Vendredi
7 avril, nous retrouvons le confort oublié d'une véritable
marina. Quelqu'un nous avait dit : "Monastir, c'est Paris!". La plupart des occupants
sont des français profitant
de l'hivernage pour procéder à quelques travaux sur leurs
voiliers. |
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L'ambiance
est très conviviale. Nous sommes loin de ces ports espagnols
pris d'assaut par les yachts et autres luxueuses embarcations. |
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La
Tunisie le déplore, nous non! |
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La ville, distante de moins d'1 kilomètre du port, est jolie et très agréable. | |
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Le
Ribat, forteresse militaire et religieuse construite en 796 pour lutter
contre les Byzantins et les Berbères. |
Mausolée
de Bourguiba construit en 1970, que nous irons visiter... un
de ces jours... |
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Malgré
quelques séances "délires" . . . "Il faut
en profiter tant qu'on est jeune, non ?!?! . . . |
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. . Il parait que c'est la tenue Hip Hop! . . . Ouais! . . . C'est ouf,
hein! . . . Heu, t'as pas des bretelles?" |
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nous poursuivons nos travaux.
Sur
le menu, on vous souhaite la "Bienvinue"
traduit dans différentes langues. A
savoir :
Le vin est absent de toutes les cartes des restaurants, mais vous pouvez
toujours demander. En Tunisie, on vous dit rarement non! |
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Mardi
18 avril - Un grand jour pour moi ! |
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A
Monastir, les fils et drisses diverses sont envahis de linge. Toutes
mes voisines ont un lave-linge. Souvent rudimentaire. On remplit
avec le jet d'eau, ça tourne, on vidange
c'est tout
mais
alors que les machines tournent, ... moi, ... je frotte
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Mais
pour moi, c'est le grand luxe ! |
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Puis nous
faisons la connaissance de nos voisins de ponton sur Kundalini (pour
les connaisseurs un kerguelen, bateau acier, plan Subrero). |
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La
pétillante Aline avec laquelle je me plais à papoter, |
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Et son mari Philippe, ayant quelques affinités avec Rémy | |
et des plus
sympathiques (lorsque son épouse lui laisse un temps de parole!!!). |
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Il nous suffit d'émettre
la moindre possibilité qu'il nous faudrait éventuellement
quelque chose, pour qu'Aline coure sur leur bateau chercher ce qui nous
manque et revienne aussitôt, son grand sourire aux lèvres,
ravie d'avoir déniché l'objet de nos tourments. |
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... Philippe est ébaubi ! | |
Regrettant
leur départ imminent, mais ayant le même itinéraire
et la même philosophie de la vie, nous espérons les retrouver
très vite lors de nos prochaines escales. Ils ont également
une jolie chatte, Louna, que nous présenterions bien à Fangio
s'il avait quelques années de moins et 2 petites choses en plus! |
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Au fait, Aline - Ne change surtout rien. Ton mari semble adorer sa jolie pipelette et nous, c'est ainsi qu'on t'aime! Candice compte sur toi pour manger d'autres glaces et papoter entre filles, et Fangio pour les câlins et les siestes journalières ! Alors
que nos deux barbus démontent, remontent et démontent de
nouveau tout ce qu'il y a à bord (mais peut-être passent-ils
simplement leur temps à leur passion commune, loin des bavardages
de leurs chères épouses?!), Aline nous entraîne dilapider
leurs dinars au marché aux vêtements et tissus. Grâce
à Aline et Philippe qui adorent les chats, nous pouvons cette fois
partir en toute quiétude visiter le sud de la Tunisie
(Nous retrouverons en effet Fangio "heureux comme
un pape" et "gras comme un chichon" à notre retour!). |
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. . J'espère que la balade vous a plu ! |
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De retour à Monastir, la vie de ponton reprend son train d'enfer. Mercredi, Apéro et repas crêpes sur Kundalini. Philippe et Aline ont probablement passé la journée à faire sauter la centaine de crêpes dont nous nous sommes (moi surtout !) empiffrés toute la soirée. Fromage, sauce tomate, chocolat, miel, confiture de fraises maison (pas très réussie paraît-il ?! - moi qui adore ça, j'en ai rarement mangé d'aussi bonne !). Quel délice! |
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Aline en pleine action ! | |
Vendredi,
2ème mi-temps.
