Taroudant  et Palmeraie de Tiout

A bord d'un 4x4 qui s'avèrera un véritable supplice pour le dos, mais propice à la meilleure des ambiances...

...nous nous dirigeons vers

Taroudant, à l'est d'Agadir.

     Sur la route, des élevages de moutons, des chèvres, de grandes serres et au coeur d'un sol aride, des étendues verdoyantes. Ce sont des champs de maïs, le système d'irrigation longeant la route sur des kilomètres.

   l'«Arbre aux chèvres »
     typique du Maroc !!!

 

Nous traversons de petits villages où l'âne est le moyen de transport le plus fréquent.

Les portes ne sont plus en bois mais en fer. Chaque maison, malgré une façade bien dégradée, a son portail personnalisé et coloré.

Nous arrivons dans la jolie ville de Taroudant,
dont les remparts ocres nous ouvrent leur porte.

Contre notre gré, un «aimable» monsieur, probablement très intéressé par les commissions qu'il pourra glaner de-ci, de-là au fil de nos achats, nous propose de nous guider «gratuitement». Il nous emmène visiter la ville et son marché.

Puis, comme par hasard, nous «atterrissons» dans le souk.

. . .  Mais les ventres gargouillent.

La palmeraie de Tiout devrait être l'endroit rêvé pour ce genre de halte.

Les roues de notre 4x4 ont à peine effleuré la piste qu'un guide en vélo nous aborde. Nous tentons en vain de l'éconduire.

Rien à faire...

Il nous suivra, pédalant comme un forcené, le vent s'engouffrant dans sa djellaba rendant plus difficile encore sa «chasse au touriste».

Seule une côte bien raide viendra à bout de ses forces.   S'il savait les fous-rires qu'il déclencha !

Petit arrêt photo et point sur la route à prendre pour entrer dans la palmeraie.

Alors que la visite se fait d'ordinaire à dos d'âne et avec un guide, c'est à bord de notre tout-terrain, hors des sentiers battus, que nous découvrons cette superbe palmeraie.

C'est prêt !... A Table «les filles»!

Petit déguisement, à l'abri des regards, juste pour une photo souvenir et quelques bons fous-rires.

«Eh, toi... oui le stroumpf bleu... qui es-tu?»

«Mais non, pas toi... l'autre!»

«Et toi là bas, j'arrive pas à cadrer la photo...»

«Ah, voilà qui est mieux!»

   «Et la p'tite marocaine qu'on a adoptée...
     ...Elle est pas mimi ?!»

La nuit tombant dès 18 heures, nous poursuivons notre route... ou plutôt notre chemin.

Et quel chemin!

De la terre et de la caillasse à perte de vue...

Ouillouillouille ! A l'arrière, c'est terrible !

Mais le paysage vaut vraiment la peine de supporter cette souffrance.

  Cimetière

Après quelques kilomètres de torture lombaire, nous nous retrouvons dans un petit village magnifique, à Assads.
Nous sommes sous le charme et notre haine pour le chauffeur qui nous fit subir un tel supplice s'évanouit d'un seul coup.

Nous prenons ce beau rond point dans le bon sens (?!)

...et quittons cet endroit paisible, direction Agadir.

Anecdote déplaisante mais toutefois cocasse:

De retour à Agadir, nous invitons toutes l'équipe à prendre l'apéro sur le bateau.

Impossible ?!

Nous sommes refoulés par l'un des policiers filtrant l'accès au port et apprenons, effarés, qu'il nous est interdit de faire monter à bord de notre bateau toute personne marocaine ou française, sans autorisation.

Cet «événement» ne resta pas sans suite, vous vous en doutez!

Nous irons prendre notre verre à l'hôtel, mais lorsque nous rentrons tous les trois, nous nous arrêtons pour «discuter» avec ce cher policier.

Et eux qui aiment discuter, ils furent servis.

Alors que nous étions déjà très énervés et qu'ils tentaient de nous réconcilier avec cet «État policé» à l'extrême, ils eurent le malheur de prononcer la phrase désormais interdite sur Vent de Folie : «C'est pour votre sécurité».

Nous leur avons dit tout ce que nous pensions de ce pays. Entre autre que des gens si gentils ont la malchance d'être dirigés par «un gouvernement de m....!», trouvant dans leur regard et leur sourire, un assentiment ne pouvant que se taire.

Désormais, lorsque nous franchissons cette pseudo frontière, chaque policier nous salue, citant en souriant le nom de «Vent de Folie», y apposant parfois le qualificatif «célèbre», sans que nous ayons à présenter notre laissez-passer.

  Une telle réaction avec la police française nous aurait valu, au minimum, les menottes pour nous calmer.
  Conclusion : Malgré des ordres ineptes, au Maroc même les policiers sont gentils.

Arrivés à l'hôtel, un spectacle est offert aux pensionnaires.

Un «dresseur» de couleuvres, cobras et vipères.
Chic alors!!!

Allez les filles, faites de beaux rêves (?!)

...et cessez donc de vous chamailler !!!

Rendez-vous demain pour la visite de la médina d'Agadir. . .


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