L'archipel de Madère 
Cet archipel appartient au Portugal et est composé de 3 grands ensembles d'îles.


(extrait d'un guide)

Ilhas Selvagens
Constituées par 2 groupes d'îles - Selvagem Grande (la plus grande comme son nom l'indique : 2,5 km²) et Selvagem Pequena, Ilhas Selvagens se situent à 155 milles au sud de Madeira sur la route des Canaries (plus près donc des Canaries que de Madère, d'où leur absence sur ce croquis).
Ilhas Desertas

À 10 milles au sud-est de Madeira, ces 3 îles - Ilha Deserta Grande, Ilhéu Bugio et Ilhéu Chao, sont tellement petites que notre guide n'évoque même pas leur superficie.

Nous n'irons pas visiter ces îles. Non parce qu'il n'y a rien ni personne, mais parce que ces 2 ensembles sont en fait des réserves naturelles, interdites d'accès sans autorisation. 1 ou 2 gardiens ainsi qu'un gardien de phare sur Selvagens en sont les seuls occupants.

Ilha de Madeira ou Madeira Grande

que nous visiterons prochainement, nous l'espérons.

Cette île principale de l'archipel mesure 57 km de long sur 22 km de large, pour une superficie de 741 km² . Son point culminant est le Pic Ruivo de Santana à 1860 mètres.

Et

Porto Santo

où nous sommes actuellement.

À 25 milles au nord-est de Madeira, Porto Santo n'est pas bien grande. Elle mesure 11 km de long sur 6 km de large avec une superficie de 41 km².

L'unique ville est Porto Santo (si l'on se réfère aux cartes, elle se nommerait en fait Vila Baleira).
La caractéristique de cette île est l'immense plage de sable blanc, seule plage digne de ce nom sur tout l'archipel puisque celui-ci est d'origine volcanique.

Les guides parlent aussi de la maison présumée de Christoph Colomb sur l'île, "nichée derrière l'église, au bout d'une ruelle étroite". Nous ne vous promettons pas d'y aller!

Jeudi 18 septembre 2006.

Nous venons de passer notre première nuit à Porto Santo.

Souvenez-vous!     

Une "excellentissime" nuit au calme, sans vague, sans gîte, sans veille, sans moteur, sans barre.

Nous craignions la visite d'un responsable du port ou des douanes aux aurores. Même eux nous ont épargnés. "Obrigado!" (merci!)

Il est 10 heures, soit 1 heure de plus qu'à Tanger et 1 heure de moins qu'en France.
C'est volontiers que nous acceptons la proposition de Nelson de prendre une place sur un catway.
Un catway, c'est ceci :

Il y a bien longtemps que nous n'en avions vu. Les catway, flottant sur l'eau, permettent de s'amarrer sans tenir compte de la marée. Seuls les ports de l'Atlantique en sont donc équipés. Pourtant la manœuvre y est bien plus aisée qu'avec les pendilles qu'il faut attraper et tirer à l'autre bout du bateau ou l'ancre à jeter au plus vite avant de foncer sur le quai.

Puisque nous sommes au port, devinez le programme des 1ers jours : Grand nettoyage intérieur et extérieur du bateau et lessive. Il va de soi!

Le beau temps et le vent sec incitent d'ailleurs mes voisines à en faire autant. Les couleurs illuminent le ponton.

Ça vaut bien un grand pavois!
Pour le plus grand bonheur de Candice, nous retrouvons l'équipage de Xiloa et avec lui Laurine.
Surnommées "la blanche et la noire"!
Le programme devient alors des plus routiniers : Dès qu'elles le peuvent, nos "pin-up" se "taillent la malle" pour aller papoter loin de leurs ascendants!
De vrais courants d'air!
Mais ceci uniquement après les heures de cours.

Car l'année scolaire a commencé.

La seconde, c'est du sérieux - enfin, on espère que ce le sera – donc au travail ma grande!

Quelques nouvelles concernant les cours du CNED :
      Grâce à la compréhension de Mme Boisroux que nous remercions très sincèrement, nous avons pu inscrire notre fille en seconde sans attendre la réponse de l'Académie.
Ainsi nous avons pu télécharger ses premiers cours sur Internet. Fort heureusement, car la première partie des cours expédiée voici plus d'une semaine, n'est toujours pas arrivée.

L'inquiétude s'installe. Qu'est-ce que ce sera à l'autre bout de la planète?

