Nous sommes le samedi 28 octobre 2006...et quand faut y aller... faut y aller!

Ne bénéficiant plus du confort des douches de l'hôtel, je pars à l'assaut de la crasse et des microbes.

Un litre d'eau de javel ne viendra pas à bout de la saleté incrustée dans l'émail, mais des microbes... je l'espère!

La nouvelle femme de ménage, mal payée (?!), n'ayant pas nettoyé les sols, les murs, les portes,...qui n'ont pas vu l'ombre d'une éponge depuis des siècles, nous pourrons désormais nous doucher... mais par paire : l'un tenant sacs et serviettes tandis que l'autre sera sous la douche, tongues aux pieds (les bottes caoutchouc auraient été plus sures mais sous la douche?!), nous gardant bien de frôler quoique ce soit!!!

Petite consolation : le jet est puissant et l'eau bien chaude.

L'instant précieux des rencontres.

Candice ayant découvert «un coin sympa», nous entraîne derrière le port.
A première vue, cette «zone» paumée ne ressemble à rien... et pourtant...
Derrière quelques pauvres bâtiments, Ô surprise.

En guise d'endroit paumé, il y a là un marchand de jus d'oranges pressées sur place et vendu au verre, de petites échoppes où l'on peut acheter le pain, quelques légumes et l'épicerie courante, tous les marchands de poisson (arrivage du jour) mais surtout pas moins de 125 restaurants.

Ces derniers ont chacun un petit comptoir sous lequel une petite porte de 80 cm de haut ouvre à son propriétaire l'accès à ce local de moins de 4 m².

Devant chaque comptoir une seule et longue rangée de tables portant le prénom du propriétaire et le numéro du «restaurant».

Tous ont la même carte : Poisson grillé (dorade...), friture (crevettes, calmars, petites soles...) ou un excellent tajine de poisson longtemps mijoté, avec huile, carottes, tomates, citron et épices, sur un «kanoun».

Tout ceci à des prix, pour tous, identiques et dérisoires, servis avec cette gentillesse coutumière aux marocains.

On peut aussi commander, selon arrivage, d'énormes gambas ou encore une langouste ou un homard grillé pour 300 dirham ou simplement y boire un bon thé, serrant alors les mains qui se tendent spontanément et joyeusement, simplement parce que vous revenez les voir.

Le lendemain, cet homme, tellement ému que je lui offre cette photo pour laquelle il avait posé si gentiment, ne put prononcer un son!

Pour les grillades, gambas, langoustes ou homards, l'achat se fait sur place, auprès des poissonniers. Votre poisson est alors confié à l'un des 3 propriétaires de barbecue installés en face.
Le cuisinier ne s'occupant que des fritures et des salades.

C'est ainsi que chacun limite au maximum les investissements, évite les pertes et vous sert du poisson toujours frais!

Curieusement la clientèle est composée de touristes, surtout le week-end. Quand on sait à quel point cette zone portuaire n'a rien d'un lieu touristique, on imagine bien qu'ils ne sont pas là par hasard. Nous apprenons en effet que ces «estaminets», connus de tous les environs, sont aussi indiqués dans les guides.
Mais ce sont surtout les ouvriers et ouvrières de cette zone qui viennent y prendre leurs repas.

Arrivant directement «du travail», ceux-ci peuvent se laver les mains chez Youness avec un savon vert, jaune, noir ou blanc.

La promiscuité qu'offre ces grandes tablées nous permet, entre autre, de faire la connaissance de 3 motards, partis à la découverte du Maroc.

Jean Claude masquant un petit sourire canaille sous ses lunettes, Jean Paul dont je tairai l'âge, époustouflant de forme et de jeunesse, et Fabrice, le plus jeune d'entre eux, une patate d'enfer, sillonnant le monde environ 6 mois par an sur sa moto.

«Non pas des touristes mais des voyageurs»...
(dixit Jean Paul et nous retiendrons cette nuance)
...comme nous.

Parlant le même «langage», ayant le même objectif - aller à la rencontre de l'Autre - nous sympathisons immédiatement et ne pouvons nous quitter sans un dernier (ou plutôt un premier) petit verre afin de poursuivre cet échange plein d'indulgence, de tolérance et de curiosité.

