Serrekunda
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Grand nettoyage du pont à l’eau de mer en attendant l’eau douce et un complément de gaz oil au bidon à la station service. |
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Et nous sommes prêts à affronter
notre deuxième journée en ville. |
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Vous
pourriez pas les faire un peu plus grands vos "Galê-galê" ?! Finalement, celui d’hier était très spacieux !!! |
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Si Banjul est la capitale de la Gambie, Serrekunda en est le centre commerçant. |
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Nous sommes à Westfield Junction. |
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Autour de ce carrefour, divers « super-market », des banques, des marchandes de fruits et légumes, des épiceries… |
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Mais un accès Internet digne de ce nom. |
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Nous avons bien tenté Banjul,
mais dire que le temps de connexion est long serait un euphémisme. Le prix à payer à la sortie (10 GMD – 30 centimes - la demi-heure. Dérisoire, certes !) ne tenant pas compte de cet inconvénient majeur !
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À un angle de Westfield
Junction, un grand bâtiment bleu et blanc annonce « Gamtel ». |
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Rémy se lance dans l’envoi des
nombreux devoirs au CNED, résultat du travail acharné de
notre fille ces dernières semaines. |
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Elles attendront ainsi, toute la journée, le passage du Président, convoi qui bloquera les routes durant plus d’un heure dans la soirée. |
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Pendant ce temps, je progresse dans ces rues recouvertes d'une épaisse couche de sable rouge, écumant les nombreux « Super Market », afin de venir à bout de ma liste de courses. |
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Si les étagères de ces petits magasins offrent l’essentiel, les prix sont les mêmes voire supérieurs à ceux du Sénégal. |
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Après avoir fait, en long en large et en travers, à peu près tout le quartier Westfield Junction, nous rentrons chargés... comme des mules. Vous l'auriez deviné! Mais nous devons encore garder la forme. Demain, on remet ça ! |
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Le
grand marché de Serrekunda. |
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À la sortie du mouillage, au bout du chemin de terre, passe la route allant de Serrekunda à Banjul. |
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Nous y attendons de nouveau le galê-galê en compagnie des policiers qui, chaque jour, occupent les lieux où ils contrôlent les automobilistes ou se reposent, assis sous un arbre (voir à droite de la photo centrale). |
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Quand ils n’occupent
pas leur temps en enquiquinant les touristes. |
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Une petite demi-heure plus tard, nous sommes au marché. |
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Le « market » de Serrekunda, à quelques centaines de mètres du centre ville, est un grand « market ». |
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« Ce
n’est
pas loin ! »
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Allez
Lamine… souris à la
caméra !?! |
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Nous abandonnons notre quête de tissu pour les coussins du carré (cf plus loin) et cherchons les épiceries pour notre stock de sucre et farine. |
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Il est 14 heures. Nous déambulons dans ce marché depuis plusieurs heures. Soudain… Surprise ! |
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Les boutiques ferment leur portes. Des tapis sont posés les uns près des autres, sur la rue principale. |
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Taxis, voitures, bus… Tous
s’arrêtent et attendent. |
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Aujourd’hui nous retournons chez Omar. Il parle français, est adorable, et ses sandwiches sardines ont convaincu Rémy, toujours affamé. |
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Vive
les gens qui arrêtent de fumer !!! |
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Car aujourd’hui,Omar nous offre le thé. |
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Nous réglons notre dû. Impossible de lui faire accepter le moindre supplément. |
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Omar, tu es un ange ! |
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À part les exceptions comme Lamine
et autre halluciné qui repère ses proies, ne les lâche
plus et tente de négocier à leur place dans l’espoir
de toucher sa commission – celui-là s’est vu expédier
avec perte et fracas par Rémy dès notre première
sortie à Banjul. |
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Nous trouvons pour l’instant les gambiens très sympathiques. |
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Les marchands (tissus et autres) font leur "boulot". Ils vantent leurs produits espérant toujours en retirer un bon bénéfice. | |||||||
Certes, le « tarif blanc » est toujours une tentation irrésistible. Nous ne négocions que si la marge appliquée nous semble raisonnable. |
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Le temps de réflexion que prend le vendeur avant de nous indiquer « 150 ou 200 Dalasis » le yard (le "bon prix" variant entre 35 et 50 !) est souvent très éloquent. Si la marge nous semble exorbitante, nous avons pris pour principe de quitter les lieux immédiatement. Mais ici, comme au Sénégal, il faut souvent diviser par 3 pour trouver le juste prix et les filous savent très vite à qui ils ont affaire. |
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Mais surtout, ces vendeurs sont nettement moins "collants" qu’à Dakar. |
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En ce qui concerne les denrées alimentaires,
les prix semblent fixes. Pas vraiment de marchandage, même au marché. |
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Depuis notre arrivée
au Sénégal, tous nous ont dit : |
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Les prix proposés au Marché Boucotte
de Ziguinchor sont sensiblement les mêmes.
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Mais surtout, nous avons pris une overdose de couleurs… Tous ces mélanges très chargés de
vert, marine, marron, orange, jaune…. Ceux-là même que nous avons pu voir à Dakar
ou à Ziguinchor. |
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Après 3 jours de ville,
nous disons : |
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Nous devons réfléchir. |
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La décoration du carré est donc reportée et les chiffons qui tiennent lieu de housses à nos coussins ont encore de beaux jours devant eux. |
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En attendant…Rémy a faim … !!! Un "p’tit" sandwich
sardines chez notre ami Omar… |
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Nous rentrons les sacs chargés de choux, salades, carottes, et surtout de quelques kilos de sucre et farine… |
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...pour le pain
de l’équipage
durant ce mois sur le fleuve Gambie, loin de la ville. |
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Tandis que nos dalasis fondaient comme neige en Afrique, nos amis de Goyave, exempts de toute contrainte scolaire à bord, prenaient le large. Nous les rejoindrons quelque part sur le fleuve. |
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Pour nous remettre de ces
folles
journées en ville, nous nous offrons une soirée
chez Tom, |
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Un succulent poulet aux légumes, emmailloté dans du papier aluminium et mijoté tranquillement sur le barbecue, nous y attend. |
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Enfin… c’est nous
qui l’avons attendu……longtemps. |
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Non contents de nous délecter de ce buffet royal. . . |
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Il y avait bien longtemps
que nous ne nous étions régalés de la sorte ! |
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. . . nous avons pu savourer la culture et l’inégalable humour anglais de Roy. | |||||||
Notez que, le soir, on se caille. Mais, cela ne va pas durer…hélas !!! |
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« Hein ? Je ne comprends pas ce que tu me racontes. Je n ’ai pas fumé alors... je ne suis pas sur la même longueur d’onde !!! » |
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Après cette excellente soirée,
nous sommes prêts à affronter chaleur et moustiques sur
le fleuve Gambie. |
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Au cours de ces quelques jours au mouillage d’Oyster Creek, nous avons eu quelques nouvelles personnelles et surprenantes qui nous ont beaucoup touchés. Aussi, avant de partir à la découverte du fleuve Gambie, je me permettrai une petite digression dans la page qui va suivre : "La famille des Oxygènes". Si nos petits potins ne vous intéressaient pas, il vous suffit de cliquer directement sur « Suite… » ci-dessous . |
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