Pour les 8 kilos restants (?!), entre les délais (si le paquet arrive) et le coût annoncé (90 €), nous demandons aussitôt l'expédition en France, chez des amies venant nous rendre visite fin octobre à Agadir.

Merci beaucoup les filles!
On met le rosé au frais et, promis, ce sera double ration!

D'autant qu'il nage dans les fonds par 20 cm d'eau de mer… ça devrait l'faire!

. . .

La ville de Porto Santo
Monsieur et Madame Fée du logis ayant ratissé tout le bateau, nous partons à la découverte de la ville de Porto Santo.
Cette ville est des plus charmantes.
La plupart des constructions et aménagements sont récents mais intégrés avec goût. Les façades des anciennes maisons n'en sont que plus jolies.
Après la vie trépidante de Tanger, les petits espaces verts, les jolies places et la charmante église font de Porto Santo un petit havre de paix et donnent envie de s'y poser quelques temps.

Chose rare : Nous pouvons profiter gratuitement de la connexion Internet.

Le centre de la ville dispose d'une zone WIFI.

On peut donc s'installer avec son portable dans une salle prévue à cet effet si l'on souhaite se brancher, ou assis sur un banc, contre un arbre sur la place ou encore au café.

Et au port..."Quoi d'neuf Docteur?"

L'ambiance dans ce petit port est des plus conviviales.
La majorité des équipages étant française, la langue ne présente même pas une barrière. Tout le monde discute sur les pontons, se rend service et vient vous rendre visite. Celui-ci venant emprunter un bout de câble ou demander un conseil, celui-là se souciant de vos travaux en cours, prêt à vous prêter main forte.
Les jeunes enfants se retrouvent sur un voilier ou dans une piscine gonflable installée sur un catway, près des vélos, poussettes, jouets et chaussures.

Depuis Tanger, nous rencontrons enfin d'autres "gens du voyage". Nous savourons la simplicité et la chaleur de ces contacts.
Vendredi 23 septembre.
Le ponton se vide.

     Jusqu'alors, aucune place ne restait vacante bien longtemps. Ces jours-ci, la tempête sévissant sur les Açores, apportant des vents de sud-ouest sur toute l'Europe, a sérieusement ralenti les arrivées.
Par contre les voiliers quittent le port ou le mouillage en direction de Madeira.

    Xiloa nous annonce son départ. Nos filles sont effondrées.
Elles ne veulent pas se quitter et cherchent un moyen de retarder leur séparation, mais si possible en se rapprochant d'une ville plus "vivante".
Il est vrai que Porto Santo n'est pas ce que l'on pourrait appeler, une ville de jeunes!

Une idée germe dans ces deux esprits en fusion: Aller camper à Funchal (sur Madeira).

   Les parents ZEN :
             Heueu… Camper?… Où ça?… A Funchal?… Toutes seules?…Toutes les deux?

   Réfrénant, grâce à cette maîtrise de soi qu'exige le fait d'élever des adolescents, une envie de crier:

Non, mais ça va pas?!!!!!!!!
Il sera finalement décidé que Candice parte sur Xiloa demain, direction Calheta où elle passera une semaine en compagnie de cette famille bien accueillante, avant leur départ pour les Canaries.
Colette et Luc ayant déjà 3 enfants, nous les remercions sincèrement de prendre si gentiment notre fille en "pension"!

Ayant quitté le navire, ma fille me laisse seule avec mes couleurs et mes pinceaux.

Car depuis des années, il est une particularité dans ce port :

     Chaque bateau ayant fait escale à Porto Santo (et je crois qu'il en est de même dans les autres ports de Madère) laisse la trace de son passage en peignant un dessin et surtout en inscrivant le nom de l'embarcation, des équipiers et l'année de l'escale.

Une fresque géante décore ainsi le mur de la digue et commence même à orner les pierres et la rampe d'escalier.

Certains n'hésitant pas à prendre beaucoup de place!

Et ici...

N'y a-t-il pas un nom qui vous dit quelque chose?


Mais oui... là... à droite... Matias et Luis.
C'est Anakena bien sûr, qui est passé par là voici un an.! (cf. départ)

Malgré des dons artistiques, en matière de peinture, tout à fait inexistants sur , nous ne pourrons nous soustraire à cette coutume, puisque nous avons promis à nos amis d'Anakena de laisser notre emprunte juste à côté de la leur.

Heueueueu! Désolée Matias, mais moi qui aime "m'étaler", ça va être juste!


(Accueil du site)