*

Anecdote (faisant suite à la précédente – cf. Taroudant):
Forts de notre dernière expérience, nous décidons de nous ignorer lors du passage devant le poste de contrôle. Nos 3 compères, 10 mètres derrière nous, sont sensés se rendre au restaurant du Yacht Club.

Après quelques hésitations et questions pertinentes quant à notre relation éventuelle, le policier, loin d'être dupe, les laissera passer.

*

Une autre rencontre suivra. Celle de Sabah et sa meilleure amie Fatna, qu'elle nous présente comme étant «une femme berbère, une chleuh».

Tentative d'explication sur ce peuple berbère :
Certains se disent Chleuh, d'autres se disent Imzighen (du peuple Amazigh) «homme libre» écrit Imazrin dans page «visite de la médina artisanale». Difficile de s'y retrouver!

Ce que nous comprendrons plus tard est qu'il existe une multitude de tribus, même si ce terme n'est plus employé, chacune divisée en 22 groupes. Les chelaiaf viendraient du Rif par exemple...

Par contre il est intéressant de savoir qu'après les avoir sédentarisés - leurs troupeaux de chèvres broutant toujours au même endroit faisaient ainsi disparaître certaines espèces de plantes - on tente désormais de leur réapprendre le nomadisme et par là même des connaissances en écologie, autrefois innées chez ce peuple.

Un bel exemple du progrès de la civilisation moderne?!

Sabah nous fait l'honneur de sa maison.

Après un bon thé préparé dans les règles de l'art, je suis appelée dans la cuisine pour assister à la préparation du couscous marocain.

C'est dans la joie, discutant spontanément et sans tabou sur la culture et la vie de chacun, que nous dégustons, eux avec les doigts nous avec des cuillères, ce plat qui demeure la grande fierté du peuple arabe.

Le lait caillé servi comme boisson ne fit pas l'unanimité. Mais Rémy a apprécié pour nous trois!

Sabah, toujours souriante, trouve notre vie «bizarre» et regrettera de ne pas disposer d'une voiture qu'elle nous aurait prêtée avec plaisir pour notre future visite du sud.

Fatna, ignorant le français, m'attire vivement à la fenêtre dès que sa fille ou son mari passe dans la rue et se réjouit d'ôter son «izram» et de m'en draper pour une photo que nous leur enverrons.

Une fois encore, voici 2 rencontres, instants éphémères mais si agréables et si riches, qui occultent instantanément tous nos petits problèmes et justifient à eux seuls ce voyage!

Le Maroc commence vraiment à nous plaire!

Mais cette semaine n'est pas terminée. D'autre amis, en vacances au Maroc, passent nous voir. Pascale, Romain, leurs enfants Raphaël et Paul, alias les «Corses» et des amis à eux.

Toute personne montant à bord ne pouvant échapper à sa «parution» dans le site, les voici :

Ne pouvant «rentrer» 11 personnes dans notre petit «studio», nous leur faisons découvrir cet endroit où nous nous sentons désormais un peu chez nous.

Avec eux nous découvrons le quartier Talborj (ou Talbach selon la prononciation des uns ou des autres?!).

Si vous souhaitez séjourner à Agadir, vous pouvez trouver dans ce quartier un hôtel très bon marché, aussi beau et confortable qu'au centre de la ville.
Vous serez un peu loin de la plage, certes. Mais, contrairement au centre ville, vous serez au coeur de la vie marocaine, pouvant faire votre marché, boire un bon thé à la menthe, faire les boutiques, manger pour 5 ou 6 euros et sympathiser avec la population.

Dans le même temps...

Nous allons au souk «entre filles»!

Après une petite expédition en bus avec la population locale, nous arrivons Candice et moi
au souk du dimanche (ouvert tous les jours sauf le lundi!).
Immense.

Nous fuyons la partie touristique où les commerçants ne cessent de vouloir vous faire entrer dans leur boutique à grand renfort de «Bienvenue!... Françaises?... pour le plaisir des yeux... c'est gratuit... belle djellaba...bonnes babouches...pour belle gazelle ou grand gazou...».

Non merci. Ça, vraiment, ça suffit!
Nous voulons faire le marché, le vrai, celui que VOUS faites!