Repas chez Luc et Françoise, la cinquantaine, gentillesse et sourire
assurés, voyagent depuis 4 ans sur Virflo. |
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Encore un bateau acier (on s'attire
comme des aimants!). Le jumeau de (Toujours
pour les connaisseurs, un Damien 40 du même architecte Michel Joubert,
que notre Oxygène). |
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Allez
on sourit pour la postérité
! |
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Et après s'être "tapé la cloche"
on les nettoie ! |
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Désolée... Pas l'temps... J'ai plein de CD à trier !!! | |
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Dimanche 30 avril, les places se vident. Il fait beau, chaque bateau reprend la mer pour
l'Italie, la Grèce ou la Turquie. |
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Nous ne serons donc jamais tranquilles !... Et nos
travaux alors ?! |
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Si l'on retrouve ceux qui nous ont laissé un
panneau solaire à installer. Comme si on n'avait rien d'autre à
faire ?!!! |
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Nous sommes le 1er mai, fête du travail parait-il ! Chacun se moque de nous car nous travaillons toujours (ceci dit les
tunisiens aussi travaillent. Qui a dit qu'ils n'étaient pas courageux, alors
que les commerces sont ouverts 24h/24? - Sûrement une mauvaise
langue!).
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Mais bon. Qu'à cela ne tienne. Au diable scie, perceuse et riveteuse. Au diable lessive, couture et rangement Nous allons en ville, ça tombe à pic, nous avons une tonne de courses à faire. |
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Le marché (je découvre qu'il y a un magnifique
marché au poisson, il était temps !) : |
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La médina : "Gut' morgen, (?) Good morning, (?) , Bonjour... Ah ! Vous êtes français ? -(ça s'voit pas ou quoi !)- ... Marseille ? Entre gazou, viens gazelle.. juste pour voir. On fait bon prix!". Désolés, pas l'temps ! ... Et ça, ils n'aiment pas du tout ! |
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Ah, là on s'arrête ! Au fond d'une petite boutique, cet artisan fabrique des instruments pour le folklore : |
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Après un premier abord quelque peu taciturne, cet artiste, voyant
notre intérêt, nous dévoilera son art. Photo de gauche, mur gauche : Le "bendirr" selon qu'il y a ou non 1, 2 ou 3 fils tendus derrière la peau, Photo de droite, au fond sur mur droit : La "darbouka" (au fond) selon sa taille - Le "t'bal" ou tambour (devant) sur lequel on tape avec les mains ou avec des "bâtons". |
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La plage, près du port, sur laquelle nous n'avons
toujours pas mis un pied: |
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Mais que le temps passe vite. . . Dépêchons-nous,
. . . Les sacs sont pleins, . . . Une photo histoire de montrer qu'on est en vacances (?!) . . . |
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Ben oui, qu’est-ce que vous croyez ? Qu’on fait la semaine des 35 heures ?!!! |
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La fin approche – Passé trop vite – Le temps de rien – Repos néant – Y en a marre ! L’ambiance à bord est comme le temps : gris - froid – tendance orageuse ! Derniers jours : Course contre la montre – Derniers achats - Dernières commandes (toujours pas prêtes, nous nous en doutions !) - Dernières lessives (quand aurons-nous encore de l’eau à volonté ?)- Vider les coffres pour réparer le pilote automatique toujours en «grève» - Trouver un cybercafé qui daigne fonctionner (déclaration d’impôts oblige !... et ça ne marche pas ?! ) - Saluer les amis - Préparer le bateau … La météo s’améliore enfin. Vent de sud/sud-est annoncé pour demain dimanche – Sud pas terrible, sud-est c’est mieux – Nous verrons bien ! - Départ prévu vers 17 heures – Direction Lampeduza – 90 miles à parcourir – 18 heures maxi ... |
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Dimanche 7 mai, 17 heures. Les vélos reprennent leur place en pied de mât. . . |
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Tout est en ordre. . . ou presque
! |
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Rémy va faire les formalités de départ… ... Une heure plus tard, … Le douanier monte à bord pour les formalités de départ.
Nous demande si nous n’avons pas un baladeur MP3 à lui donner
(c’est la coutume ?!). Nous quittons le port de Monastir avec un vent d’est/sud
est |
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Fangio nous rejoint dans le cockpit et tente une échappée sur la plate forme arrière... | |
" Hop là, par ici !" | |
Ayant pris l’habitude de se promener chez les voisins, aurait-il oublié ce qu’est la mer ? | |
Candice utilise pour la dernière fois son portable «tunisiana» et fait ses adieux. | |
Un bip toutes les 3 minutes ! … Passé l’île Kuriat, terminé, plus de réseau ! |
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Nous répartissons les quarts. La nuit va être longue. . . Au revoir la Tunisie ! |
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Si vous
voulez faire la connaissance de ce cher Président,
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