(juin - juillet 2006) |
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Dimanche 11 juin
- 5 heures -
Candice admire le lever du soleil… (Chose rare !!!... d’ordinaire,
elle assiste plutôt au coucher!!!). |
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La côte est en vue. Elle nous réveille.
...au LIT !!!! |
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Dès le lever, nous nous excusons
auprès de nos 2 voisins assez proches, enfin très proches,
devant et derrière (?!) et leur expliquons les raisons d’une
telle promiscuité. Oh, Sorry ! …Nous n’avons rien entendu !!! La journée qui suit, vous la devinez, inutile que j’y passe
des lunes ! Mais, ne disposant pas de longueur de câble suffisante
pour tout changer, nous savons que ça recommencera dès
que nous devrons virer un peu trop. |
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Dire que le moral remontait
un peu !!! |
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Par chance, ce mouillage
est des plus agréables
et calme au possible, quoiqu’un peu mouvementé le dimanche.
Les espagnols faisant prendre l’air à leur famille et à
leur bateau! Aucune envie de bouger - Tant pis les beaux mouillages de Minorque,
2 ou 3 jours de répit font l’unanimité. |
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Rémy se refait une santé ! |
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Les suédois affichent leurs couleurs !!! | |
Candice commence enfin à regarder à quoi ressemblent les annales du Brevet, … | |
… mais même les mouettes la distraient et surtout les rires d’une famille nombreuse, équipage d’un voilier breton, non loin de nous. | |
Mardi
13. Comme nous l’avons
fait, Farouell III nous repère immédiatement :
Chic, un bateau de voyage ! |
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Jamais encore elle n’avait
rencontré d’ados faisant un tour du monde en voilier et
n’y croyait plus du tout. Françoise, Fabrice et leurs 4 enfants (9-14-16 et 17 ans) sont en effet en voyage. Leur projet est sensiblement le même que le nôtre : Madère, Canaries, Cap Vert puis traversée. Ils ont déjà fait le Maroc et nous avons juste un petit avis différent quant au Brésil. Dangereux pour Farouell. A tenter, peut-être, pour nous ?! Nous faisons connaissance et savons déjà que
nos chemins se croiseront encore afin de permettre aux enfants bien des
allées-venues d’un bateau à l’autre, nous faisant
cadeau de leurs rires le plus souvent possible. 3 heures plus tard nous rentrons, l’annexe bien lestée de nos 2 beaux bébés barbus, de leurs épouses frigorifiées, de quelques vivres et… d’un moteur (c’est Luis qui serait content : Fini les boulets! ) |
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C’est ainsi que les
Bidochons disposent ENFIN d’une annexe motorisée. |
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Concours d’annexe… |
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... les enfants s’amusent !!! | |
Disposant enfin d’un «véhicule»,
nous pouvons aller à Mahon (Mao), capitale de
Minorque. |
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Vive
les Baléares ! Mais
on s'en fiche, le mouillage est très bien! |
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Mercredi 15, nous devons
partir. 2 mouillages sont prévus sur la côte est. Puis traversée
sur Mallorca où nous devons accueillir nos amis arrivant de France
le 17 ainsi que nous préparer à accompagner Candice à Palma
le 20 pour le Brevet… La journée de jeudi s’avère calme. Il ne fait pas chaud et le soleil est timide, mais aucun signe du vent annoncé… Puis, finalement, promesse météorologique tenue… la
soirée sera bien mouvementée : Nous aurons aussi l’occasion d’étrenner notre nouveau
moteur d’annexe. Cette soirée se transformant en soirée
sauvetage : Ce fut, hélas, une solidarité entre français,
uniquement. Les anglais et suédois du mouillage s’étant
abstenu (?!). Une heure plus tard, les rafales reprennent, de plus en plus violentes. Les ancres chassent de nouveau. A sont tour un suédois sur les cailloux. Nous sommes heureux qu’à l’aide d’un puissant moteur, ils s’en soient sortis. Mais n’y aurait-il pas une justice ? - C’est en tout cas ce que chacun pense ! |
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n’a
pas bougé. |
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Il parait que, durant la nuit, d’autres rafales ont de nouveau perturbé le mouillage. Dans chaque voilier, la veille fut assurée, lumières allumées et moteurs en marche. Sur , tout le monde a dormi. Dès le matin, nous apprenons que le port de Ciutadella (souvenez-vous,
ce joli petit port à l'est de l’île)
est fermé pour la journée. La mer s’est soudainement
retirée de plus de 4 mètres pour revenir aussitôt.
Des dizaines de bateaux se sont couchés ou sont partis sur les
rochers. Les boutiques sont inondées… Ici on appelle ce phénomène la «Rissaga».
C'est un peu un tsunami inversé. Nous apprendrons que 31 bateaux ont été coulés et une centaine ont eu des avaries. Le port est resté fermé une semaine et les bars sur les quais, inondés, ont été évacués.
