Kelibia |
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Samedi
18 février
16 heures, nous sommes tous ravis de mettre enfin le pied sur le sol africain. Candice, depuis toujours très attirée par la civilisation arabe, retrouve son sourire et ne contient plus son excitation. Nous entrons dans le joli port de pêche de Kelibia où Habib nous accueille. |
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Une heure plus tard, il nous a déjà :
Nous avions en effet évoqué rapidement les divers travaux que nous aurions à faire notamment notre cher moteur d'annexe à réparer (vous savez, celui qui nous a lâché depuis bien longtemps après nous avoir causé tant d'ennuis et sur lequel personne jusqu'alors n'a bien voulu se pencher alors que seul un gros boulon complètement grippé empêche de changer la turbine!). Et bien ici: "Pas
di problème. Ti me dis quand tu veux que ji serai là et
ji serai là. Ji dégrippe et j'i amène li moteur à
un copain que c'est son travail di changer le turbine!" Ce
port nous plait bien. Le port dispose d'une énorme grue, de nombreux bateaux sont d'ailleurs en chantier à sec et il semble qu'ici, tout soit possible.
C'est donc à Kelibia que nous referons une beauté à notre pauvre Vent de Folie et ce sans plus attendre car il en a bien besoin! |
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Au programme :
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Seul
nous manque le courage devant cette masse de travail mais il faudra bien
le trouver! |
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Mercredi
22, alors
qu'on nous annonçait 15 jours d'attente, le grutier vient nous
chercher. Un peu trop vite à notre goût mais c'est la saison des carénages des bateaux de pêche. |
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Et
le résultat est magnifique ! |
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Il y a une place disponible, nous devons en profiter puis nous aurons 8 jours pas un de plus! Il nous faut juste trouver les poutres pour le poser. Et pour cela aucune
autre solution que de payer (ici tout se paie!) le "responsable"
(?!) qui s'en occupe. |
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Midi
Ouf!
Sous nos regards inquiets et sous la vigilance et les "coups de gueule" du grutier très compétent, lui, Vent de Folie est posé. |
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Immédiatement
une foule entoure le bateau, l'un prenant un racloir pour "attaquer"
les coquillages ayant élu domicile sur la coque, l'autre le Karcher
.
Rémy descend:
Seul Habib sera autorisé à nous aider mais pour l'instant il s'avère invisible. Ce dernier nous ayant
assuré que nous pourrions disposer d'eau et de courant, nous cherchons
où nous brancher. Commence alors la "prise de tête".
Rémy commence à s'énerver. Il parcourt toute la zone, ses rouleaux de fil à la main, entre chez les gardes nationaux... 2 heures et 100 mètres de rallonge électrique plus tard, nous sommes enfin branchés et lorsque les ouvriers découvrent notre rouleau de scotch isolant, ils ne peuvent plus s'en passer! Tenue de combat, les travaux peuvent commencer. Je ne vous décrirais
pas combien l'on a poncé, gratté, frotté, passé
de couches d'anti-rouille, de mastic, de peinture... les photos parlent
d'elles mêmes, puis vous découvrirez, comme nous, le résultat! |
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Je me
contenterai de quelques anecdotes très significatives :
Rémy devra même par la suite ébarber lui-même les plaques d'acier et nettoyer les soudures.
