Comme
vous venez de le lire, nous avons fêté le Nouvel
An dans les meilleures conditions. |
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Nous voici donc en 2007… déjà !
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Nous
pourrions clore cette année 2006 en vous livrant une petite leçon que
nous aurons tirée de cette soirée. Nous avons pu constater, en effet, que les allées venues sur les pontons ou dans les mouillages se font entre pavillon de même nationalité et l’avons souvent déploré. Lors de cette soirée du 31 décembre, chacun fut aussi surpris que ravi de constater qu’il ne s’agissait pas d’une soirée « entre français » et nous avons découvert que, nous aussi « les tricolores », avions la réputation de ne côtoyer que nos concitoyens. Au fil des discussions, il s’est avéré que chacun est avide de connaître « l’autre », mais nul n’en fait l’effort. Certes la langue est une barrière. Mais l’on réalise très vite que celle-ci peut être aisément franchie. Reste notre éducation «terrienne» qui bride tout élan. Difficile de frapper chez son voisin sans y être invité, alors que dès le plus jeune âge nous apprenons qu’il ne faut pas «déranger». Pourtant,
si nous avons décidé de « changer de vie », Tirons donc une petite morale de cette « histoire » : Si nous souhaitons aller à la rencontre de « l’autre », osons ce que « l’autre » n’ose pas mais souhaite autant que nous. Nous en serons probablement chaleureusement remerciés comme nous l’avons été lors de cette soirée! |
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L’Épiphanie |
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L’Épiphanie est un grand jour pour les Espagnols. Les enfants attendent la venue des Rois Mages avec autant d’impatience, si ce n’est plus, que celle du Père Noël puisqu’ils apportent leurs cadeaux. Avant ce grand week-end férié, entraînés par Delphine et Pierre du ponton voisin et accompagnés de Manu de retour parmi nous, nous allons enfin visiter la vieille ville. |
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Sur les places, les arbres déploient de superbes guirlandes lumineuses. Les couples font le «paseo» dans la rue principale, les jeunes sont dans les rues. Tous se promènent ou prennent un verre sur la place. |
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Devant
la Cathédrale, nous sommes en admiration devant cette immense
crèche représentant le village de Bethléem. |
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Nous découvrons ces superbes façades aux balcons sculptés et surtout ces quartiers vivants, plein de monde, typiquement espagnols. Nous achevons cette première visite dans une sorte de bodega exiguë et surpeuplée, où nous dégustons un excellent bocadillo servi rapidement, avec une gentillesse incroyable, dans la Calle Peregrina et remercions Pierre et Delphine. Grâce à eux, nous avons vraiment passé une superbe soirée, oubliant ce centre bruyant et sans âme. |
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Près
du port (mais surtout le long de cette 4-voies qui coupe la ville
en la dénaturant totalement), nous assistons au cortège
en l’honneur de la venue des Rois Mages. |
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Tiens,
tiens…! Ceci nous rappelle quelques bons souvenirs !!! |
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…Et
encore un petit air de chez nous !…Il
manque juste l’odeur de la campagne ! |
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Epiphanie… Vous avez dit Epiphanie ?… Que
la Fiesta continue alors ! |
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Nous n’allions pas manquer une si belle occasion de « remettre ça ». Nous arpentons de nouveau les pontons pour proposer une nouvelle soirée, toujours sur le quai (Et oui…depuis Pantelleria, nous adorons les quais !), afin de fêter « les Rois ». Les nouveaux arrivants se joignent à nous et cette soirée est, une fois encore, bien agréable. |
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Bon… Cette fois il me semble que les festivités soient terminées. " Ooooooh… Quel dommage !!! " |
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Chacun peut donc reprendre une activité normale. |
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Candice reprend sérieusement le travail scolaire tandis que Rémy et moi nous replongeons dans ces bons bains d’huile moteur et autres graisses bonnes pour la peau parait-il ?!! |
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Notre nouveau pilote de barre,
en fait défectueux
(après 1 mois d’attente sur les îles de Madère,
il fallait que cela tombe encore sur nous !), notre pilote donc,
est reparti chez son fournisseur. |
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Avec
tout ceci, nous devrions en avoir terminé avec les heures de barre passées… Croisons les doigts ! |
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Mais surtout nous nous apprêtons à mettre Vent
de Folie à sec pour remettre en fonction nos
safrans auxiliaires (si les détails vous intéresse,
voir explication ci-dessous*). D’autres «petites bricoles» sont également
prévues, ainsi qu’un bon petit récurage. |
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Tous les ans (et plus souvent dans les eaux chaudes) chaque équipage est heureux ( ?) de s’adonner à cette saine occupation !!! |
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En conclusion,
question « activité »,
nous n’allons pas nous ennuyer. |
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En prévision de ces travaux, nous allons donc visiter les centres commerciaux de la région : Balade à Leroy Merlin, promenade dans les allées de Al Campo… Bref… Que du bonheur ??! |
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… Jeudi 11 janvier – Une journée « animée »
Aujourd’hui, les bateaux sont vides mais il y a foule sur le ponton ! |
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Un vent violent de sud-est s’est levé. La mer entre allègrement dans le port. Les vagues déferlent sur la digue. |
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Tout le
monde est sur le pont, consolidant les amarres, ajoutant des pare-battages,
tirant sur les pendilles (cf.lexique). |
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Les emplacements réservés aux voiliers de passage sont à l’entrée du port très exposé. De plus il semble que les pendilles soient très rarement révisées. Résultat : 3 pendilles lâchent. Alors que l’avant des voiliers s’écrase sur le bateau voisin, chaque vague propulse violemment l’arrière sur le ponton. Les mariniers, trop occupés avec les seuls bateaux espagnols ( ?!)
sur d’autres pontons, ne viennent pas. |
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Une solidarité s’improvise
alors. |
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Tout en surveillant son propre bateau, chacun
vient en aide aux voisins. Les uns poussent, les autres apportent des
défenses, tandis que d’autres partent en annexe, « le
bout sous le bras », attacher ces bateaux sur le ponton
d’en face. |
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Si nous n’avions autre chose à faire, ce pourrait être très comique. |
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Quelques mamans prennent en charge les
enfants, pas très rassurés, afin qu’ils jouent
ensemble et puissent ignorer toute cette agitation. |
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Et sur Vent de Folie, que se passe-t-il ? |
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Et bien, tout va pour le mieux. L’annexe,
comme à Favignana cet été, a de nouveau pris
son envol ( !), désireuse de refaire un petit bonjour un
peu trop collant à nos panneaux solaires. |
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Donc « aucune
inquiétude »… |
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Quant à Candice, imperturbable, elle poursuit ses cours de maths. Seule l’envie de caresser le gentil labrador et la faim la fera s’interrompre !!! |
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