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Tendaba Camp – Village de Kwinella |
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Rémy choisit aujourd’hui la tranquillité de notre voilier. Tranquillité toute relative car le mouillage s’avèrera très agité et sans sa présence à bord, notre 15 tonnes aurait pu témoigner un excès de zèle au beau Goyave. |
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De mon côté, j’embarque sur le zodiac de Goyave pour visiter les lieux. Nous débarquons devant Tendaba Camp, préférant la plage au ponton agité par les vagues. |
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Le camp, séparé du village par une porte très sérieusement gardée, est très beau. |
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Les amoureux de la chasse, notamment au phacochère, peuvent venir ici exercer leur passion. | |||||||
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Aussitôt les petits se disputent nos mains et ne les quitteront plus. |
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Nous nous arrêtons pour saluer ces femmes assises sur un banc. |
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L’une d’elles met énergiquement son bébé dans les bras de Maryse et, avec un geste de rejet, lui dit de le garder. | |||||||
Comme toutes les villes visitées sur les rives de ce fleuve, à part le joli petit village de Kassang, nous ne trouvons que ciment et tôles rouillées. |
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Le seul bâtiment en état est la
mosquée. |
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Au bout de cette piste, un autre quartier de Kwinella où l’on aperçoit d’autres tôles rouillées. | |||||||
Pour retrouver nos voiliers, nous repassons
la porte du Tendaba Camp. |
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Nous retrouvons l’annexe sur la plage, où nous l’avions laissée.
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Mais Christian est un homme galant et Maryse et moi garderons les pieds propres sur le ponton. | |||||||
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La soirée et la nuit seront difficiles. Nous n’avons plus l’habitude de l’inconfort d’un mouillage où les voiliers sont ainsi secoués par la houle. |
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Nous sommes le jeudi 8 mai. |
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En effet, si nous voulons avancer,
il nous faut absolument partir avec la marée.
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« Nous avançons vers le futur » nous explique Rémy.
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Plus les jours avancent, plus
la marée est haute
tard. Nous devrions donc pouvoir partir chaque jour plus tard. |
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Chéri… quand est-ce qu’on arrive ?… !!! |
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Midi – Le courant est contraire. |
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"Re-départ" : 14 heures, avec la renverse. |
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Nous nous traînons ! | |||||||
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Pendant ce temps, nos amis sur Goyave naviguent sans subir toute la journée le bruit infernal du moteur, toutes voiles déployées, avançant à près de 10 nœuds. |
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Nous atteignons James Island peu avant la nuit alors que nos amis ont eu le temps de visiter l’île. |
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Aussi laisserons-nous partir nos amis devant, le lendemain, pour cette dernière journée de navigation vers Banjul qui pour eux se passera au mieux. |
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Pour nous, au programme : |
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Ce fort en ruine est inscrit depuis 2003
au patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco. Sur un guide anglophone, nous lisons qu’il fut donc la principale
base militaire des anglais. |
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Bon ! Vous avez vu les pierres ?… Alors en route !
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Nous repartons avec le courant, mais toujours le vent plein face, la houle en plus, pour une dernière journée de navigation sur le fleuve Gambie. |
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