Levés
dès l'aurore, il est 8 heures lorsque nous découvrons ces îles
encore épargnées par le tourisme. |
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Les Kerkennah se composent d'une quinzaine d'îles. Les 2 îles
que nous visitons sont les principales et les seules habitées: Ile
Gharbi (l'ouest) et Ile Chergui (l'est). Elles sont toute
proches et reliées par une route. |
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"Felouques" |
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Dans les
courses réunissant
des barques catalanes, mallorquines et kerkenniennes, ces dernières
arrivent toujours en tête, ces pêcheurs étant de "fameux"
marins. |
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Gargoulettes. |
Bateau de pêche |
Alors que les gargoulettes
sont au fond de l'eau, le poulpe vient s'y endormir. Au petit matin, à bord de ces
petits bateaux, il suffit de remonter, à la force des bras, quelques
3000 gargoulettes reliées entre elles. Mon coup de cur est pour El Ataïa au nord de l'île
où nous déjeunons. Une des spécialités culinaires
des kerkenniens étant bien évidemment le poulpe, nous nous
régalons de leur cuisine et de leur gentillesse. |
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Après nous avoir demandé
de payer ce que nous voulions si nous avions bien mangé, le cuisinier
prépare les "chicha" (narguilés): |
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Puis Samir, un " pêcheur analphabète
" comme il aime à le prétendre avec un sourire immuable
sous son grand chapeau de paille, nous offre un café maure et s'installe
à notre table. Après maintes citations philosophiques dans un français parfait, il nous explique avec passion son île et sa culture et nous offre finalement une ballade en felouque, pour notre plus grand bonheur. |
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Une journée dans un tel
paradis, c'est bien peu. Heureusement notre mécène nous enseigna
bien des choses. Les kerkenniens sont un peuple métissé de pêcheurs venus d'Italie, d'Espagne, Ils sont d'une gentillesse hors du commun, venant à votre rencontre, pressés de vous raconter leur histoire, peu intéressés par votre argent contrairement au continent, mais bien plus par votre vie personnelle. Epargnées par le tourisme, ces îles demeurent sauvages et leur population vraie. Nous pensions venir passer quelques temps au mouillage mais n'en avions
pas le temps. Alors que nous découvrons, trop rapidement, cet
endroit merveilleux, nous le regrettons vraiment. |
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Adieu
les Kerkennah, nous ne vous oublierons pas
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à Monastir . . . |