La Sardaigne

Lundi 10 octobre 2005 - 10 h

Nous levons l'ancre direction La Sardegna - 187 milles - Durée prévue 36 à 45 heures.

Un petit pincement au cœur pour nous trois. Nous sommes très heureux d'aller à la rencontre des sardes, mais partir est toujours un peu triste… Il faudra nous y faire…

Fangio, lui, est " zen " !
Cool, la vie d'bateau !
Pas de vent et quand il souffle, c'est plein face.
La navigation se fera quasiment entièrement au moteur, hélas, car très bruyant.
Nous avons du temps, alors, à nous le guide " L'italien tout de suite " (hum !) et le dictionnaire italien.

Nous disons donc : Siamo francesi ! (nous sommes français !), Dov' è la forneria e lo supermercato ? (où est la boulangerie et le supermarché ?), macelleria (la boucherie), l'officio postale (la poste), francobollo (le timbre), Cerco… (je cherche…), zucchero (le sucre), carne (la viande), et surtout : Per favore, gracie, scusi et non capisco ?! (je ne comprends pas ?!).
Voilà, nous en savons assez pour faire nos courses, le reste nous verrons sur place !!!

Candice, qui commençait à bien se débrouiller en espagnol, appréhende un peu les 1ères rencontres. Et moi donc !!!

Mardi 11 octobre : Pour changer, problème moteur. La température monte. Plus d'eau !!!
Ça faisait longtemps !


Pour parfaire le tout, Rémy oublie qu'il doit baisser la tête pour passer la descente…

Merci " Stéri strip " et Bon Anniversaire Rémy ?!!...
Mais on s'en fiche…. On est en Sardaigne.

Il est minuit. Aussi mouillons- nous sans trop savoir ce qu'il y a autour, derrière le Cap Caccia,
dans la Cala del Bollo
.

Hyper calme. Après cette longue traversée (bon, pour moi 2 jours et 1 nuit, c'est long !), une bonne nuit s'annonce !
A notre réveil, nous nous trouvons devant un bel hôtel genre Club Méd pour 3ème âge avec séance de gym devant la plage… nous faisons l'attraction du jour !!!

Notre moteur ayant décidé de laisser en paix…,

Mercredi 12, nous sommes au port d'Alghero, Marina Aquatica.

Petite marina très agréable, les prix peuvent être discutés (et oui, nous sommes en Italie !) et l'on ne paye qu'en partant. Si incroyable pour nous, après les Baléares, que nous pensons avoir mal compris !

…Il est grand temps d'arroser l'anniversaire de notre bien aimé skipper !...
Alghero : La Marina Aquatica et la vieille ville
Le centre ville et le " Lungomare " (" le long de la mer ", le Paseo quoi !)

Les sardes semblent être des gens charmants, accueillants et sympathiques. Nous sommes charmés dès notre arrivée.

Les commerçants nous prennent tous pour des Allemands et Rémy fait ici figure de "géant". Et pour cause, les sardes sont vraiment petits - mais tout ce qui est petit n'est-il pas migon ?!
Les parcmètres sardes lui plaisent beaucoup : de jolies jeunes filles, vêtues de gilets jaune fluo, accueillent les automobilistes pour leur faire acquitter la place de parking….

En vélo, mieux vaut rouler sur les trottoirs. Les sardes conduisent moins vite qu'en Italie ou en Sicile, mais sont quand même toujours pressés. Et surtout, gare aux scooters ! Quant à la ligne continue… " Connais-pas ! "

Après quelques jours de farniente (lessives, courses, internet), nous allons visiter l'intérieur de cette île.

Si cette visite et la cuisine sarde vous intéressent, cliquez sur ce lien...

***

Nous sommes très bien ici mais il nous faut avancer.
Nous aimerions être à Cagliari (sud de l'île) en fin de semaine.

Aussi, Samedi 22 octobre, 11h30, nous quittons Alghero…
Il est 12h30, nous entrons dans le port de…
...Alghero ! ?

Non, non, je n'ai pas fait d'erreur !