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… Le temps passe et le Brevet a lieu dans 5 jours. Nous sommes de plus en plus inquiets… Vendredi 16, des orages sont annoncés mais le
vent s’est calmé. Qui sait ce qui nous attend demain. |
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Il est trop tard pour traverser directement sur Majorque. Nous allons donc vers l’ouest et rejoignons le pauvre Cœur de Lion dans la Cala Santandria proche de Ciutadella. 17 juin. Une nuit nous suffira. |
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Alcudia
(Mallorca) |
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Nous prenons le mouillage d’Alcudia vers 18 heures, face au « quai des annexes ». | |
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Durant la nuit, nous subissons les effets d’une nouvelle «rissaga» (2 mètres cette fois) sur Ciutadella. Plusieurs voiliers dérapent. Cette fois, nous ne sommes pas épargnés. Nous refaisons notre mouillage, lâchons plus de chaîne et profitons même de la présence, trop proche, d’un corps mort pour nous y accrocher. En pleine nuit, nous entendons un grand choc à l’étrave. Un voilier a décroché, venant
nous heurter violemment. Il ne parvient pas à se dégager.
Impossible de décrocher
son ancre. Nous sortons tous les pare battages et poussons de tout côté. Si notre « camion » nous cause bien des soucis, nous pouvons, une fois de plus, apprécié sa résistance. Quelques nouvelles égratignures sur la peinture… c’est tout ! Les jours suivant sont plus calmes. |
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Baignade (la 1ère de l’année pour moi !). | |
Farouell nous a rejoint. Les enfants possédant leur propre annexe, cela donne des envies d’indépendance (s’il en fallait encore) à Candice. |
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Elle passe donc son « permis » d’annexe avec succès. | |
Les négociations parents-enfants deviennent alors difficiles. Chacun souhaitant sortir sans dépendre de l’autre. Nous envisageons donc l’acquisition d’une 2ème annexe. Mais dans l’immédiat, bien d’autres achats sont prioritaires, chacun doit donc s’armer de patience… ce qui n’est pas la qualité première de l’équipage !?! |
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Dimanche 18. Après avoir déambulé dans les rues de Palma avec nos 40 kilos de bouquins et autre commande, nos amis arrivent. Juste à l’heure pour l’apéro… on s’en serait douté! |
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Bon, ben… faut m’faire bronzer tout ça hein !!! |
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Palma Mardi 20, c’est le grand jour pour Candice… quoique,... on se demande qui de la mère ou de la fille présente un examen!
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Départ 6 heures du matin (dur, dur !). Arrivée au quai des annexes. Les arrivées en annexe étant
toujours épiques, nous prenons toutes les précautions pour
ne pas prendre un bain en descendant mais ne pouvons éviter les
pieds et surtout les fesses trempées par l’humidité de
la nuit. OUF ! Je respire enfin… Et Candice ?… Toujours le sourire ! J’imaginais déjà un refus d’entrer en salle d’examen
alors que nous « courons » depuis des mois pour être à l’heure !!! Nous commençons par le château de Bellver datant du 14ème siècle, qui ne vaut pas réellement le détour. |
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Celui-ci étant si bien refait "à neuf" que tout charme est rompu. |
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Il offre toutefois une belle vue sur
le port, enfoui sous la brume et la pollution, |
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et quelques belles expositions pour les amateurs : | |
On peut aussi monter en haut de la
tour,… |
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… Enfin, si l'on n’est pas trop fatigué ! |
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Tout compte fait, une
petite pose ne peut pas faire
de mal ! |
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La Cathédrale, par contre, est grandiose. Du plus beau style gothique, la construction dura 4 siècles. | |
Nous récupérons Candice qui regrette que cet examen soit si bref (?!)… "Pas assez de temps à passer avec les nouvelles copines" ! |
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La liste des adresses mail s’est encore allongée et elle cache bien son enthousiasme pour poursuivre la visite avec « les vieux » !!! | |
Palma et sa circulation infernale, on a assez vu. Nous allons à Valdemossa. En traversant ce joli village typique, célèbre pour sa chartreuse, on regrette la présence de trop nombreuses boutiques pour touristes, envahissant les ruelles et masquant les jolies façades de pierre. |
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(impossible de photographier d’autres façades en évitant les fameuses boutiques !!!) | |
Promenade
dans les jardins où flirtèrent
peut-être Georges Sand et Frédéric Chopin qui
vécurent ici en 1838. |
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Et, toi là bas, j’te vois pas… mais non pas toi… | |
... oui toi ! |
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Puis direction : | |
Vous souvenez-vous ? |
