Passant obligatoirement par Kairouan,
la visite de sa grande Mosquée s'impose. . . Et bien, nous ne la visiterons pas. Les amis avec lesquels nous voyageons refusant, à raison, l'arnaque qu'on nous impose déjà. Un tarif unique pour visiter TOUS les monuments et musées divers de la ville. Nous nous contenterons donc de la Mosquée vue de l'extérieur. |
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Après une longue ballade dans les petites rues de la ville, une pause déjeuner s'impose déjà. | |
Gavés de Tajine, de thon et d'un gâteau "maison", nous allons admirer les ruines romaines de Sbeïtla. | |
Arc de triomphe de Dioclétien. | |
Baignoire des thermes aux mosaïques très
bien conservées. |
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Le Forum et ses 3 Temples : |
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Le Théâtre : |
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2 déesses devant les Thermes !?! | |
Les Grands Thermes dont le sol constitué de mosaïques est magnifique. | |
Nous poursuivons
notre descente vers l'ouest, traversant des paysages superbes. La montagne
ressemble à
des dunes noires, sculptées par le vent. |
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Après l'attaque infructueuse de ce convoi !!! . . . Une première halte où m'attend une surprise, | |
Nous nous dirigeons vers la frontière algérienne où se trouve Midès, le "Far West" tunisien, | |
et sa célèbre et splendide oasis: |
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Et comme les tunisiens aiment vous dire : Où aller - Où vous placer - Que faire - Quoi voir, ... | |
... nous y allons...
A l'endroit indiqué,
il y avait même une marque noire au sol. Ce n'était pas pour
s'entraîner au lancé de poids mais bien pour prendre la photo
! ... Sauf que de l'endroit indiqué, on ne voyait rien ou pas grand
chose! Par contre en face, la vue sur les gorges est à vous couper le souffle : |
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"Ah, non! Là, ce sont mes 2 amours !" | |
Lorsque,
hypnotisés, nous parvenons
à quitter ce site, c'est pour découvrir Tamerza. Ce
vieux village abandonné ressemble à un grand château
de sable. |
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Ces anciennes
maisons faites de pierre et de torchis ne pouvaient résister à plus de 8 jours
de pluies diluviennes. En 1969, l'oued est monté durant 3 semaines.
De telles inondations ont été fatales à ce village
et ont même fait quelques victimes. Les habitants vivent maintenant dans le nouveau village (à droite) au cur d'une immense palmeraie appartenant à quelques riches propriétaires dont ils dépendent totalement. Seuls subsistent, au cur de ces ruines, la Mosquée où se rendent toujours les villageois et le Marabout (dernière demeure de ce que les tunisiens nomment les "bienfaiteurs", sages pratiquant le jeûne et la méditation). |
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A Tamerza, on peut admirer la "petite cascade"
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Et la "grande cascade" : |
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Celle-ci
est la plus importante de la région. Mais Rémy et moi sommes un peu déçus par l'affluence. Boutiques et touristes envahissent ce site qu'il y a 15 ans, nous avions connu inexploité et offrant donc plus de charme. |
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Ceci dit, nous faisons comme les autres,
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Il est pas beau mon bédouin ? | |
Sur la route de Tamerza à
Chebika, la vue sur le désert devient prenante. La route escarpée
des canyons se faufile entre les montagnes. On se croirait en plein western. |
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mais où est donc passé mon cheval ? | |
Chebika est
une petite oasis dans une gorge encaissée. Aucun touriste en vue et dernière
opportunité de déjeuner à l'ombre avant le désert
- Eau courante pour la vaisselle. |
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Tozeur, dernière ville avant le Chott. | |
L'architecture
de cette ville est superbe avec ces façades plaquées de
petites briques ocre faites de sable et d'argile. Et comme dans chaque ville, la mule et sa carriole sont prioritaires! |
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Allez, en route pour le désert avec la traversée du Chott El Djerid. | |
Une centaine
de kilomètres
de cette dépression salée. L'eau ruisselle de chaque côté
de la route, offrant des nuances de bleu et de rose nacrés dont aucune
photo ne peut révéler la beauté. |
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Les effets
combinés du soleil,
du sel et de l'il favorisent les mirages. On peut voir au loin une
oasis ou encore la mer, un bateau sur la ligne d'horizon
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Arrêt "pipi" obligatoire, ... | |
... ne serait-ce que
pour vérifier si
l'état de propreté est le même qu'ailleurs. Ni mieux,
... ni pire (c'est impossible)! Traversée de l'oasis de Kebili avant d'atteindre Douz, carrefour entre oasis et désert. |
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Douz : Une légende (vraie ?)
