Dimanche 27 avril 2008

Nous redescendons le fleuve vers Baboon Island et la ville de Kuntaur.

Toujours du monde sur la berge.

Hello…Toubab…Hello…Hello…

Il fait 40°C . . . à l'ombre – Tels de petits cochons sur le gril…nous cuisons.

Mais nous nous délectons toujours des couleurs et odeurs de cette végétation tropicale.

 
 

Nous arrivons dans les îles de
 « Baboon Island »

Derrière les palmiers vert sombre, des étendues de rizières vert tendre.
Ces couleurs sont splendides.

Au fil de notre progression, l’eau devient trouble et l’odeur nauséabonde.

Ça sent la bête par ici. C’est certain, ils sont là !

L’équipage de ,  par l’odeur alléchée, guète le moindre mouvement sur l’eau.
Gagné !
Dans le même temps, les branches des arbres s’agitent.
Dans le feuillage dense, des singes nous observent, méfiants.

(Merci à Maryse pour ces belles photos de singes)
Rémy, tenant à la fois la barre et les jumelles, remarque quelque chose se glissant sur l’eau.

C’est un crocodile.

Le seul qui nous sera permis de voir, hélas brièvement. Car il ne reviendra pas nous saluer le lendemain... le malpoli !

Nous sommes à la limite du parc naturel.
Goyave est à quelques centaines de mètres. Désolés, nous n’irons pas vous rejoindre.

Nous mouillerons ici, entre singes, "hippos" et "crocos".


Candice est aux anges :

« Si on m’avait dit que je réviserais le BAC de français au milieu des hippos et des crocos… ! »

Le lendemain, de même que nos amis Maryse, Christian et Gaëtan, nous devions visiter le parc accompagnés des gardiens.

Christian s’est chargé des négociations - 150 dalasis (4,50 euros) par personne.

Mais la visite sera annulée.

A peine sont-ils partis que nos amis reviennent sur Goyave.

Christian nous appelle à la VHF : Demi-tour !

En fait, il n’y a rien à voir. A moins que les gardiens n’aient rien voulu montrer, si ce n’est leur appas du gain.
Quelques singes peut-être pour ceux qui auront de la chance. Mais des singes, on en voit partout.

Mais point de "crocos".

Deux autres voiliers sont dans les parages. Nous restons en contact par VHF et apprendrons qu’ils ont essuyé la même déception. Le « coup de la panne d’essence » en plus !

Nous quittons ces îles superbes.

Et là, chers amis navigateurs, attention.

Nous naviguons sur la rive gauche, les yeux rivés sur les jumelles.

Les gardiens arrivent, moteur à fond, criant :    Ticket…ticket…

Au même instant, un singe émerge au travers du feuillage probablement attiré par l’arrivée de ceux qui chaque jour leur apportent leur pitance.

Devant notre scepticisme, les 2 hommes nous tendent un document que les autorités de Banjul ont omis de nous donner, attestant leurs propos.

Il nous est interdit de naviguer à moins de 20 mètres de la rive gauche et de photographier les singes, si nous ne prenons pas un ticket (100 GMD par personne).

Soit ! Nous nous éloignons. Des singes, nous en verrons d’autres !

Nous allons vers Kantaur . . .


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