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Alors qu’Ixabel et Karlos descendent le parvis de l’église, nous les accueillerons avec un chant approprié. Désolée nous n’avions pas de magnétophone !!! Puis le petit tram pour Puerto Soller,
rasant les jardins envahis de citronniers et d’orangers, s’impose. |
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Retour par la Sierra Tramontana (voir galerie Mallorca-été 2005). |
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Lever 5 heures du mat., 2 jours de suite, ça vous crève un homme… et une femme … La cure de vitamines s’avère indispensable !!! ... Une semaine, cela passe vite, trop vite. C’est déjà l’heure du départ |
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Ikus arte Isa ! Ikus arte
Karlos ! |
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Milesker etortzeagatik ! |
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Et surtout, revenez-nous
vite !!! |
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Avant de vous dire quelques mots sur Puerto Alcudia, ce port se situant près du Cap Formentor (cf. page Bonaire-Alcudia du 27 septembre 2005), vous me permettrez bien un peu de pub pour les copains et peut-être une idée pour mes copines du club de lecture pour la rentrée prochaine! : Il s’agit
du livre de notre ami Philippe Cabes (évoqué dans les
remerciements l’an dernier) : |
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Puerto Alcudia : |
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Dans cette ville purement touristique, il n’y a pas grand-chose à faire. Mais, contrairement à la
côte espagnole, la population locale (pêcheurs et commerçants)
est très aimable. Ce n’est donc pas ici, hélas, que je vais améliorer mon espagnol ! Vendredi 30 juin. Cette semaine, Puerto Alcudia était en fête. A l’occasion de la San Pere (patron des pêcheurs) concerts, sardinade, feu d’artifice superbe depuis le voilier ont quelque peu animé la ville. Puis tout redevient calme. Trop calme! Comme chacun sait, les populations
nordiques dînent de bonne heure et se couchent tout aussi tôt.
Ayant plutôt adopté l’heure espagnole, nous sommes
un peu surpris! Mais nous ne sommes pas ici pour nous amuser. Les shipchandlers (magasin de matériel marine) étant nombreux et très bien achalandés, nous devons effectuer les multiples réparations laissées en cours jusqu’alors. Seul problème : Nos amis de Farouell et Cœur de Lion ! Ces bretons sont très assidus des apéros
qui s’éternisent. Et comme nous sommes polis (entendez
par-là
que nous sommes tout aussi friands de ce genre de soirée), nous
ne pouvons refuser !!! Quoique accoutumés à ce genre
de «fiesta»,
la fatigue se fait sentir – mais peut-être
vieillissons-nous? Mais, après tout, ne sommes-nous pas partis pour en profiter! Fabrice étant également musicien, hier soir, nous avons
animé le mouillage d’une cacophonie de flûtes, guitare,
biniou et chansons bretonnes (loin de valoir nos beaux cœurs basques ! – chauvins
que nous sommes !!!). Je ne sais ce qu’en ont pensé nos
voisins ?! Mais après quelques jours à ce rythme, nous allons avoir besoin de nous refaire une santé. Attendant impatiemment l’arrivée de Kundalini, nous ne voudrions pas qu’ils nous retrouvent tels des épaves !!! |
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Il est vrai, qu’à cette époque
de l’année, entre fêtes d’Ustaritz, d’Orthez,
de Bayonne, de Pampelune et j’en passe, nous sommes plutôt
fidèles à nos habitudes de terriens. |
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Le moral serait donc plutôt à la
nostalgie. |
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De son côté Candice est très occupée. Entre les grasses matinées, les mails aux amis, et les sorties elle n’a pas une minute à elle !!! |
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Elle retrouve les amis rencontrés
l’an dernier et révise «son espagnol»,
sans pouvoir se défaire de l’accent italien . Charmant ! Malgré cela, elle aussi s’ennuie un peu. Ces rencontres
superficielles entre vacanciers étant loin des amitiés
liées à Favignana ou à Kelibia. Dimanche 9 juillet.
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Ce fut une vraie bouffée d’oxygène que de patauger dans une eau à plus de 35 degrés, pique niquer sous un pin, explorer les fonds marins pour les uns, les ruines pour les autres, dans cet endroit magnifique. |
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Rémy ayant enfin trouvé des palmes |
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Calme-toi chéri ! On n’est pas encore à Ibiza ! | |
Le lendemain,
sous une chaleur torride, nous nous remettons au boulot … Soudain… qui va là ? |
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Kundalini ! |
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Nous ne leur laissons
pas le temps de jeter l’ancre. Nous les abordons. |
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Ce soir c’est
la finale de la coupe du Monde. Alors que Philippe préfère
sa tranquillité devant un plat de pâtes
(qui oserait lui en vouloir?), nous embarquons Aline, grand supporter de
notre équipe
de France… Et il semble que ce sport soit comme la
politique «un
sujet à éviter» !