raconte que le nom de ce village viendrait du 12ème bataillon français
arrivé ici à la fin du siècle dernier. Les habitants
s'appellent d'ailleurs les M'Razigiens (et non les Douziens), de la tribu
nomade des M'Razigs. Et là, la ballade à dos de dromadaire s'impose. On n'a
quand même pas fait toute cette route pour rien!!! |
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Bon, vous avez raison, on ne sait pas qui est qui
(on n'a pas fait exprès, c'est promis !). Mais ayant subi un bon vent de sable, le chèche et les lunettes étaient indispensables. Vous avez donc, à gauche, la maman, à droite, sa fille ! |
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A chacun sa bête, aux dimensions proportionnelles à celles
du "cavalier". |
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Mais c'est quand même ainsi qu'on les préfère
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Nous quittons le désert, direction l'est et entrons en pays Berbère. Tamezret, village berbère : |
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Ce paysage
s'offre à nous
avec une telle majesté que l'on oublierait presque combien il doit
être difficile de vivre dans une région si aride pour ce peuple
encore nomade pour une grande part. |
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Deuxième halte dans un vrai "faux" troglodyte, | |
Toujane : |
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"Kilim", tapis tissés par les femmes berbères. | |
Rémy nous fait découvrir Ksar Hallouf,
non signalé dans le guide du "Roublard"
(dixit Samir aux Kerkennah). Splendide et astucieux. |
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Un Ksar est
un village fortifié sur un sommet. Les maisons disposées en cercle, ouvertes
sur une place centrale à l'accès unique, les habitants ne
pouvaient craindre ainsi aucune invasion arabe. Et voici les vrais troglodytes, et non ceux, tout neufs, vers lesquels tentent de vous conduire de nombreux guides, construits pour le plaisir des touristes et surtout des agents touristiques. |
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Tout filon est bon à exploiter ! |
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Afin de mieux vous rendre compte, je vous propose
quelques photos, mais, je vous rassure, elles ne sont pas de nous : |
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Revenons aux choses sérieuses. |
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Tout au long
de cette route, nous avons pu observer une multitude de "trous" dans
les montagnes (voir dans la galerie) devant lesquels,
parfois, une femme secouait un tapis, rentrant précipitamment
lors de notre passage. |
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Certains
Berbères se sont
vu offrir un logement. Délogés de leur troglodyte, ils devenaient
plus facilement "contrôlables". Pourtant, nombre d'entre
eux sont repartis vivre dans ces maisons qui s'accrochent à la colline
et dont on ne discerne que les entrées. |
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En passant par Guermessa, | |
Nous arrivons à Douiret, village troglodyte déserté à l'aspect fantomatique et merveilleux. | |
On peut se promener dans les ruines qui offrent un très beau panorama sur la plaine et la montagne. | |
Dans les
rues de ces villages, nous croisons régulièrement des femmes portant le magnifique
costume berbère d'un rouge lumineux, de gros bijoux d'argent accrochés
au chemisier. Ces femmes sont souvent très belles et j'aurais aimé
les prendre en photo mais je n'ai pas osé, craignant les blesser. En effet dans leur croyance, les prendre en photo leur volerait leur âme. Voici donc tout ce que je puis vous proposer. |
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Notre voyage
en pays berbère
se termine par Médenine où se trouvent, en pleine ville,
les "ghorfa", greniers où les berbères entreposaient
leurs récoltes. |
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Sur cette
dernière photo,
voyez-vous un damier ? - Non ? - Pourtant ces messieurs jouent aux dames
sur le sable
avec des cailloux
et à une vitesse
surprenante! |
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Hélas le temps passe trop
vite. Nous devons entamer notre remontée et quitter ces paysages
magnifiques. Sur la route, pas un chat, mais des dromadaires et des stations services ?! Ce carburant provenant d'Algérie et de Libye, la vente semble autorisée puisque ces "stations" se succèdent à quelques centaines de mètres les unes des autres. |
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Sur la route en direction de
Sfax, malgré de gigantesques oliveraies longeant la route et
la richesse de cette région industrielle (raffineries et hydrocarbures),
la population semble toujours très pauvre. La richesse étant
probablement l'apanage d'une minorité d'entre eux. Au fil de ce voyage, nous sommes frappés par la jeunesse
de la population. Dans chaque ville, les jeunes sortant des écoles
envahissent les rues. Les petits en blouse rose ou bleu, les collègiennes
en bleu marine (aucune tenue imposée aux ados du sexe fort?!).
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Maintenant,
nous vous emmenons aux îles
Kerkennah. Venez, la traversée en bac n'est pas longue . . . |
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