Et c'est ce que nous ferons, faisant un peu plus connaissance avec ces jeunes et moins jeunes si gentils, courtois, désireux de vendre sans nous harceler.

Nous rentrons exténuées d'avoir tant marché. Mais si notre bourse a quelque peu maigri, notre respect pour ce peuple si chaleureux s'en trouve encore grandi.

Pendant ce temps notre skipper, entre tentative de réparation du lanceur de notre générateur (qui a bien voulu démarrer une seule fois en 1 an!), et autre petite bricole (nous n'avons toujours pas eu le courage de nous «attaquer» aux drosses!), profite de sa tranquillité.

Il va également chercher notre commande de cartes de visite.

Anecdote instructive:
Envieux de tous ces voiliers qui, chaque fois que nous échangeons nos coordonnées, nous laissent leur carte de visite, nous décidons d'en avoir une, nous aussi.

Nous embauchons notre spécialiste en montage photo (notre petite marocaine fraîchement adoptée!) afin de faire éditer nos cartes ici, à Agadir où les prix défient toute concurrence.

Elle est pas belle notre carte de visite? Merci Candice!

Mais là n'était pas le sujet...

(quoique l'on soit bien fiers de vous montrer notre petite carte personnalisée et surtout de pouvoir désormais la donner négligemment en pensant:
«Elle est plus belle que la tienne...Na!»).

Venons en au fait.

Afin de vérifier le format qui nous est proposé, nous regardons de plus près une carte provenant de la médina artisanale.

Nous remarquons qu'il y est inscrit : «Maître Artisant de Marocainerie»

Si notre attention se porte sur cette inscription, ce n'est pas pour la faute à «artisant». Car même si j'ironise parfois sur les erreurs que font tunisiens et marocains comme par exemple le «e» qu'ils disent et écrivent «i» (et pour cause, le son «e» n'existe pas en arabe), n'oublions jamais que leur langue est l'arabe. Et nous ne pouvons que les remercier de tels efforts pour nous accueillir dans notre langue.

Il ne s'agit donc pas de cela.

Si chez vous, vous possédez le Petit Robert, nous aussi. Mais sur Vent de Folie nous avons également le «Grand Albert» auquel rien n'échappe... et ce mot «marocainerie» interpelle aussitôt notre «Grand Albert».

Est-ce vraiment une faute d'orthographe?...Pas si sûr!

Le Grand Albert ouvre donc son fidèle compagnon le Petit Robert et nous apprend que «maroquin» vient de Maroc, pays où l'on tannait et teintait d'une manière spécifique les peaux de mouton ou de chèvre.

Intéressant, non?

La vie est un long fleuve tranquille!

Samedi 4 novembre.

Nous qui voulions, voici plus de 2 semaines, partir aussitôt arrivés, nous sommes toujours à Agadir, sans avoir encore fixé la date du départ.

Ayant pris nos repères et nous étant fait des amis dans les «estaminets» du port, buvant le thé avec Rachid, Ayoub, Mohammed,... ou encore, pour Candice, à l'hôtel où logeaient «les filles», faisant presque partie du personnel désormais, nous n'avons plus envie de partir.

Nous supportons même ce port où nous slalomons autour d'énormes cafards de 3 cm de long avant d'atteindre le portail, où l'odeur de poisson pourri embaume toujours nos petits déjeuners, et où nos amis les rats (vivants ou morts flottant autour du bateau) nous souhaitent chaque jour la bienvenue!

Toujours sans courant, nous faisons tourner le moteur 2 heures par jour (et notre éolienne me direz-vous? Oui mais sans vent??? - quant aux panneaux solaires, ici le soleil est souvent voilé).

En ce qui concerne les sanitaires, j'en assure toujours la désinfection avant chaque douche. Ne pouvant venir à bout des relents d'égout, nous sniffons shampoing ou bain douche avant d'entrer et ne nous éternisons pas.

Anecdote - Candice et moi étions confrontées à un nouveau problème:
Alors qu'un bâtiment à 2 mètres de là met à disposition une dizaine de toilettes, ces messieurs les employés et policiers (Mohamed VI séjournant à Agadir depuis quelques jours, ils sont en surnombre à surveiller le port de «plaisance»!) semblent préférer le seul WC se situant dans la salle des douches dont les portes ne ferment pas à clé, voire ne ferment pas du tout!