La comparaison est excellente mais il aurait pu ajouter "les couverts"! Grâce à ce cher et indispensable (quoique susceptible et fier) Habib qui fait l'intermédiaire, nous trouvons la plaque et les baguettes. Le soudeur qui nous est envoyé est "nul", l'outillage est rudimentaire. Le compteur saute dès le 1er branchement et lorsqu'il souhaite
nous emprunter notre ponceuse, c'est Rémy qui cette fois disjoncte. Quant à Habib,
il vient épisodiquement et n'en fait qu'à sa tête
et comme sa tête lui commande de ne pas faire grand-chose
! |
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Il adore également notre peinture anti-rouille (orange). Alors que nous sommes en cours de ponçage (à la main, nous!), si nous avons le malheur de quitter notre "poste", sans même se soucier si la rouille a été traitée ou non, il se précipite avec son pinceau. Le pont du bateau semble avoir attraper la rougeole. Après quelques jours, voyant la quantité de travail que nous "abattons" Rémy et moi, il nous proposera même de lui payer un forfait pour la fin des travaux plutôt qu'un salaire journalier. Pendant ce temps,
Candice étudie seule une partie de la journée et s'échappe
ensuite retrouver ses amis (déjà nombreux), crayon et papiers
plein les poches : elle a décidé d'apprendre l'arabe. Elle profite allègrement de l'occupation de ses parents mais sous surveillance. |
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Ici,
les policiers ne plaisantent pas avec les filles (une gifle donnée
à une fille coûte pas moins de 8 ans de prison), surtout
étrangères et plus encore mineures. |
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Et
tout Kelibia sait que notre fille n'a que 14 ans?! Nous sommes donc tout à fait rassurés. |
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A
ce propos, la Tunisie semble avoir beaucoup évolué. La
mode est la même qu'en France et les jeunes, même les filles,
sortent et se retrouvent entre amis. Seuls les bars sont rarement fréquentés par les femmes. |
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Dimanche 26, l'antifouling (peinture de la partie immergée) et le ponçage extérieur sont terminés, nous commençons la peinture de la coque. |
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Après
quelques jours de travail acharné, il semble que nous ayons gagné
la sympathie de nos voisins de chantier. Alors qu'ils me lançaient des regards suspects sans faire un signe de tête pour dire bonjour, ils me saluent désormais très courtoisement. Certains (ceux qui ne passent pas la journée les bras croisés à regarder les autres travailler) viennent même parfois m'aider à pousser et tirer l'énorme "machin" en tôle rouillée qui me sert d'échafaudage! |
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Comme la plupart
d'entre eux connaît très peu le français, à
ceux qui demandent ce que signifie le nom de notre bateau, nous tentons
de traduire :
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Plus sérieusement, savez-vous que nous avons des centaines de mots d'origine arabe dont : algèbre
(al-jabr), chiffre (sifr = zéro),
alcool (alkuhul), sucre (sukkar), alchimie (al-kîmyâ),
amiral (amiru-l-bahr "prince de la mer"), coton (kutn),
mohair (mahîr). |
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Mais
revenons à
nos moutons (et ici certains les promènent en laisse. Nous n'avions pas l'appareil photo ce jour là. Dommage!). |
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Un
jour donc, l'adorable et généreux Hisham, aussi vaillant
que petit (je l'ai rebaptisé
Charlie Chaplin!) et méritant sa réputation de travailler
comme 10 hommes à lui seul, me rejoindra sous le bateau. Me prenant le rouleau des mains il terminera de peindre à ma place la moitié de la coque en 10 minutes! |
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Comment
trouvez-vous le bleu tunisien? Moins salissant nous l'espérons! |
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Il
nous offrira ensuite, régulièrement, des sardines. Imaginez ma joie! Nous serons aussi
invités à manger un couscous chez un capitaine de chalutier:
"Je vous observe travailler tous les jours et vous ressemblez beaucoup
à ma mère"
(Charmant
il doit avoir dans
les 55 - 60 ans!!!)
et je vous porte une haute admiration".