Nous avons fait le plein, avons salué tout le monde et sommes sortis du port.
Une alarme s'est alors déclenchée. Le moteur s'est mis à fumer…. Cette fois c'est la pompe à eau !!!
Nous sommes donc bloqués ici dans l'attente d'une réponse du fabriquant, sachant que notre cher moteur est anglais (Thornycroft) et a 25 ans ?!
N'ayant probablement pas grand-chose à vous raconter pendant quelques temps, nous allons nous occuper des pages "Préparatifs" et "Ecole". Alors...

Arrivederci e a dopo ! (Au revoir et à plus tard !)

 . . .

Nous sommes bloqués à Alghero depuis plus d'une semaine. C'est très sympa ici, mais nous commençons tous à nous lasser.
Candice a bien fait des rencontres en se rendant régulièrement au Skate-Parc, mais " bof ! " nous dit-elle. Quant à nous, à part un couple d'anglais, charmant mais parti trop vite, personne sur les bateaux, nous nous sentons un peu seuls.

                                                A l'unanimité, nous voulons donc PARTIR !

Rémy a fait une réparation de fortune sur la pompe du moteur. Nous recevrons la nouvelle pompe dans une semaine à Caglari.
Il a même eu le temps d'installer notre radio et lecteur CD. Nous avons enfin de la musique audible. (l'ancienne produisant plus souvent des krrrrrr !).

A savoir : Les marins sont par nature superstitieux. Afin d'éviter " la poisse ", ils évitent de :
  . prononcer le mot " rabbit " en français,
  . partir un vendredi,
Il y avait même autrefois (sans doute avant que Florence Arthaud ne gagne la route du Rhum, donc pas si vieux que ça !) :
  . les femmes à bord.
Mais ceci est révolu !
?

Aucun de nous n'étant superstitieux, nous en avons souvent ri. Mais avec tous nos ennuis, nous commençons à le devenir.
Donc nous ne prononçons plus le mot L---n et demain nous ne sommes pas vendredi.


Nous pourrons donc partir sereins !

Samedi 29 octobre, 2ème (et dernier nous l'espérons) départ d'Alghero.


Nous surveillons la température de notre cher moteur et l'abreuvons de ses 5 litres d'eau dès qu'il a rejeté les précédents dans les fonds du bateau !!!
Nous profitons du moindre souffle d'Eole pour mettre les voiles et ainsi le soulager.

Tout se passe bien - Mouillage derrière le Capo Mannu, prudemment, les cartes annonçant des roches affleurantes et peu de fond (et elles sont loin de la réalité.)
Même si le vent se lève, la nuit est calme…

… je pensais ne reprendre mon récit qu'à notre arrivée à Caglari, les mouillages sur cette côte offrant peu d'intérêt.
Mais je ne résiste pas à vous narrer ce...

...petit dimanche tranquille.

Rémy commence sa journée par aller mettre un petit coup de WD40 (produit miracle !) sur l'embrayage du pilote automatique qui, hier, s'est mis en grève.
Pas de quoi fouetter un chat ! me direz-vous … sauf que l'accès se trouve dans un coffre, tout au fond de la cabine " amis " soit pour nous le " garage " !!!
Ce qui signifie : Tout vider + Exercice de contorsion !
Bon, je vous l'accorde, après tout ce que nous avons vécu…

C'est bon, ça marche.
Nous mettons de l'eau dans le moteur, vidons celle des fonds. On y va !

Moi à la barre, Rémy à l'avant pour relever l'ancre. Candice profitant de sa 1ère journée de repos (voir "Ecole") est dans sa cabine.
Soudain Vent de Folie se soulève, bascule à gauche, à droite, de nouveau à gauche et s'arrête net, tout ceci avec un bruit d'enfer ! … Et pour cause - nous sommes " plantés " sur un rocher. Le sondeur indique 1m80 sachant que nous touchons à 2 m... Le bruit : c'est notre dérive en acier d'1 tonne 5.

Petit rappel : vous avez probablement oublié, et vous êtes évidemment excusé(e)s, que le relais (contacteur) du treuil de dérive nous avait sournoisement lâchés à Ibiza. En fait il est " mort " !

