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Après notre petit festin au clair de lune et une excellente nuit, se réveiller en ce lieu, à 900 mètres d'altitude, sous cette lumière est un enchantement.

Le petit déjeuner s’éternise.

Nous repousserons jusqu’à midi notre départ de ce site magique.

Nous passons par le petit village de Ayacata au centre de Gran Canaria, direction San Nicolàs près de la Punto de la Aldea (pointe ouest).
Le paysage est toujours grandiose. Les forêts de pins, les pics, les cratères, la route qui serpente...

...Les lacets se succèdent. Un petit village à flanc de montagne et, par delà par delà le manteau de nuages, Ténérife et le maître de l’Espagne (3718m) :

El Teide

Quelques cultures en terrasse rappelant les poios de Madère.

La vue mérite une halte et nos estomacs approuvent cette décision.

A Puerto de la Aldea, la roche tombe à pic dans l’océan.

    
    
Un dernier adieu au Teide qui s’efface peu à peu de l’horizon lorsque nous remontons vers le nord par la route de montagne qui surplombe la mer.

En dehors de quelques oasis, la végétation se raréfie.

 
 
 
Nous trouvons péniblement un petit coin d’ombre pour nous restaurer.
            

Puis reprenons la route sous un soleil de plomb.

Nous regrettons déjà les heures passées et appréhendons notre retour à Las Palmas lorsque Géry,  les yeux rivés sur la carte, découvre un espace protégé et propose une dernière bouffée de verdure.

Par cette idée géniale, notre drôle de copilote se verra absout de toutes ses distractions antérieures.

Nous faisons donc un petit détour par  

Après une bonne quinzaine de kilomètres d’émerveillement, nous sortons de Los Tilos (les tilleuls) de Moya par la petite route traversant le Barranco de Laurel (laurier) et ses petits villages aux fermes nombreuses, gratifiant notre odorat de cette forte odeur de campagne que j’adore et hume avec délectation.
Nous sommes surpris et si heureux de voir tant de verdure, de champs, de bois et de fougères au cœur même de cette île volcanique dont la végétation est si désertique partout ailleurs.

Je respire à plein poumon, emplis ma tête de ces images et éprouve quelque nostalgie en réalisant que nous ne verrons plus cela avant longtemps.

C’est dans un cortège de pins et d’eucalyptus que nous sortons de cette zone, nous rompant le cou afin de savourer ces dernières images de beauté.

    
    

Un petit arrêt avant Arucas afin que Valérie et Géry puissent voir de plus près les bananeraies qu’ils n’ont pas encore eu l’occasion d’approcher.

Nous verrons sur la route du retour que certaines bananeraies sont plantées en terrasses à flan de colline.

Au grand dam de Géry, impossible de chaparder une seule banane.

Il tentera de se venger sur cet arbre innocent.

  

Géry, crois-tu que les bananes, ça rend fort ?!

Quant à nous, après Madère, question bananiers, nous sommes un peu blasés et préférons les attendre. Moi explorant un parterre de cactus, en fleur en cette saison, Rémy s’égaillant quelques secondes en une sieste rapide.

Au nord, à une quinzaine de kilomètres de Las Palmas, nous aimerions nous arrêter quelques minutes à Arucas, très jolie ville où se trouve la seule distillerie de l’île et son fameux rhum au miel.
Mais la circulation y est dense et les stationnements très rares. Nous ne pourrons apprécier que très brièvement et de loin les belles façades aux couleurs vives et leurs balcons traditionnels en bois, de même que la Cathédrale de pur style gothique.

Nous hésitons pour un détour par la jolie petite ville de Teror (*) et ses façades aux balcons typiques mais le temps presse.
Nous souhaitons voir La Isleta, la presqu’île de Las Palmas, avant le coucher du soleil. Candice ne tarissant pas d’éloge sur cet endroit qu’elle eut la chance de découvrir lors de la soirée du nouvel an.

(*) Si vous voulez visiter Teror, rendez-vous sur le site de kundalini où Aline vous y emmènera avec grand plaisir.

La Isleta

Dans les pages précédentes, vous avez pu voir cette presqu’île...

...vue de la grande plage de Las Palmas.
Voici maintenant Las Palmas, vue de La Isleta :

Nous nous engageons dans le petit chemin de terre reliant La Isleta à Las Palmas, croisant nombre de véhicules.

Immédiatement, nous constatons combien Candice avait raison.

Cette presqu’île vaut vraiment le détour et se passe de tout commentaire.

Note : Arrivés à la Isleta, la carte de mon appareil photo, victime d’un trop plein d’enthousiasme de ma part, était pleine. Merci donc à Valérie pour les superbes photos qui vont suivre ainsi que pour certaines de celles insérées précédemment.

 
 
 
  
Le retour est douloureux. Un voile de tristesse s’abat sur nous.

Nous retrouvons les grands immeubles, la grisaille, la pollution et notre bien triste parking à bateaux comparé au joli port de Mogàn, au camping sur le lac ou à tous ces grands espaces.

Vivement qu’on s’en aille d’ici !!!


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