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L'idée d'un bon couscous maison après les travaux nous ravit! Après ce grand toilettage,... |
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... notre est méconnaissable. Il fait l'admiration de tous les passants. Nous sommes très fiers. Bon, le nom je vous l'accorde est un peu grand. Comme dit Rémy :"ça fait un peu mégalo". Un "spécialiste" sur la zone technique, un peu gâteux mais très gentil, m'ayant proposé "un bon prix Midame, très très bon prix!" et mes bras étant quelque peu ankylosés, je me suis laissée tentée. Le test était qu'il reproduise tout d'abord le style que nous souhaitions
sur un carton. L'ombre des lettres (qu'on ne distingue pas sur la photo car le jour de la mise à l'eau, il faisait très beau comme par hasard!) est même une agréable surprise. Topons-là! Nous avons juste oublié de le surveiller quelques instants. Les tunisiens n'en faisant toujours qu'à leur tête (Habib n'étant pas une exception), nous aurions pu nous retrouver avec une inscription de 12 mètres de long. Nous l'avons échappé belle! |
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Mais
c'est pas mal quand même, non? |
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Vendredi 3 mars - Remise à l'eau : Nous n'avons pas encore terminé, nous devons encore peindre le pont. Mais ce sera sur l'eau. 8 heures, la grue arrive, le café attendra Le bateau est levé, nous descendons la dérive. Nous avons ½ heure pour en gratter les coquillages, changer les anodes (pièces de zinc évitant la corrosion) et passer l'antifouling. Nos voisins (Hisham et son collègue) viennent aussitôt nous y aider, encouragés par leur patron qui lui, comme chaque jour, garde les mains dans les poches (en Tunisie le travail des patrons consiste uniquement à surveiller les employés - c'est tout. Je n'ai pu m'empêcher, un jour, d'ironiser en le mettant en garde de ne pas trop user ses poches. Il a beaucoup d'humour puisqu'il ne m'en a pas tenu rigueur mais il est surtout très gentil) |
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Et
cette aide précieuse nous a beaucoup touchés |
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retourne
sur les flots : |
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Quant à moi, je vais enfin prendre ma "fameuse" douche. Hisham m'emmène en fait chez sa sur Raoudha et ses 4 enfants dont Lilia, 19 ans, passionnée par la France et s'exprimant dans un excellent français. On me souhaite la bienvenue. Je suis alors traitée comme une princesse. On me fait couler un bain chaud, sur fond de musique française
"afin que je me sente chez moi!". Après ce bon décrassage, on me fait asseoir sur le matelas du salon, me couvrant les jambes d'une couverture pour que je n'aie pas froid et l'on m'offre un café. Mais cela ne suffisant pas, je suis invitée à partager un excellent couscous (dont la semoule elle-même, trop chère dans le commerce, est fabriquée à la maison), du jus de fruit maison, un thé avec des cacahuètes grillées Je n'ai pas roté allègrement comme la coutume m'y eut autorisée, mais le cur y était! Le
frère,
la maman et la tante d'Hisham et Raoudha, ne cachant pas leur curiosité
de faire la connaissance de la française, arrivent. |
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Les
Kaak sont fabriqués
de manière traditionnelle, en famille, spécialement pour
le Ramadan. |
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Les 2 garçons
de Raoudha cèdent la place à leurs 2 aïeules et nous
nous retrouvons entre femmes. Mon seul regret est de ne pas avoir osé emporter mon appareil photo. Elles auraient été ravies. Lorsque la voiture revient me chercher, elles ne me laissent pas partir. Je reste alors encore une partie de l'après midi avant de les quitter (Hisham revenant me prendre en taxi), le sac plein de petits cadeaux, du couscous et de la "Meloukhia" (sauce verte préparée à base de plantes accompagnant le mouton, le buf ou la poule) pour ma famille et avec la promesse de recevoir, dans une semaine, un magnifique pull en "diamsi*" (laine fine et très soyeuse) que Raoudha a commencé pour Lilia et qu'elle terminera pour moi. (* l'orthographe de ces mots arabes ne correspondant pas forcément à la transcription conventionnelle.) Lilia m'apprend également à connaître un peu mieux son pays. Par
exemple qu'il est interdit aux jeunes filles de porter le voile (certaines
se coiffent uniquement du foulard), notamment dans les écoles (tiens, tiens! Ça
me rappelle quelque chose!), ceci étant juste toléré
pour les anciennes. Lundi elles m'emmènent
au souk et je suis bien entendu conviée à revenir quand
je le souhaite. Durant ces quelques
heures, il m'a semblé être une fille de la famille revenant
à la maison après des années d'absence. Comment des gens qui ne me connaissent pas peuvent-ils m'avoir reçue avec tant de générosité, de sincérité et de joie ? |
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L'hospitalité arabe est en fait légendaire. Chez les bédouins elle était même un devoir sacré. Lorsqu'on
recevait quelqu'un, on lui offrait le gîte et le couvert
et éventuellement sécurité contre des poursuivants
éventuels. C'est seulement au 3ème jour qu'on lui demandait
son nom et les raisons de sa venue. La formule rituelle est "ahlaN wa-sahlan" (tu as trouvé une parenté et tu es accueilli dans la plaine - hors du danger de la montagne), il s'agissait là d'un "contrat sur l'honneur". Cette hospitalité
répondait sans doute aux besoins de la vie dans le désert.