Par chance Rémy avait effectué un bricolage maison permettant de faire contacter manuellement si besoin.

Dérive relevée - Machine à fond - Arrière Toute - On est sortis!

Merci à notre dérive relevable, à notre homme à tout faire et à notre pauvre vieux moteur qui ne nous a pas lâchés !

Comme je vous le disais, un vrai petit dimanche tranquille !
De vous à moi : Espérons que Rémy n'applique pas la 3ème superstition ?!

A part ça, tout va bien. Du vent, pas vraiment dans le bon sens. On zigzague mais on s'en sort !
Cette fois je vous laisse. Je vais relire " Les Galères de Mr Scoumoune " (récit autobiographique de Jean François Daraud. Je vous le recommande) - Ça va me changer les idées ?!

Lundi 31 - Navrée, aucune péripétie à vous raconter.

Candice a repris ses cours : Si vous pouvez regarder ce film, mettez le volume de votre PC à fond et vous aurez une petite idée de la réalité, sachant qu'elle aime étudier en musique et de préférence, si on l'y autorise, la musique techno:

FILM "Devoirs en musique" (983 ko) - cliquez

Pour changer, je vais laisser le clavier à Rémy. Pas toujours les mêmes qui s'y collent !

A toi mon skipper préféré !

Nous partons cap au 180 (plein sud). La météo annonce du vent de sud-est force 5. Bon ce sera du près, mais avec force 5 on devrait avancer quand même ! Par sécurité je prends un ris et ne sort que la trinquette. Vent de Folie est capable de supporter toute la toile à cette allure mais bon, on n'est pas là pour faire de la régate !
Effectivement pendant une heure nous avons force 5 : tout va bien, nous marchons à 5 nœuds sans gîter. Puis le vent forcit : 6 nœuds au speedo ! Danièle commence à être inquiète mais le bateau marche bien. Mais le vent forcit toujours. Nous avons maintenant un petit force 7 ! Je décide par prudence de prendre le deuxième ris et roule la trinquette au 2/3. Pas de panique, nous sommes sous le vent de la côte et il y a donc peu de mer. Cela dure environ ¾ d'heure puis le ciel s'éclaircit, le vent faiblit, faiblit : nous larguons le ris, déroulons la trinquette, puis le génois. Mais nous n'avançons plus : plus de vent ! Il faut mettre le moteur en marche pour effectuer les derniers milles de l'étape. Vive la méditerranée !

Si vous avez aimé, envoyez vos messages de soutien. Si vous êtes assez nombreux, vous en aurez d'autres !
Bon, une précision quand même.

Lorsqu'il vous dit que "Danièle commence à être inquiète". J'étais VERTE, oui !

Je ne pouvais plus respirer et priais le ciel que le vent tombe ! Même si je l'ai regretté ensuite! Je suis même certaine que s'il a pris un ris, c'était d'avantage pour me " réanimer " que par prudence ! (Candice ajoute "pour ne pas se faire engueuler surtout!").

Mouillage près du port de Buggeru (les rares ports de cette côte étant inaccessibles car ensablés ?!).

Petite baignade et inspection de la coque !
Elle est pas belle la vie !

Au petit matin, nous sommes roulés par la houle, notre Vent de Folie toujours en travers. Nous déguerpissons dès que possible !

Nous passons les 2 jours suivants à
Carloforte sur la petite île de San Pietro
,
au sud-ouest de la Sardaigne.


Anecdote : Nous nous promenons dans les rues de Carloforte. Nous nous arrêtons devant une porte où un gros nœud de satin bleu et blanc est accroché. Une petite carte dit : "Nous sommes les grands parents les plus heureux du monde car après Julia est arrivé Mateo!" - Touchant, non?
J'ai une pensée affectueuse pour Cathy qui elle aussi, vient d'être grand-mère.


3 novembre, 10h
- Enfin 9h mais nous avons décidé de ne pas changer d'heure.
Une manière comme une autre de nous prouver que nous sommes "libres" ?!
Comme le fait très justement remarquer Candice : " Ce n'est pas ça la liberté ".
D'accord, mais c'est un début !

