Lundi 28 avril.

Si nous sommes à Kuntaur, ce n’est pas pour le charme de la ville. Comme Georgetown, elle n’en a aucun.

Mais c’est de Kuntar que nous prendrons la « calèche », bien joli terme pour désigner ces vieilles carrioles attelées à des mules.

Attention : le prix est de 3 GMD par personne et non les 10 ou 20 demandés généralement aux toubabs.

Chaque lundi matin à Wassu, a lieu le grand marché.
Nous allons donc à Wassu.

Certains font, parait-il, le déplacement depuis Dakar pour venir au marché de Wassu.

Car à Wassu, chaque lundi, c’est la foire aux bestiaux.

Les vaches provenant de l’autre rive ont même droit au bac pour traverser vers Kuntaur.

Sauf qu’elles n’ont pas de place assise. Elles traversent...

...attachées par les cornes… ...dans l’eau !

Messieurs Dames…en voiture !

La route est typique et la calèche un excellent moyen de transport pour allier visite des lieux et assouplissement corporel.

À l’aller comme au retour, après quelques dizaines de mètres, nous sommes 7 à 8 personnes sur ces quelques planches de bois.

Nul endroit où se cramponner.

Et la mule…elle trotte bon train !

Il faut donc serrer les fesses et souhaiter ne pas faire le grand plongeon dans les rizières ou dans les tôles rouillées qui constituent les clôtures des maisons, lors du passage des nombreuses ornières qui jalonnent ce chemin.

20 minutes plus tard, nous sommes à Wassu.
 
 

Visite du marché :

La rue des tissus :
  
 

Sur la gauche, le marché s’étend également sur la grande route allant de Georgetown à Barra :

De l’autre côté : La rue des restaurants (!?)

Puis voici le coin des primeurs qui proposent des mangues, des oignons, des mangues, des oignons… des mangues et des oignons !

Si l’odeur des fruits ne prédomine pas, loin s’en faut, c’est que juste derrière se trouve le fameux marché aux bestiaux :

  
 
  
 

Nous rentrons à Kuntaur avec quelques tapalapa (pain) et 2 beaux choux.

Pour la salade verte, c’était sûrement trop tard.

Quant à la viande, sous une température de 45°C…

…je n’ai pas été vraiment  emballée !!!

Ayant pris un peu d’assurance, calée contre la barrière – amovible – je prends cette fois le risque de sortir l’appareil photo, prenant bien soin de l’accrocher à mon poignet.
Les rizières longeant la route méritent ce risque.

  
 

Hue !

Attention… Nous sommes suivis !

De chaque côté du chemin, des étendues verdoyantes : les rizières.
  
 
Puis la tôle envahit l’espace :  nous arrivons dans la zone habitée de Kuntaur.
  
 
      
     
  Une épicerie
 

  L’hôpital


       (La maternité)

Retour dans notre tanière.

Il fait toujours très, très…très  chaud !
Prochaine étape : Retour au petit village de Kassang et découverte de la superbe Montagne Rouge.

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