Toutes les 5 minutes, l'un d'eux entre donc, pour sortir aussitôt lorsqu'il détecte notre présence, nous contraignant toutefois à nous précipiter dans ce bac à douche malodorant dès que nous entendons des pas.

L'un d'eux, moins délicat, m'a un jour offert un concert des plus agréables en crachant et se mouchant dans l'évier que je venais de nettoyer!!!

Mais le problème semble résolu.

Armée de mon sourire le plus mielleux, j'ai demandé à notre cher «e.....é» (cf. page Agadir) s'il pouvait bloquer l'accès aux sanitaires, lui faisant humblement remarquer que ces allées-venues étaient très gênantes pour une femme faisant sa toilette...

Après grande réflexion, ne sachant comment faire mais comprenant ma demande, il mit un gros fauteuil devant la porte!!!

Espérons qu'aucun d'entre eux n'aura l'idée de faire du rangement la prochaine fois que nous y serons.

Quoiqu'à mon humble avis, cela ne leur ressemble pas!!!

La température varie entre 25 et 30°C selon les jours, et seules quelques grosses mais rares gouttes de pluie tentent vainement de venir à bout de cette poussière noire et grasse qui se dépose inexorablement sur le bateau, mais aussi DANS le bateau.

Il semble que nous fassions ici l'apprentissage d'une qualité qui nous fait grand défaut :

La «patience» !!!

Mais ce samedi est aussi un grand jour... pour Candice.

Vous avez tous entendu parler du fameux concert gratuit pour la tolérance, organisé à Agadir par TF1 probablement déjà retransmis en France.

Nous y étions.

Nous, confortablement installés dans un café juste en face avec notre baroudeur en moto, Fabrice, nous ayant retrouvés parmi une foule de 200 000 personnes.

Candice... chez les V.I.P. (système débrouille!!!)

Impossible de louper des vedettes comme Zucchero, Florent Pagny, Pascal Obispo (pour les vieux!), Helène Segara, Lorie, Julie Zenati, un bon rapeur marocain et bien d'autres mais surtout Magic System et le grand, le beau, l'extraordinaire FAUDEL.

Quant à Cheb Mami, ayant fait preuve de grande tolérance (?!), vous savez tous qu'il est resté en France bien "à l'ombre"!

Pour vous dire combien elle s'est «éclaté», elle rentrera avec une extinction de voix.

Mais nous n'aurons aucune pitié le lendemain pour la réveiller de très bonne heure.

Coucou! Nous re-voici à Agadir... en pleine forme!!!

Heureux de retrouver notre petit matelas de mousse posé sur une planche, bien plus confortable que ces matelas de torture berbère, nous regagnons notre cher port d'Agadir toujours aussi immaculé?!

A peine arrivés, "radio ponton Agadir" (Mohamed, gardien du port), nous prévient qu'un certain Michel dont le voilier est amarré non loin du nôtre, nous cherche.

Michel? Connait pas de Michel, nous !...

... En effet, nous ne connaissons pas ce bateau Locacita Thilda.

Le lendemain, quelqu'un vient toquer sur notre un voilier. Dominique et une jolie jeune fille apparaissent, grimpées sur le bateau voisin. Je pense aussitôt : une copine pour Candice.

Et bien ce ne sera pas une copine, mais une copine et un copain.

Michel et Dominique sont français, partis eux aussi pour un long voyage, emmenant avec eux leurs enfants Mathilde et Eymeric (qu'il me pardonne si j'écorche son prénom!), 22 et 16 ans.

Mais comment nous connaissent-ils?

Tout simplement parce qu'ils ont rencontré Manu, ce cher Manu compagnon d'armes de la zone technique de Bayonne, sur laquelle nous avons passé quelques moments difficiles, submergés d'apéros et de repas divers.

Manu, parti cet été sur son joli petit bateau acier de 8m50, Les Poulies, qu'il a préparé et bichonné seul durant des mois, devait nous rejoindre à Madère.

La météo l'ayant retardé, il s'est trouvé coincé à Cascais (Portugal) où il toqua à tous les bateaux, invitant qui le voulait bien à boire un café et probablement plus si affinité!

Point de méprise possible. C'est bien "Notre Manu"!