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J'irai,
quelques jours plus tard, chez Fafa, la maman de cette grande famille.
. . .
. . qui m'apprendra
à cuisiner la Meloukhia,
le Kefta (andouille
aux légumes, épices et parfois viande). Chacune des surs
et belles-surs souhaitera me recevoir chez elle (dans le même
quartier) et chaque jour l'accueil sera le même. Je ferai la connaissance
de toute cette nombreuse et merveilleuse famille
Je suis de plus en plus intriguée quant aux raisons de cet accueil. Lorsque
je lui demande pourquoi elles sont si généreuses
avec moi : (montrant sa sur près de moi) "elle est
ma sur et toi t'es ma sur. Maman deux filles, toi troisième!" Mais
pendant que je passe mon temps à prendre le thé et papoter,
Tout d'abord, nous sommes totalement déconcertés. Le lendemain de la mise à l'eau, alors que nous avons passé soigneusement 3 couches de bleu, à chaque emplacement où frottent les défenses, la coque est déjà blanche. Que se passe-t-il? Avons-nous fait tout ce travail pour rien?! Habib pense que la cause est l'humidité. Rémy se demande si le problème ne vient pas d'un ponçage insuffisant (?!) Si l'un d'entre vous a une explication, elle sera la bienvenue! Pour cette fois il est trop tard mais nous savons déjà que nous devrons recommencer bientôt, nous comptons donc sur vous ! Quant à travailler sur le pont il n'en est pas question ces jours-ci.
A Kelibia chacun prend facilement le taxi pour aller du village au centre ville. A 400 millimes (26 centimes d'euros) par personne le trajet on ne saurait s'en priver. Encore faut-il le savoir par avance car ils demandent 2 Dinars aux touristes . Toujours les fameux pigeons! Mais à Tunis c'est bien plus cher. De
plus, dès notre arrivée, nous sommes
harcelés par tous les chauffeurs désireux de nous faire
visiter Carthage et Sidi Bou Saïd
avec ce temps?! Nous pénétrons
dans les petites rues de la ville afin de trouver un de ces "boui-boui"
où l'on peut déguster les excellents sandwiches tunisiens
(avec des mélanges de légumes, sauce tomate, épices
)
et les briques que nous adorons (feuilles de pâte croustillante
farcies de thon, persil et uf mollet). La cuisine et la pâtisserie tunisienne étant un régal, nous allons prendre 15 kilos!!! Bien sûr dans
ces petites "boutiques" il ne faut pas s'attarder sur l'hygiène.
C'est un mot qu'ils semblent ignorer, quant aux contrôles sanitaires
??!".
Nous tentons ensuite de trouver un bus pour le centre Carrefour. Tous, même au bureau d'informations touristiques, nous disent qu'il
n'y a pas de bus. Il faut prendre le taxi. Nous rentrons frigorifiés
et exténués, les sacs pleins mais hélas sans les
livres de lecture que nous étions principalement venus chercher,
notre bibliothèque étant déjà épuisée.
Après quelques minutes d'angoisse, nous apprenons qu'elle est invitée
à dîner chez ses amis où elle a encore passé
l'après midi, adoptée depuis quelques jours par les 6 enfants
de 14 à 21 ans et la maman qui, tous, l'adorent et ne veulent plus
nous la rendre. Bon. Et ces travaux, ils sont terminés oui ou non ? Et bien non!
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