Avril 2008

Je ne reparlerai pas de ce mardi 29 avril, journée mémorable pour Rémy dont vous avez peut-être lu le compte rendu (page : La course contre la montre).

Quoique !

Si, du matin 7 heures 30 au soir 21 heures, il visitait tranquillement la campagne gambienne - Petit veinard (!?) - Candice et moi passions une journée de dur labeur à Kassang.

Plein d’eau et décrassage de l’annexe.

Pour le plein d’eau, il est vrai que nous avons eu beaucoup d’aide.

Christian et Maryse, toujours présents pour les amis, nous accompagnent.

Et les enfants du village se font une joie de pomper et porter chacun leur bidon sous l’œil prudent de nos amis les singes.

  Qui va là ?

Nettoyage de l’annexe couverte de la boue rougeâtre de la rive.

Candice, reconnaissante par avance envers son papa qui pour elle arpentait les pistes de Gambie, a décidé de lui faire plaisir en « récurant » notre zodiac.

Puis nous attendons, dans le plus grand silence, que nos chères petites bêtes à poils, qui chaque soir profitent des lieux désertés par l’humain, veuillent bien montrer le bout de leur queue.

Les singes profitant généralement des dernières lueurs du jour pour se dégourdir les pattes.

Mais ce soir là, les moustiques sont arrivés les premiers et nous avons déguerpi, nous hâtant comme chaque soir sur ce fleuve Gambie, d’installer les moustiquaires sur toutes les ouvertures et ne sortant sous aucun prétexte.

Nous sommes le mercredi 30 avril 2008.

Une pensée pour mon papa dont c’est aujourd’hui  l’anniversaire.

Et pour nous, ce sera une petite « bouffe » entre amis...

…avant de nous rendre sur la Montagne rouge.


Après avoir ralenti plusieurs fois pour observer de gros phacochères fuyant derrière les arbres, nous arrivons dans ce site superbe, à moins de 2 milles de Kassang en descendant le fleuve.

Nous pourrions nous croire en Égypte.

Une petite halte s’impose que nous ne regretterons pas.

  
 

Tressage de l'osier

Nous sommes aussitôt pris en charge par les enfants.

Hello….toubab…

Comme dans la plupart des villages, ces enfants, ne vont pas à l’école et la moindre visite d’étrangers semble être une occasion de s’amuser.

C’est donc bien escortés et dans un brouhaha indéfinissable que nous gravissons le rocher.

   
  

La vue est grandiose.

 

  
Vent de Folie et Goyave au mouillage
Ce site mériterait le silence. Mais les filles jacassant comme des pies, ce sera pour une autre fois.

Nous redescendons nous promettant de remonter le lendemain matin.

  
 

Les femmes jardinent. Le petit Sekou et ses copains font les pitres pour être pris en photo.

    
   

Près de la rivière, on récolte le riz. En Gambie, l’eau douce permet 2 récoltes par an.

  
    
Ici, l’eau inonde les terres par ce petit canal creusé entre les rizières.
 
(photos Goyave)

Le lendemain matin, les gardiens des troupeaux de moutons emmènent leurs bêtes se désaltérer au bord du fleuve.


(photo Goyave)
Nos amis rejoignent la rive. Ils ont à peine posé le pied à terre que les enfants accourent.
Nous profitons du divertissement que provoquent nos amis pour tenter de passer inaperçus.
Loupé !

C’est donc toujours escortés, par les plus petits cette fois – bien plus calmes que les grands - que nous gravissons de nouveau le rocher.

Les couleurs ont changé. La vue est toujours aussi sublime.

    
 

Un tour de l’île à bord du zodiac.

Point de singe ou d’hippopotame mais un silence total, excepté le chant des oiseaux, dans cette nature luxuriante.

Nous quittons ce site paradisiaque pour d’autres îles où nous espérons voir, pour la dernière fois avant de prendre la route du retour, ces placides pachydermes,  les hippopotames.

Direction  Deer Islands. . .

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