, une matinée à récupérer et une après-midi à rattraper le temps perdu – toujours nos hublots – nous débarquons pour une dernière visite à nos amis de Djiromaït.

Nos jeunes amis, Jeandidas et Sitapha sont déjà là. Nous retrouvons Anna et Eric chez eux.

Nous laissons ces messieurs jouer aux dames.

Et allons faire notre marché au jardin des femmes.

Dans le jardin, notre arrivée provoque l’euphorie.

Tout au fond, une femme crie :

« Eh…Eh…Et ma copine, elle est où ? »

C’est Fatou qui demande où est Candice.

Adama fait de même à l’autre bout. Adama est la maman de Pascaline, épouse de Dada.

Fatou, Henriette, Germaine, Adama, Pascaline, Cécile… elles sont toutes là et veulent toutes qu’on les prenne en photo, prenant la pose et ajustant soigneusement foulards et jupons pour l’occasion.

   
  

Adama à gauche. Cécile, maman de Jeandidas auprès d’elle, à droite.

       
          

Nous traversons le jardin de long en large pour aller embrasser les unes, "blaguer" avec les autres, achetant salades et  aubergines d’un côté, haricots et tomates de l’autre.

Une photo de groupe et un bon fou rire et nous faisons nos adieux.

Ah…on recommence, Pascaline n’était pas prête !!!

Au milieu, vêtue de bleu, l’adorable boute-en-train : Fatou

Nous leur promettons de revenir avec les photos sur papier. Car, c’est décidé, si la météo le permet, nous reviendrons en juillet.

Nous allons ensuite saluer Dada et Landing.

Nous trouvons ce dernier, en compagnie de Jacques, assis sous un arbre. Ils boivent le bounouk.

Nous nous joignons à eux.

Très vite, d’autres hommes nous rejoignent. Il fera nuit lorsque nous rentrerons.

Nous aurons passé des heures à discuter. Plus que discuter. Échanger.

Un échange de culture, de savoir, d’expérience tel comme nous l’avons rarement vécu dans ce pays.

Ces hommes sont curieux et instruits.

Je les provoque un peu en abordant le sujet des femmes au Sénégal. Et c’est avec plaisir qu’ils nous donnent leur avis.
De là, tous les sujets seront abordés - religion, coutumes, vie de couple,… - sans retenue, dans la bonne humeur, et avec une grande sincérité de la part de chacun.

Puis ces hommes voudront connaître un peu de notre vie, les raisons de ce voyage, comment nous faisons, comment était la vie en France, pourquoi nous l’avons quittée, comment sont les autres pays traversés…
C’est la première fois que des sénégalais nous posent toutes ces questions et que nous parvenons à échanger nos points de vue.

Voici une soirée que nous n’oublierons pas. Nous n’avons plus envie de partir.

Et lorsque, avant de nous quitter, ils nous disent :
« Si vous le voulez, quand vous le voudrez, vous pouvez venir vous installer à Djiromaït. Vous y serez chez vous. »

Nous aurions tendance à les croire.

Matin du mercredi  19 mars.

Avant de partir, nous attendons les crevettes commandées à Dada.
Il arrive avec les crevettes...et un plein panier de poissons.

Parce que cela porte chance, il nous propose des brins de riz qu’il n’a pas osé apportés sans notre accord.

Mais bien sûr Dada…avec grand plaisir !

Pensant que nous pourrons accrocher ces quelques brins dans le cockpit.

Candice descend dire au revoir à son amie Clara et revient avec 2 kilos d’oignons offerts par les femmes et . . .

. . . le riz    !!!

Au revoir Dada ! Au revoir Djiromaït !

         

Et pour citer l’un de nos nouveaux amis :
« Le bonheur, c’est tellement simple ! »

Ce jour là, nous partions pour la Pointe St Georges et la pizza au feu de bois.

   
  
 
   
    
Facile à nourrir un skipper !!!

(Accueil du site)