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A peine nos
amis sont-ils arrivés,
que leur moteur d’annexe tombe en panne. Aline se demande si ne porterait pas la poisse. Ah, non alors! |
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Rémy n’ayant rien d’autre à faire
( ??!!) |
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Hélas, dans un état
semi comateux après quelques heures passées dans sa petite
cage préférée (?) - le fameux coffre moteur - sous
38° à l’ombre, il fait une mauvaise manip. : tentant
de remettre en place le lanceur, il provoque l’éjection
du ressort ! Pourtant, Philippe n’échappera pas à la revanche. 1 heure à tenter en vain de desserrer un boulon, à l’endroit le plus inaccessible de notre moteur (y a t-il un endroit accessible d’ailleurs ?) qui finira sectionné à la scie sauteuse ! |
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Un conseil : Ne jamais proposer son aide sur !!! |
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Lundi 10 juillet – 1 an déjà ! |
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... Je ne
peux vous parler d’Alcudia
sans mentionner Kyrimba , «amené» par Kundalini. Après quelques tours du monde, Pierre et Dominique vivent sur leur bateau en Nouvelle Calédonie. Ils convoient actuellement leur nouvelle goélette acier de 38 tonnes, 16 mètres de long et 4m 75 de large acquise en Turquie. |
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La place ne doit pas manquer ! |
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Ce qui est sûr est que Pierre et
Dominique sont des gens adorables. A la fois «cool», discrets,
sympathiques et drôles… Une rencontre comme nous espérons
en faire souvent. |
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. . . Puis nous allons découvrir Kyrimba. |
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Alors que Candice et moi nous extasions devant l‘espace qu’offrent carré et cabines, |
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Rémy est béat devant le moteur… et surtout devant "l’accès" moteur ! |
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Nous pouvons confirmer :
Ce bateau est un vrai chalet. Il est magnifique. |
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Et … de 2 soirées gastronomiques avec de succulentes pâtes crème et bacon, roulé à la fraise et crème pâtissière. A nous les kilos ! |
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Enfin Aline, cesse
de courir partout ! Ce n’est pas ainsi que tu vas éliminer ! |
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Encore Aline, qui prétend ne boire que de l’eau ?! |
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Misère de misère! Que c’est épuisant cette vie! – N’êtes-vous pas de mon avis?! |
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Mardi 18, retour à Aucanada avec Aline et Philippe. Enfin, quand je dis « avec »… Il
faut tenir compte du décalage horaire entre nos 2 voiliers qui
est d’environ 2 heures !!! |
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... Midi "pétante", Aline
l’appétit toujours en éveil, attaque le pique nique.
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Rémy devient un fou du boulot. Il n’a pu s’empêcher de faire suivre sa «gratounette». |
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Et alors que les femmes papotent, Philippe cherche en vain le petit trou qui nous oblige à regonfler le fond de l’annexe chaque jour, pendant que Rémy gratte avec frénésie les coquillages ayant élu domicilie sous notre annexe. | |
… Kundalini et Kyrimba reprenant la route, c'est l'occasion d'une nouvelle soirée ensemble. Aline tenant absolument à sa soirée crêpes hebdomadaire, nous ne pouvons refuser!!! Puis nous quittons, nous aussi et enfin, Puerto Alcudia et ses multiples activités pour vacanciers.
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Celle-ci n’est pas la plus bruyante des activités ! | |
Nous arrosons ce départ avec Farouell et Cœur de Lion. |
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Les premiers, nous les retrouverons probablement
au Maroc ou aux Canaries. A peine leur voilier remis en état suite à leur
mésaventure à Ciutadella,
désireux de s'installer, se sont-ils mis en quête d'un restaurant à Alcudia. Mardi 25 juillet, après un plein d'eau et de gaz oil nous partons espérant retrouver un peu le calme et la nature dans les belles calas de la côte nord puis est, avant de traverser vers Ibiza. |
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Et c’est avec le pont de plus en plus encombré que reprend la mer ! |
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Avant de quitter ce mouillage, voici pour les fans de bricolage, les curieux, ou encore ceux d'entre vous désireux de connaître les milles et une façons de s'occuper à bord d'un vieux voilier, la liste des réparations effectuées à Alcudia :
La canicule dans ce mouillage ayant réduit considérablement notre rendement, notre liste des "choses à faire" est encore longue :
ET probablement bien d’autres surprises dont a le secret! D'autre part, il nous faut d'urgence gratter la coque dès que nous jouirons d'une eau plus claire. Après un mois dans cette baie, les coquillages ont proliféré de façon surprenante sous la coque. Les fonds de mauvaise tenue sont constitués d'herbe et des "arbres" de 50 cm de long ont poussé dans les trous d'évacuation du cockpit. |
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Nous voilà donc rassurés, nous ne devrions pas nous ennuyer lors de nos futures escales! |
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