Vous devrez attendre Graciosa (Canaries) pour faire sa connaissance.

Mais je ne puis vous faire languir plus longtemps et, certaine qu'il appréciera sa présence sur ce site,vous présente d'ores et déjà le jeune et beau Manu dans ses meilleurs moments?!!

Un vrai séducteur ce Manu!

(Merci à Txomin, un de ses meilleurs amis, pour ces photos... Comme quoi, on peut toujours compter sur les copains!!!)

Grâce à lui, nous voici avec de nouveaux amis. Candice est ravie d'avoir de nouveaux «cops» et ces jeunes s'entendent à merveille, surtout lorsqu'il s'agit d'organiser des sorties.

Inévitable soirée aux estaminets du port, chez notre ami Rachid, et de bons moments en perspective avec notre Jimmy Hendrix international, toujours fidèle... hélas... que nous payons largement pour qu'il cesse de jouer!!!

14 novembre.

Quelques voiliers, tous battant pavillon français, sont arrivés dans ce charmant port d'Agadir.

Nos amis sont partis en visite.

Candice, «sur bookée», n'a toujours que très peu de temps à accorder à ses cours (qui nous a dit que dans les pays musulmans, elle aurait du mal à faire des connaissances?!).

Quant à nous, nous avons enfin consacré quelques heures à nos drosses qui nous attendaient de pied ferme.

A ce propos, je suis certaine que vous attendez avec impatience des nouvelles de nos

«petites histoires à suivre»:

Histoire du pilote – 51^ème épisode (voir début en page madère):

Aussitôt arrivés à Agadir, nous testons notre nouveau pilote: Rien. Il semble bien bloqué voire cassé!
Ne voulant rien «toucher» sur un matériel neuf donc garanti, nous nous mettons en quête d'un réparateur.

La chance est avec nous.

Dans la zone même du port, nous voyons une enseigne SIMRAD. Impossible d'obtenir réponse concernant la garantie de ce matériel (?! Inquiétant pour la suite), mais, après quelques jours de relance, un technicien monte enfin à bord.

Notre pilote s'est débloqué, comme par enchantement... Tant mieux!

Pour nos drosses, les serres câbles avaient simplement lâché sous l'effort. Notre expert en «plongée sous cabine» s'est mis à l'oeuvre.

C'est bon. Tout semble fonctionner.. jusqu'à quand?...

Histoire de notre carte bancaire – 3^ème et dernier épisode (?!):

Nous avons enfin obtenu, il n'y a guère longtemps, le bon code.

Ouf!

Désormais nous ne ferons plus de commande internet avec celui-ci.

Et si cette aventure peut servir à l'un d'entre vous, sachez qu'il existe une manière très fiable de payer par carte bancaire sur le Net. Demandez à votre banquier votre code «E-Carte bleue». Lors de chaque achat, un code ne servant qu'à celui-ci vous est octroyé.

Un peu compliqué mais bien moins qu'une opposition avec renouvellement à l'étranger... je vous l'assure!!!

Histoire des cours du CNED perdus:

Mes copines ont livré à bon port les 10 ou 15 kg de cours, comprenant heureusement les fameuses cassettes utilisées pour les langues (Archaïque je vous l'accorde. Le progrès au sein du CNED ne semble pas encore au point!) ainsi que les divers bouquins commandés (Je ne vous remercierai jamais assez «les filles»!).

Quant aux cours et devoirs de physique et espagnol, ayant définitivement enterré l'espoir de recevoir le colis égaré dans les sphères postales, nous nous apprêtons à les télécharger...

Nouveau problème:

Nous apprenons que le CNED ne permet de télécharger sur le net, QUE les 2 premières séquences.

Oups! Comment allons nous faire?...

Mais la chance, une fois encore, est avec nous.

Il s'avère qu'Eymeric est, lui aussi, en seconde. Nous allons donc pouvoir faire quelques centaines de photocopies et Candice pourra poursuivre son programme en toute quiétude.

Si tout va bien, fin des histoires à suivre.

Inch'Allah!

. . .

Nous avions fixé notre fin de séjour au Maroc aux alentours du 15 novembre. Nous devrions être «dans les clous».

Le départ pour la charmante petite île de Graciosa est imminent...

Sauf nouvelle péripétie, rendez-vous aux Canaries!