Nous prenons donc le départ pour Cagliari. 2 étapes prévues. 70 milles environ.


1er mouillage près du port de Teulada.

On roule pas mal… 4h du mat, nous sommes réveillés en sursaut.

Notre mouillage a lâché.

Nous sommes tout près de la côte. La quille touche et cogne sans arrêt (heureusement c'est du sable). Démarrage du moteur - Remontée de la dérive - Le moteur chauffe, nous l'arrêtons et lâchons l'ancre au plus vite.
Le mouillage ne tient pas. … On remet de l'eau dans le moteur en priant pour qu'il tienne le coup…


5 heures : On part !


La mer est agitée, le vent assez fort mais plein face (nous avons a fait sud-est, est, puis nord-est, le vent a toujours été de face- pas de bol !)… Nous mettons les voiles malgré tout, problème moteur oblige!

Horrible !

Cette journée mériterait un petit récit, mais craignant que cela ne devienne, pour nos chers lecteurs, un peu lassant (pas autant que pour nous!)… … voici juste un bref récapitulatif :

- Le guindeau (permettant de remonter la chaîne d'ancre) s'est coincé. La chaîne, remontée à la main, est sur le pont.
- La BLU (radio marine) ayant subi un court circuit, ne fonctionne plus,
- Le câble de la dérive s'est enroulé à l'envers - Oui, oui, à l'envers !?! (la dérive s'étant relevée seule lorsque l'on touchait, le câble a dû se détendre et s'enrouler comme il l'entendait!)
- Le bout (ceux qui n'ont pas encore lu mon cher lexique peuvent s'y mettre!) supportant l'annexe a cassé,
- Vent de Folie est tellement secoué que nous avons failli perdre le réservoir d'eau souple posé sur le pont qui a glissé et, dans le carré, tout s'est renversé.
- Le moteur, redémarré, a chauffé de nouveau (enfin, la pompe - la température est montée à 110°C). Heureusement, après quelque temps de repos et un petit "rafraîchissement", il accepte de démarrer à nouveau.
- Le câble de la barre à roue fait un bruit "étrange", comme s'il se coinçait de temps en temps (encore un "truc" à vérifier)…

Il est environ 16 heures. Nous sommes à Cagliari, Marina Sant'Elmo.

Petit état des lieux en arrivant :

- Une des fargues avant (tasseaux de bois entourant le pont du bateau) a cassé net,
- La planche de la delphinière (installée à l'étrave du bateau) a disparu (probablement "éjectée" par l'ancre qui tapait),
- Lorsqu'on allume la jauge carburant, la dérive se met en marche (?!),
- Le gaz oil fuit de nouveau,

Et

- Notre pompe-moteur n'est pas arrivée…


Quant à nous, nous sommes Crevés !... Bref, TOUT VA BIEN !!!

Même le vélo s'y met :
Alors que Rémy part à la recherche d'un magasin de fournitures marines, la selle casse ! (En d'autres circonstances, ç'aurait pu être drôle…)

… Quand je pense que, dans vos mails, vous souhaitiez tous que, désormais, tout irait mieux pour nous!!!

Lundi 7 novembre, la pompe arrive.

Notre homme à tout faire reprend ses exercices de contorsions…

… Il n'y a pas grand-chose à faire ici. Cagliari est une grande ville, le port est excentré, pas de bus à proximité et le vélo y est un art dangereux !

Samedi 12, nous allons prendre une bouffée de pollution:

Un petit retour à la civilisation et un peu d'exercice ne pouvant nuire, nous traversons toute la ville en vélo pour rejoindre Auchan et sa galerie marchande.


Journée sympa (même si tout est horriblement cher surtout les "fringues") :


Boutiques, bricolage, pique-nique et petite frayeur - Candice a failli passer sous un scooter…

…. Nous sommes mardi 14 octobre, toujours à Cagliari (hélas!).
La météo n'étant pas du tout favorable à une traversée vers la Sicile.
Explication de notre skipper :

Nous devons faire cap au sud-est pour aller en Sicile. Or la météo annonce du vent de… sud-est force 5, puis 6, puis 7 ! Impossible de partir. Pour les jours suivants le vent se décide enfin à virer à l'ouest et au nord-ouest mais force 6 avec une mer forte. Humm…voyons si ça veut se calmer un peu.
En équipage réduit il faut savoir prendre son temps, surtout pour une traversée de 2 jours.

