Il fait très beau. |
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Les sacs à dos, chaussures de marche
et bouteilles thermos sont prêts. |
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Nous sommes prêts pour suivre Jean-Mi dans une longue marche afin d’atteindre l’observatoire astronomique, au Roque de Los Muchachos, où culmine la crête de la Caldera de Taburiente, à 2426 m. | ||||||
Nous quittons donc de nouveau le port, mais cette fois pour nous rendre dans le nord de l’île. |
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Mais à peine avons-nous démarré que Jean-Mi, qui a fait ses devoirs hier soir, nous annonce une bonne surprise : d’après le guide, la route va jusqu’au bout. |
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C’est Candice qui est heureuse. |
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Car notre jeune fille, levée
tôt depuis
2 jours est fatiguée ! |
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Nous retrouvons avec bonheur ces nuances de vert magnifiées par la lumière matinale. La végétation est dense et la présence de nombreuses fougères dénotent de l’humidité des lieux. |
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Puis au fil de notre ascension vers le sommet de l’île, cette végétation se raréfie pour faire place à des forêts de pins immenses s’élevant d’un sol pierreux parsemé de tâches jaunes. |
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Bientôt, seuls les genêts résistent à l’altitude
et au vent qui balaie le site. |
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Nous traversons la couche nuageuse et la vue est grandiose. El TEIDE est là, envoûtant par tant de grâce. |
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Il est indéniable que ce volcan détient une espèce de pouvoir. Impossible d'en détacher le regard. |
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Sans quitter sa majesté des yeux, nous avançons. |
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Des motards se mettent en place aux carrefours. L’arrivée de personnages officiels sans doute. Nous craignons de nous voir interdire l’accès à l’observatoire si nous tardons trop. |
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Mais les télescopes
sont en vue. |
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Et le panorama est tel qu'une halte s’impose. |
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Le spectacle est sublime. |
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Nous parvenons à nous "arracher" à ce site ensorceleur et poursuivons notre ascension vers le sommet de l’île. |
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Accueillis par Maître corbeau. |
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Le temps de reprendre nos esprits et quelques calories, nous reprenons
la route toujours en |
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Un petit café dans le sympathique petit village de Garafia (ou Santo Domingo) |
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Petite église de Garafia et ses plafonds à caisson, pleine de charme comme la plupart des églises ici. |
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On peut même
sonner les cloches de l’extérieur -
Mmmm ! Comme c’est tentant ! |
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...nous sommes dans la région des dragonniers (dracaena draco), espèce emblématique des Canaries, pouvant atteindre 20 mètres de haut (espèce présente également à Madère ou sur les îles du Cap Vert). Ceux-ci sont plantés au bord des routes mais poussent aussi sur les versants des collines, immenses et fournis comme jamais nous n’en verrons dans nos jardins. |
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Redescendant par Puntallana, à l’est, jadis le grenier de l’île pour le blé et l’orge, nous traversons la campagne envahie de cactus, très fleurie, à la recherche des Cueva de Agua, cuvettes naturelles. |
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Très différent de ce que nous
venons de voir à l’observatoire, ce paysage n’en est
pas moins beau. |
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Nous ne trouverons pas les cuvettes - peut-être n’était-ce que le nom du village ?! - mais la diversité des plantes, leurs couleurs, les odeurs, tout ce vert et le charme de cette région ne laisseront pas la moindre place au regret. |
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Nous continuons de progresser sur cette route
de montagne, passant sous plusieurs petits tunnels creusés dans
la roche. Les odeurs d’humus sont de plus en plus forte et l’enchantement
est à son comble. |
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Et il est fort regrettable
que les photos n’aient
pas d’odeur ! |
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Les bonnes choses ayant toujours
une fin, |
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Nous sommes dans la principale contrée agricole et commerciale du nord de l’île. Ici se trouve l’une des deux plus importantes masses forestières des Canaries, la forêt de Los Tilos. L’autre étant le Cubo de La Galga à Puntallana, réputé pour sa richesse botanique. |
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Un peu de vigne sur les coteaux et de nouveau des bananes à profusion, en terrasses ou occupant la moindre petite parcelle. | ||||||
Nous terminerons cette visite par las Piscinas de Fajana. |
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Nous trouvons l’endroit
beau…sans plus. |
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En fait, les piscines naturelles de Fajana ne sont pas si naturelles que cela. Remplies d’eau de mer certes, mais la main de l’homme y est tellement voyante. |
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Il suffit pourtant de crapahuter
un peu sur les rochers comme m’y a entraînée Brigitte
et alors… |
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Après une première journée un peu décevante, regrettant que cette île ne soit pas aussi verte que le promettent les guides touristiques, nous rentrons tous les cinq ravis, la tête pleine de belles images. |
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Cette
journée de visite
ne nous a apporté que du bonheur. |
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