Jeudi 1er mai 2008

Candice semble  épuisée  et un peu "tristounette" comme l’on dit chez nous !

Les derniers devoirs obligatoires sont envoyés. Nous la mettons en congé pour quelques jours dont elle profitera pleinement.

Et ça tombe on ne peut mieux !

À peine avons-nous quitter le mouillage de la montagne rouge, de grosses masses émergent.

Nos amis les hippopotames nous font le plaisir de leur visite.

 
  

Nous nous dirigeons vers Deer Islands.

  
 

Pirogue "rustique", en feuilles de palmier brutes, ficelées avec des feuilles de rônier.

    
     

Petit souci – il y avait longtemps ! - le moteur chauffe.

Un simple problème de durite mais nous n’en avons pas d’autre.
Heureusement. . . . . . Zorro est arrivé !

Un bout de tuyau, sorti des coffres de Christian qui n'est jamais à court d'idée - tuyau qui nous l’espérons supportera la chaleur - et nous pouvons partir en excursion… à la rame cette fois.

Les hippos, c’est craintif paraît-il !

Et loin de nous l’idée de les perturber et de participer peut-être un jour à leur disparition.

  

  
    


Là. . . notre balade est terminée !

Vous espérez des photos ?

Malgré les rires moqueurs de Christian et Rémy, voici les seules que Maryse et moi - photographes désignés d’office - puissions vous proposer :

Nous :
     
Et ce bel oiseau rouge :

Quant aux hippos, pour les voir . . . on peut dire qu’on les a vus.

Mais ne comptez pas sur des photos.

    

    

Alors que nos amis se laissent dériver devant nous, une masse puissante surgit à quelques mètres de leur annexe, une gerbe d’eau l’accompagnant.

Maryse, postée à l’avant de l’annexe prête à capturer des images qui se seraient avérées inoubliables, disparaît subitement.

Christian démarre aussitôt le moteur – Demi-tour à fond !

Cette brave bête respirait, tout simplement.

Quant à Maryse - dont le joli minois réapparaît enfin – elle en a le souffle coupé.

Nous qui nous trouvons juste derrière eux restons bouches bées.
Nous avons entendu le bruit et vu la gerbe d’eau. Nous n’en croyons pas nos yeux.

Rémy, qui souhaite profiter lui aussi du spectacle, décide de poursuivre, mais Candice et moi le supplions de mettre le moteur en marche.

Derrière nous, de grosses têtes sortent de l’eau pour s’y enfoncer aussitôt.

Avance Rémy ! Je t’en supplie !

Problème : Il y en a devant aussi.

Nos deux embarcations traversent ainsi le bolong – et il nous a semblé long ce bolong ! - au milieu d’une famille d’hippopotames.

Malgré nos protestations, Rémy rase les roseaux espérant en découvrir un dans ces trous qui leur servent de refuge.

Ouf ! Nous sommes sortis. Nous pouvons de nouveau respirer !

Et Maryse et moi pouvons reprendre nos appareils photos en toute sérénité.

Petite halte sur cette jolie plage déserte…quoique !

Depuis la crête, des babouins nous épient.

Plus bas, de petits singes, peut-être des gibbons, nous surveillent tout en batifolant dans un arbre.

Nous rentrons, bien décidés à revenir mouiller ici demain.

Le lendemain. . .

Avant notre départ, de bon matin, les hippopotames traversent entre Vent de Folie  et la berge.

Du haut de notre 15 tonnes, nous les observons beaucoup plus à l’aise !

Nous mouillons devant la plage visitée la veille.

Des singes ont pris possession des lieux.
        

(photos Maryse)

Puis la plage est envahie par les troupeaux de vaches et moutons.

     

Cet endroit est très sauvage et très beau.

La colline où les babouins nous observaient hier est du pur basalte mais ne vaut que par le panorama qu’elle offre.

   
  

La plaine donne envie de planter la tente.

  N’est-ce pas Higgins  ?...!

Les singes se sont enfuis, bien sûr, chassés par les vilains humains que nous sommes.
Mais ils nous ont laissé leurs petites empreintes.

    
     
    
     
(photo Maryse)

Nids de tisserins que l’on trouve très souvent dans les arbres au bord du fleuve.

Merle métallique à longue queue dont le plumage bleu nuit et turquoise est superbe.

 

Ruche creusée à même le tronc.

Nous retrouvons nos pénates avec encore de belles images dans la tête.

Même si certains, hélas, semblent avoir mal supporté la chaleur :
       
Pauvre Gaëtan !!!        

Il est vrai que, question chaleur, nous avons eu très chaud.

Le thermomètre est monté à 50°C et si nous regrettons de quitter ces paysages superbes, nous sommes toutefois soulagés à l’idée de retrouver bientôt une température plus clémente.


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