Note : Pour celles et ceux que ceci passionnerait mais qui seraient, comme moi, quasi "analphabètes" quant à l'orientation des vents, voici quelques explications :

Lorsque l'on parle d'un vent du sud il vient du sud et souffle en direction du nord. Un vent de sud-est, vient du sud-est et souffle vers le nord-ouest.
Et pendant que je m'évertue à m'y retrouver… Rémy est en train de m'embrouiller l'esprit en m'expliquant que pour les courants c'est l'inverse (un courant de sud va vers le sud)…
Bon, il suffit pour aujourd'hui !
Et les connaisseurs sont priés de retenir leurs remarques désobligeantes!

… Nous sommes donc bloqués au minimum jusqu'à vendredi, si le Mistral (vent de nord, nord-ouest) se décide à venir nous donner un coup de main, pardon, un coup de vent !

Chacun de nous tente d'occuper ses journées :
       Candice avance ses cours et écoute de la musique (il parait que ça s'appelle comme ça!),
       Moi, je me lance dans la fabrication du pain (1er essai réussi!)
       Rémy : Après l'effort le réconfort… (Heu! Pour lui seulement) …

Qu'est-ce qui faut pas faire...
Beurk !!!
… Il déguste un fromage Sarde vieux de quelques jours !!!

Anecdote : Candice et moi avons "relégué" le dit fromage dans l'atelier et envisageons d'en faire autant avec notre cher skipper afin qu'il nous épargne ces fins de repas EPOUVENTABLES!
Une petite pensée pour Domi, qui partagerait avec bonheur ce mets si "délicat"(?)!

... Jeudi 17 - De mieux en mieux : Nous essuyons un force 7, au port heureusement.
Le départ est encore reporté.
Samedi 19 novembre, 10h30 (9h30 pour les travailleurs !!!), nous partons enfin.

Durée prévue 36 heures - T° 14°C - Il fait frais mais beau
Météo annoncée : Vent de Nord, Force 5 puis 4 (tout à fait correct)…….

Mais………..

"Nous faisons la traversée Sardaigne - Sicile par force 7 avec une mer agitée à forte, à la moyenne de 5,5 nœuds avec grand voile à un ris et trinquette.
Comme souvent la météo en méditerranée a mal estimé l'évolution du temps et la dépression qui devait s'éloigner en permettant au vent de faiblir s'est attardée sur nous. Pourtant 4 sources différentes concordaient: nous avions un bon créneau à saisir avant que le vent ne revienne à l'est (donc contraire). Et bien les 4 se sont trompées! Et c'est ainsi que nous bravons le mauvais temps hivernal contre notre gré."

C'était l'intervention tant attendue de notre skipper préféré que nous aurons le plaisir de retrouver prochainement sur nos ondes !

En effet, jusqu'au Cap Carbonara, tout va bien. (Et oui, comme le fait remarquer Rémy : "Ici même les caps ont des noms de pâte, à moins que ce ne soit l'inverse!")
Nous naviguons 4 heures sous le soleil. Je démarre même la fabrication du pain tant attendu par l'équipage (si ça vous intéresse cf."Recette du pain").

Humm......

Et après…. Et bien après, nous changeons de musique!

Nous troquons les shorts et tee-shirt contre polaires (3 couches pour moi), parka, pantalon de pluie, gants et bonnets et étrennons gilets de sauvetage et harnais.

Brrr...ça pèle...
... Et là encore, nous avions le sourire …
Nous prenons paquet de mer sur paquet de mer. Candice découvre le "mal de mer". Moi, je connaissais déjà. Impossible de tenir à l'intérieur et Rémy veille durant toute la traversée !!!
Bref, vivement l'arrivée!

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